BBG, le petit Nordiste bio qui monte

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"J'ai commencé à manger bio il y a 21 ans à la naissance de ma fille !" Francis Brichet n'a pas lancé son projet de supermarché bio par hasard. En 2011, avec son frère Vincent et un ami, Vincent Ghesquier, il ouvre un tout premier magasin pilote à Marquette-lez-Lille. Son nom : BBG. Pour les initiales de leurs noms de famille mais aussi pour Bio, Bon et Gourmand. Pas évident quand on part d'une feuille blanche avec un déficit absolu de notoriété. « Il a fallu trois ans pour faire connaître suffisamment le nom », raconte le dirigeant (au milieu sur la photo). Six ans plus tard, le concept a fait des petits : BBG compte désormais pas moins de 5 magasins, dont deux ouverts ces toutes dernières semaines à Capinghem et Hazebrouck. Soit déjà 70 salariés, et un chiffre d'affaires... non dévoilé. Pas question de donner aux majors de la grande distribution la moindre indication sur leur poids économique. Mais BBG s'affiche bénéficiaire depuis quatre ans. Et l'objectif affiché est d'atteindre 15 à 20 magasins d'ici la fin 2019, tous en propre. Avec un investissement de l'ordre du million d'euros pour chaque unité, et une petite quinzaine de salariés. Il ne s'agit pas d'ouvrir n'importe où : chaque unité fait l'objet d'une étude de zone de chalandise pour s'assurer de l'existence d'une clientèle réceptive et solvable. 

Car l'aventure est certes celle de passionnés du bio, mais aussi de grands professionnels : Francis, 49 ans, diplômé de l'Ieseg, a travaillé chez Auchan puis Cora où il a créé le service merchandising, avant de monter sa propre structure, Atout Merchandising. Son frère Stéphane, 42 ans, a quant à lui travaillé chez Danone, lui aussi en charge du merchandising, dans le Nord, après son école de commerce Iscid. Il l'a rejoint ensuite au sein d'Atout Merchandising. Vincent, 49 ans, titulaire d'un BTS action co, a quant à lui œuvré chez Décathlon, comme merchandiser et a lui aussi rejoint la société conseil.

 

Pourquoi alors lancer un beau jour un supermarché bio, alors que les grandes enseignes allaient s'emparer du sujet avec leurs énormes moyens ? «On a passé 15 ans à expliquer aux autres comment faire correctement dans un magasin, il fallait bien sauter le pas !», décode avec un sourire Francis Brichet. Ce féru du bio, « mais pas enragé» a convaincu Finorpa et Nord Création (sortie depuis, remplacée par Re-Sources) d'accompagner le projet qui dérogeait aux circuits traditionnels du bio.

L'objectif : créer quelque chose de convivial, en gros format par rapport aux magasins bio classiques, c'est à dire entre 800 et 1000 m2. Les équipes veulent aussi faire la différence par le service, l'accueil, voire les animations. Chaque magasin (sauf Boulogne, faute de place) organise une fois l'an un vaste barbecue sur le parking, ou- vert aux clients, que le Pdg déclare connaître quasiment individuellement. A la tête d'une entreprise familiale, et qu'ils veulent garder régionale pour l'heure, Francis, Stéphane et Vincent entendent démocratiser le bio à des tarifs raisonnables.

Ce qui est très possible si l'on consomme des produits de saison, plutôt que de vouloir des fraises en décembre, foi de BBG !

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