Econocom s'offre un nouveau siège et 150 emplois
Le fondateur d'Econocom il y a 45 ans, Jean-Louis Bouchard (photo), avait fait le déplacement le 9 novembre pour l'inauguration de la nouvelle direction régionale d'Eco- nocom sur le parc de la Haute-Borne. Une ouverture en fanfare et robot ver-ion Star Wars, pour un nouveau site à plusieurs enjeux pour le champion français de la transformation digitale en B to B (11 000 salariés, 3 Mds de chiffre d'affaires, quadruplé en dix ans) : il s'agissait d'abord de réunir des entités disparates dans la région au sein d'un même ensemble de 1600 m2 très opérationnel, le Gradin, sur le parc scientifique de la Haute Borne. Ce mouvement a déjà été conduit il y a un mois à Aix-en-Provence et sera poursuivi à Grenoble en 2018. Ces regroupements favorisent la transversalité devenue un pilier de la transformation digitale, et s'inscrit dans le plan stratégique du groupe, «e for excellence» adopté il y a quelques semaines, et qui vise à aligner le niveau de qualité ; deuxième intérêt : Econocom doit assumer une croissance constante qui suppose le recrutement de 150 emplois dans les 18 prochains mois, annonce Franck Cousin, le directeur de l'agence Hauts-de-France. Celle-ci compte aujourd'hui 350 collaborateurs, pour un chiffre d'affaires de 80 M. 50% sont dédiés aux services, l'autre moitié se répartit entre la distribution et le financement. Ces recrutements reflètent à la fois la bonne santé des affaires mais aussi un turnover important qui affecte tout le secteur. « Avec un immeuble comme celui- là, c'est plus facile de recruter », indique Sébastien Musset, directeur général d'Econocom et originaire de la région. Le groupe défend d'ailleurs ici une logique de «Nordshore» versus l'offshore largement pratiqué dans le métier. «Le paradoxe, c'est qu'on veut du cloud, mais au-dessus de sa maison », note Franck Cousin
O.D.
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