À LA CROISÉE DE TOUS LES ENJEUX DE LA FILIÈRE HALIEUTIQUE

Baisse des quotas, interdiction de rejet des captures indésirées... Depuis les années 90, l'équation se complique pour les marins-pêcheurs et les transformateurs. "La seule solution est de travailler à une meilleure revalorisation des produits. cela passe par des démarches de qualité et de labellisation", explique Thierry Missonnier, directeur de ce pôle qui regroupe 120 entreprises dont 66 originaires des Hauts-de-France. Depuis sa création, Aquimer aura labellisé 131 projets. Sa mission ? Accompagner les porteurs en mobilisant les différentes sources de financement et la matière grise en région Hauts-de-France ou ailleurs. Par exemple pour mettre au point une gamme de biscuits à base de produits de la mer. "Nous sommes sur un marché très demandeur. La demande progresse de 3% tous les ans. elle est supérieure à l'offre. Nous sommes sur tous les nouveaux modes de consommation. La filière doit faire de la r&D appliquée", affirme Thierry Missonnier.

Parmi ses grandes thématiques : la valorisation des arêtes et autres coproduits de la mer. Son impulsion a permis de structurer une filière, notamment avec la coopérative Copalis. La matière est ainsi réduite en poudre pour être réutilisée en aliments pour l'aquaculture ou sous forme de collagène pour la cosmétique. Ou d'autres projets autour de la valeur nutritionnelle des poissons.