Interview de Michel Seydoux, président du Losc: "Je ne voudrais pas qu'une multinationale s'empare de nos valeurs métropolitaines”

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Voilà 15 ans que vous êtes dans le club. Quelles évolutions avez-vous observées dans le monde du foot et le LOSC ?

En 15 ans l’univers du foot a e?norme?ment e?volue?. Tout a change? tre?s vite. Le football est une activite? comme une autre. Les clubs doivent s’adapter tout comme l’ensemble des entreprises. Sinon on ne peut survivre. Les entreprises sont de?pendantes des re?gles de la mondialisation, quelle que soit leur activite?. Elles ont les me?mes exigences. La spe?cificite? de notre production est incertaine mais il faut conside?rer le LOSC comme une entreprise qui a les me?mes difficulte?s qu’une entreprise traditionnelle.

Comme pour la production cinématographique, votre autre activité, où le résultat est tout aussi incertain...

C’est un choix personnel de vie. Chacun a la liberte? de choisir le domaine ou? il pense pouvoir apporter sa meilleure contribution. J’aime l’art et l’e?motion. Il y a un mot ancien que j’aime beaucoup : saltimbanque. Dans une e?conomie moderne, de plus en plus difficile pour nos concitoyens, il faut des amuseurs, des distractions, des lieux de rencontre et des moments d’e?motion et de joie simples et utiles au travers desquels on peut rassembler une me?tropole. C’est notre ro?le, essentiel dans la socie?te?, c’est notre me?tier. Je pense que la difficulte? supple?mentaire de l’entreprise LOSC est son ro?le socie?tal.

Face à des mastodontes comme le FC Barcelone, le Real Madrid le PSG, comment le LOSC peut-il rivaliser ?

Le LOSC doit d’abord e?tre un te?moin et un ambassadeur de ses origines. Peu d’entreprises portent autant les couleurs d’une me?tropole, d’une re?gion. Pour lutter, Il faut utiliser les armes que l’on a. Pour avancer, nous devons nous attacher a? ce que nous avons et non a? tout ce que nous n’avons pas. Nous essayons, avec nos moyens, malgre? les in- connues lie?es aux re?sultats d’une rencontre, d’offrir la meilleure e?quipe possible, de composer le meilleur spectacle.

N’y a-t-il pas deux championnats avec d’un côté le PSG qui offre des ponts d’or aux stars mondiales et tous les autres ?

Aujourd’hui, les gens sont fiers du LOSC. Quand nous faisons jeu e?gal et ne perdons pas a? Paris contre le PSG, c’est une fierte? re?gionale. Nous savons tre?s bien que nous ne pouvons pas rivaliser avec ce club mais c’est possible avec les 18 autres. Cela changera un jour. Nous connaissons nos points forts et nos points faibles. Nos ambitions sont en relation avec nos moyens.

A combien s’élève le budget actuel du club ?

Il est de l’ordre de 80 M€. Nous avons des frais ge?ne?raux importants, avec des installations de haut niveau, tant a? Luchin qu’au stade Pierre Mauroy. Les cou?ts de fonctionnement sont tre?s lourds mais la compe?titivite?, c’est aussi d’avoir les bonnes personnes au bon endroit et des compe?tences a? tous les niveaux. Je pense avoir une e?quipe talentueuse, des collaborateurs compe?tents, sans e?tre en sureffectif. 200 personnes travaillent quotidiennement au LOSC. On peut nous qualifier d’importante PME.

Le LOSC est-il vraiment une entreprise comme les autres ?

A 98% oui. Nous connaissons 80% du sce?nario d’un match, nous avons 20% d’inconnues. Peu d’entreprises connaissent 80% du sce?nario de leur chai?ne. Nous sommes sous le feu des me?dias, ce qui nous impose une constante re?activite?. Peu de PME de notre taille ont droit a? une page et demi par jour dans les quotidiens ! C’est une spe?cificite?. N’oublions pas aussi que les re?seaux sociaux ont transforme? la rapidite? de transmission de l’information.

Vos recettes sont aussi très évolutives. La finale de la Coupe de la Ligue a-t-elle un gros impact ?

Non. Les recettes proviennent fondamentalement de trois grands apporteurs : les droits de vente du championnat aux te?le?visions nationales et maintenant e?galement un peu plus a? l’exportation gra?ce aux grosses locomotives; l’attractivite? du stade et tout ce que nous pouvons y offrir font aussi partie des recettes. Le sponsoring est en de?clin car la mondialisation oblige a? ne plus e?tre re?gional. Au niveau national, europe?en, si ce n’est au niveau mondial, vous ne trouvez plus de grands annonceurs mais pluto?t des gens passionne?s par notre me?tier et fiers que leur marque apparaisse sur un maillot correspondant a? leurs valeurs essentielles.

Le grand stade vous a placé parmi les grands avec une infrastructure de niveau européen. Mais vous répétez souvent que le coût est élevé...

L’e?quipement est presque plus important pour la me?tropole que pour le club. Aujourd’hui, il n’existe pas de me?tropole a? ambition europe?enne ayant un stade des anne?es 70. Puis, il y a des choix politiques qui ne sont pas toujours judicieux pour faire avancer notre pays. Quand vous cherchez des compromis, tout le monde n’en sort pas heureux. La?, c’est l’entrepreneur citoyen qui vous parle et non plus le pre?sident de club de football. Quand vous choisissez le PPP (partenariat public prive?), d’ailleurs de?crie? de fac?on inte?ressante dans le dernier rapport de la Cour des Comptes,  vous faites fausse route. Comme c’est un choix politique, le responsable que je suis ne peut rien dire, n’e?tant pas ame?nageur du territoire. Je pense qu’aujourd’hui, on se retrouve avec trois responsables e?conomiques du stade qui investissent ou? ils ne devraient pas. C’est un choix et je le respecte totalement mais il de?se?quilibre les comptes de la MEL, d’Elisa et du LOSC. Dans les an- ne?es qui viennent, nous devrons re?fle?chir a? faire e?voluer ce syste?me qui ne correspond plus aux exigences e?conomiques de notre e?poque.

Quelles sont vos relations avec Damien Castelain qui tient un discours pro-business ? Et Xavier Bertrand ?

Il n’y a pas de secret. Damien et moi nous connaissons depuis longtemps. C’est un homme qui aime le club et c’est un vrai me?tropolitain. Nos relations sont cordiales me?me si nous pouvons avoir des avis diffe?rents.
Xavier Bertrand, je le connais moins bien. Quand une personne arrive a? un poste avec autant de responsabilite?s que le sien, il faut lui laisser le temps de s’occuper des priorite?s. un club de foot a be- soin du soutien de tous les politiques. Nous avons le me?me ro?le social qu’eux et nous pouvons e?tre comple?mentaires a? leurs actions. Aujourd’hui, les clubs de foot ne sont plus subventionne?s, heureusement. Me?me pour le centre de formation. Certains clubs de la re?gion en ont. Moi je suis partisan de la se?paration des pouvoirs. Je suis pour un football sans aucune de?pendance des pouvoirs publics et des subventions. Hormis bien su?r au niveau organisationnel. Économiquement, les pouvoirs publics n’ont pas d’autre ro?le que d’accompagner et de re?fle?chir. Quand on lit les re?sultats d’un match, on ne voit pas «le LOSC» mais «Lille» a rencontre? telle ou telle ville. Nous utilisons le mot ge?ne?rique de la capitale. Nous ne sommes donc pas une entreprise lambda, nous sommes extre?me- ment me?diatise?s et sommes des ambassadeurs de notre ville.

Que vous inspire la redevance imposée par l’UEFA aux commerces installés autour du stade pour les matches de l’Euro 2016 ?

Quand des socie?te?s ont la chance d’organiser des manifestations sans en avoir les frais, c’est un re?ve absolu. Si tous les joueurs e?taient paye?s par d’autres, le proble?me ne serait pas le me?me. Entre la FIFA et l’UEFA, on est sur de l’abus de pouvoir et un non-respect des re?gles de concurrence qui frise le scandale, mais personne n’ose y toucher.

 

La DNCG montre tous les ans que les comptes du football franc?ais sont dans le rouge. Va-t-on sortir du tunnel ou le modèle est-il structurellement déséquilibré  ?

Le mode?le du football franc?ais n’est pas e?quilibre? parce que certains de?cideurs n’ont pas fait les bons choix. Pourquoi le football anglais qui, avec le hooliganisme le plus prononce? dans les anne?es 80, e?tait une catastrophe e?conomique, s’est transforme? rapidement en le plus beau spectacle de football offert sur la plane?te ? Parce qu’il y a eu des de?cisions e?conomiques tre?s intelligentes et volontaristes. Un ope?rateur de te?le?vision payante a de?cide? de surpayer un championnat avec la vision que c?a serait un de?veloppement formidable. Nous avons connu une premie?re e?poque ou? nos diffuseurs ont eu la me?me attitude mais ils n’ont pas compris qu’en de?veloppant leur produit phare ils de?velopperaient le spectacle et leur entreprise. Le football n’est pas fait pour gagner de l’argent ; il ne peut qu’e?quilibrer ses comptes. Le principe, c’est d’offrir le plus beau spectacle possible avec le talent des joueurs. Ce qui est rare est cher. La concurrence est fe?roce. Quand vous n’avez pas fait ce choix la? et que vous avez re?duit vos investissements, vous n’obtenez plus le bon e?quilibre entre qualite? du championnat et de?veloppement de vos clients. Je n’imagine pas que la te?le?vision payante ne comprenne pas rapidement que pour son seul produit inimitable, incopiable, infalsifiable, populaire et moteur d’abonnements, elle devra a? un moment payer le vrai prix, celui qui fera qu’elle gardera ses abonne?s.

Le mercato fait aussi partie des équilibres économiques et vous oblige parfois à vous séparer de joueurs pourtant importants...

Notre e?quilibre e?conomique ne nous permet pas de boucler un budget sans comple?ment de recettes, obtenues par des cessions de contrats de joueurs. Notre plan de marche fonctionne parce que le club est performant en formation et nous permet de re?aliser des plus-values. Ce sont les e?quilibres du football franc?ais hormis pour le PSG et Monaco. Nous vendons des joueurs et nous avons beaucoup d’acheteurs. A nous d’e?tre le plus performant possible. De toute fac?on, si nous ne retenions pas les joueurs, ils partiraient. Si je voulais empe?cher Sofiane Boufal de partir en lui disant « tu restes encore une anne?e », je serais oblige? d’augmenter son salaire au niveau des propositions faites par la concurrence, sachant que malgre? cela il pourrait refuser. Les talents sont rares, donc chers et recherche?s. Quand vous voyez que la dernie?re e?quipe anglaise gagne 2,5 fois plus en droits de te?le?vision domestique par rapport au premier club franc?ais, vous avez compris que l’e?cart e?conomique est monstrueux. Le LOSC gagne environ 30M€ de droits te?le?vise?s. Pour le dernier club anglais, la somme s’e?le?ve a? 95 M€.

Quels sont vos liens avec les entreprises régionales notamment en terme de sponsoring ?

Nous avons beaucoup de progre?s a? faire. C’est tre?s complique? car il faut essayer d’e?tre performant sur tous les niveaux. Nous avons eu une pe?riode ou? nous nous sommes beaucoup occupe?s de notre de?veloppement et pas assez de notre entourage. Nous avons un e?norme travail de reconque?te de nos partenaires a? accomplir.

Pourtant à votre arrivée vous avez rencontré beaucoup de dirigeants...

Ce n’e?tait pas mes contacts personnels. J’assume ma qualite?  “d’expatrie?” puisque j’habite Paris et que je ne peux pas e?tre tre?s souvent dans la capitale des Flandres pour faire des rencontres. Nous travaillons aujourd’hui a? retisser les liens indispensables entre toutes les entreprises de la re?gion qui doivent aussi e?tre fie?res de nous. Pour cela, nous devons faire attention a? notre client, que ce soit un client occasionnel ou un client « important ». Si nous ne le traitons pas correctement, il peut e?tre de?c?u et s’en aller. A nous de nous ame?liorer. Cela passe par la cre?ation de points rencontre au stade, qui ne doit pas e?tre seulement un lieu de spectacle mais aussi un lieu de vie. Tout comme a? Luchin ou? nous devons e?tre encore plus ouverts pour recevoir des se?minaires ou proposer des e?ve?nements culturels par exemple. Nous devons cre?er autour du club un environnement ou? les gens se sentent naturellement partenaires.

Les salaires des grands patrons sont souvent comparés à ceux des footballeurs. Que pensez-vous de la polémique sur la hausse de revenus de Carlos Tavares ?

Si on paye le talent, c’est parce qu’il rapporte. Dans le cine?ma, un de mes me?tiers, on ne parle pas du salaire des acteurs. Quand le conseil d’administration ou le conseil de re?mune?ration d’une en- treprise cote?e de?cide de payer cher un dirigeant, c’est un choix. Je trouve acerbe et un peu re?tro de dire qu’ils gagnent trop argent. Si les grands patrons allemands distribuent des primes im- portantes dans l’automobile a? chacun de leurs collaborateurs, c’est gra?ce aux performances de l’entreprise. Et l’entreprise c’est quand me?me aujourd'hui, sauf dans un syste?me archai?que et coope?ratif, le moteur du mode?le. Ibrahimovic gagne 17 M€ net par an. Certains y voient un scandale mais je pense qu’il les me?rite et qu’il les rapporte. Il paye beaucoup d’impo?ts, alors soyons heureux pour nos tre?soriers payeurs. C’est un scandale qu’il y ait une pole?mique sur Tavares, Ghosn, Pierre, Paul ou Jacques ou le patron de l’Ore?al. Moi c?a ne m’inte?resse pas. Les actionnaires ont le droit de re?fle?chir, ils ont une assemble?e ge?ne?rale pour s’exprimer, il y a un comite? des re?mune?rations et c’est a? ces gens-la? de faire leur job. Pour le cas de Carlos Tavares, sa re?mune?ration doit e?tre juste puisqu’il fait avancer son entreprise. Je n’ai aucun proble?me avec le prix des compe?tences. Il en va de me?me pour le club.

Le foot a été dans le viseur avec la taxe des 75% au dessus du million d’euros...

C’est une erreur. Je peux le redire avec autant de franchise aujourd’hui qu’au moment ou? ils ont invente? cette a?nerie antie?conomique et antifiscale. Je suis un tre?s bon citoyen et pas ge?ne? de payer mes impo?ts a? condition qu’ils ne tuent pas l’impo?t et qu’ils ne soient pas confiscatoires. La taxe des 75% e?tait confiscatoire car elle a e?te? paye?e par les clubs sur des contrats qui e?taient de?ja? signe?s et sur lesquels nous ne pouvions rien modifier. Autre conse?quence, une grande partie des talents franc?ais du cine?ma se sont expatrie?s gra?ce a? cette invention ge?niale. Tous ceux qui sont a? l’e?tranger ne paient pas d’impo?ts, c’est re?ellement une cre?tinerie qui n’a rien apporte? a? l'e?tat.

Marc Coucke a pris 5% du LOSC il y a 18 mois. Quel en est l'intérêt ?

Il n’y a pas de petits actionnaires. Marc  est un personnage extre?mement inte?ressant avec qui j’ai un dialogue permanent. Il est tre?s inte?resse? par le club et a? son investissement. C’est un moteur. C’est important d’avoir des personnes avec qui e?changer. C’est un me?tier ou? on est tre?s solitaire malgre? des collaborateurs de grande compe?tence. Marc m’aide a? prendre des de?cisions de par sa grande connaissance des affaires et en particulier du monde du ballon rond.

Quel regard portez-vous sur les déboires du Lille Métropole Rugby ?

C’est e?tonnant ce qui s’est passe?... Bien entendu je n’ai pas le temps ni les moyens ni les connaissances pour m’inte?resser au rugby mais une me?tropole comme Lille devrait avoir un grand club de rugby. On devrait y re?fle?chir et les collectivite?s pourraient avoir un ro?le de rassembleur. Cette anne?e, nous avons repris un club de football fe?minin en D2. Je crois beaucoup a? l’avenir du football fe?minin, porteur de valeurs dont on a besoin dans ce sport et qui peut e?tre un merveilleux ambassadeur du club. Il devrait aussi y avoir sur la me?tropole plusieurs disciplines phares ou en devenir et nos investisseurs re?gionaux devraient y participer. Malheureusement nous n’avons pas de partenaire lillois hormis le Cre?dit Mutuel Nord Europe. C’est un partenaire de longue date qui a e?te? le premier a? croire au projet quand je suis arrive?. Tous les autres m’ont rec?u tre?s poliment...

A une époque, on avait évoqué que les grandes familles du Nord s’emparent du naming ?

Je crois au Nord qui de?veloppe ses valeurs et qui les partage. Le sport de haut niveau est aujourd’hui un formidable vecteur de communication. Nous sommes une entreprise de?finitivement re?gionale. Je ne voudrais pas qu’un jour une multinationale s’empare de nos valeurs me?tropolitaines. J’ai beaucoup de respect pour tous ces investisseurs e?trangers mais ce n’est plus tout a? fait la me?me chose. Je crois fermement que l’avenir ce sera les entreprises qui se fe?de?reront autour de grands sujets me?tropolitains comme cela a e?te? fait a? Lyon et dans d’autres me?tropoles. Cela me ge?ne un peu de savoir que Manchester United appartient a? un Ame?ricain et Manchester City a? un Saoudien. Ce n’est pas une critique. Quand on n'a pas les moyens ou d’autres solutions... Ce n’est pas un appel du pied que je lance. C’est le discours que je tiens depuis mon arrive?e. Je n’ai pas encore beaucoup d’echo !

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