Purina croque la croissance en superpremium

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[caption id="attachment_33157" align="alignleft" width="400"] Le député Daniel Fasquelle coupe le ruban lors de l'inauguration[/caption]

 

Il y a des candidatures plus discre?tes que l'Idex, mais largement strate?giques aussi. Quand Purina a interroge? ses diffe?rents sites de production pour lancer la nouvelle gamme superpremium One, c'est le site de Marconnelle, dans le Pas-de-Calais, qui a remporte? la mise. un investissement majeur vient d'y e?tre consenti, de plus de 60 M€, entre 2014 et 2016, inaugure? ces derniers jours. Avec les ateliers d'enrobage implante?s juste auparavant pour un investissement de 27M€, c'est un total de 90M€ qui a e?te? mobilise? sur cette usine de croquettes, a? commencer par une grande tour de me?lange (pre?paration des farines) qui double les capacite?s de la pre?ce?dente, et une nouvelle ligne de production dote?e de 4 extrudeuses. Les effectifs restent stables a? 300 salarie?s. Andre?a Sutti, directeur du site, voit dans ce programme la reconnaissance du niveau d'engagement de ses e?quipes ainsi qu'un atout important : l'unite? dispose de son propre centre de distribution, qui livre directement les clients, a? 80% en France, 20% en Europe du Nord.

L'usine vient donc de monter un gros e?chelon, qui la placera au premier rang du podium europe?en des 8 usines de Purina Petcare en croquettes se?ches en Europe de l'Ouest.
Elle passe d'un volume annuel de 200 000 tonnes a? un potentiel de 250 000 a? 300 000 tonnes, avec un contenu a? beaucoup plus forte valeur ajoute?e. A terme, le quart de cette production sera de?volu a? la nouvelle gamme One pour les chats, dont le succe?s commercial se mesure en croissance a? deux chiffres tous les ans.
La marque de Purina est d'ailleurs leader du secteur en France de tre?s loin, avec 45% de parts de marche?. « Aujourd'hui, on est arme?s pour les prochains 15 ou 20 ans au plan technologique », se fe?licite le directeur italien. Qui laisse entrevoir d'autres investissements industriels d'ici a? 2022 pour renouveler les lignes plus anciennes de gammes premium. « Mais ce ne seront que quelques millions d'euros », sourit-il sans de?voiler le montant pre?cis Olivier Ducuing

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