Happy Buy Car simplifie le-commerce automobile
Argus, Autosphe?re,...La recherche dun ve?hicule sur la toile requiert bien du courage pour e?plucher les nombreux sites ge?ne?ralistes et spe?ciali- se?s. Pour les moins patients, le site Happy Buy Car organise une rencontre beaucoup moins fastidieuse entre offre et demande. Derrie?re ce projet, la socie?te? compie?gnoise Digiroom fonde?e en 2015 sur une ide?e de Charles Giurovich, ex concessionnaire BMW a? Beauvais. Deux experts lont suivi : Marjorie Philipon, ex- salarie?e dun groupe media spe?cialise? dans le brand content et Alexandre Piette, inge?nieur informatique. Les trois associe?s ont lance? commercialement la solution en octobre. Chaque particulier y renseigne les crite?res de son futur ve?hicule, son budget, et une aire ge?ographique de recherche. Loutil diffuse de fac?on confidentielle sa demande aux concessionnaires de sa re?gion. En retour, ceux-ci leur adressent via une messagerie un devis personnalise? pour un ve?hicule correspondant a? leurs attentes. Un tour de marche? totalement gratuit et confidentiel. Le client ne transmet ses coor- donne?es quau moment de rencontrer le vendeur et de tester le ve?hicule. Le consommateur nest pas le seul gagnant. La solution vise a? cre?er en paral- le?le de nouvelles opportunite?s pour un me?tier en que?te de nouveaux prospects. « Il y a de moins en moins de personnes
physiques dans les showrooms. Le me?tier de conseiller a tendance a? dispa- rai?tre. Quand le client arrive en concession, il sest de?ja? conseille? lui-me?me », remarque Charles Giurovich. Chaque vendeur souscrit un forfait pour acce?der aux cahiers des charges mis en ligne par les utilisateurs de Happy Buy Car. « Nous nous situons entre les sites vitrines et les apporteurs daffaires traditionnels qui prennent une commission sur les ventes. Nous avons voulu e?tre disruptifs jusquau bout et faire payer un forfait aux concessionnaires », justifie Charles Giurovich.
Digiroom, laure?ate dEntreprendre Picardie, vient dachever la phase test de la solution. La prochaine e?tape consiste a? de?marcher les constructeurs, les re?- seaux dagents et les garages de proximite? pour e?toffer son re?seau de points de vente. La start-up espe?re de?gager lan prochain un chiffre daffaires de 500 K.
E.V.
Ces articles peuvent également vous intéresser :
Fiscalité locale: 3,5 mds prélevés sur les entreprises en 2015
Le Medef Hauts-de-France vient de publier son barome?tre de la fiscalite? locale. Constat inquie?tant : la contribution des entreprises aux collectivite?s a grimpe? de 13,3 % entre 2011 et 2015.
Antonio Molina: "Innover, c'est pour tout le monde !"
Le fondateur du groupe Ma?der, devenu leader mondial des peintures ferroviaires, est aussi pre?sident du po?les de compe?titivite? des mate?riaux Matikem, de l'institut d'excellence IFMAS, du nouvel Institut Ceebios sur la biomime?tique a? Senlis, et membre du think tank « La Fabrique de l'industrie ». Il vient aussi de faire l'objet d'un livre, la saga de l'innovation. Cet ardent de?fenseur de la troisie?me re?volution industrielle de?plore le manque de moyens pour de?velopper le chai?non manquant dela preuve de concept entre la recherche et l'industrie.
Hauts-de-France: La résilience au coeur
Lille et le désert des Hauts-de-France? Oui et non. Derrière la dynamique métropolitaine, qu'on rencontre ailleurs en France et en Europe, les territoires secondaires peuvent trouver leur voie. La Région a montré dans le passé une incroyable capacité de rebond. Entre les contrats territoriaux signés par l'Etat, une stratégie régionale qui se met en place, le volontarisme d'élus locaux et l'expérimentation, le rebond est possible. La preuve par l'exemple.
Il faut de l'inge?nierie, des moyens, et une vision strate?gique
Vale?rie Le?tard, premie?re vice pre?sidente du Conseil re?gional, de?le?gue?e aux solidarite?s avec les territoires, se?natrice du Nord, ancienne pre?sidente de Valenciennes me?tropole.