Alacrité, un accélérateur d'un nouveau genre, pose ses valises à Lille

 

 

10 M€ m€is sur la table; un objectif de 15 projets accompagnés en cinq ans, dans l'univers des services numériques et des télécoms à fort contenu logiciel; la MEL, la Région, Bpifrance et Aéroports de Paris au capital : vite résumé, le projet Alacrité France, officialisé le 21 mars à Euralille, dans les anciens locaux de RP Carrées, ne manque ni d'ambition ni d'originalité. C'est la première fois que ce concept né au Canada à l'initiative du groupe Wesley Clover International, s'implante en France. Le dispositif vise à accompagner de jeunes diplômés dans l'entreprenariat pour développer des solutions autour de besoins identifiés par des industriels partenaires. Les jeunes sont salariés pendant le temps de ce développement, Alacrité se rémunérant ensuite en prenant une part au capital des start-up créées.

 

L'originalité d'Alacrité France figure notamment dans la présence directe au capital du conseil régional- une première pour la collectivité, permise par la loi NotrE, et la Mel, pour 1 M€€ chacun. Le fonds FrenchTech Accélération, de Bpifrance, mais aussi Hub One, filiale des Aéroports de Paris, Mitel, et deux fonds spécialisés, Aleph1 et Wesley Clover. « Ca m'a pris du temps de trouver un écosystème. J'aime cette ville, j'aime cette région », s'est enthousiasmé Sir Terry Matthews, président et fondateur de Wesley Clover International. « Le timing est bon. Cette région a les ingrédients pour cette croissance », évoquant les développements orientés vers la technologie SaaS. Xavier Bertrand, présent lors de l'inauguration, a rendu un hommage très appuyé à l'entrepreneur anglo-britannique. « Il est bien question d'un écosystème qui a fait ses preuves avec quelqu'un qui a fait ses preuves. Cet entrepreneur là est capable de nous faire prendre une autre dimension ».

 

 

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