Commerces à Lille : l'incendie couve

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Près d'un an après la mise en place catastrophique d'un plan de déplacements urbains improbable, atténué depuis par quelques mesures correctrices, la révolte couve à nouveau chez les commerçants du cœur de Lille. Les fermetures se multiplient (Façonnable rue Esquermoise, sept rideaux baissés rue basse d'ici septembre...), la situation sociale se dégrade (35 emplois supprimés), tandis que les travaux engagés rue basse - jusqu'en juin 2018- vident les magasins et mettent les esprits à cran, notamment après un arrêté municipal interdisant aux commerçants d'organiser un pique-nique de protestation dans la rue. Ceci après la suspension de la Braderie en septembre pour cause d'état d'urgence. Une nouvelle fédération commerciale, la Ficomel, qui se veut totalement indépendante de la mairie, a vu le jour pour porter la voix de commerçants à bout de patience devant la situation actuelle mais aussi des projets évoqués tels la piétonnisation de la place du Lion d'or ou la mise à deux fois une voie du boulevard Carnot, pénétrante majeure dans la capitale régionale. 150 commerçants dont des poids lourds (Furet du Nord, Méo, Hermes, Swarovski, Brasserie André, Clément Marot...) se sont agrégés dans ce pool présidé par Hélène Natier (photo). «Il faut sortir de ce déni de réalité par rapport à ce qui se passe à Lille», déclare-t-elle. De son côté, la mairie paraît se braquer sur ce dossier, considérant que les commerces qui ferment étaient déjà en difficulté, notamment du fait du développement du e-commerce, tout en essayant d'allumer des contre-feux. Fin juin, elle lançait un plan d'accompagnement des commerçants en centre ville. Reste à savoir si cela sera suffisant pour désamorcer une colère très vive des commerçants qui craignent pour l'attractivité de la ville

O.D.

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