API croque Languedoc Restauration

Mons-en-Baroeul. Le groupe familial de restauration collective prend la majorité du Montpelliérain, très implanté dans l'ex-Languedoc-Roussillon.

 

C'est une première pour le numéro quatre français de la restauration collective. Api Restauration, qui s'est beaucoup développé par acquisitions à l'étranger, notamment en Allemagne, n'avait jamais procédé à des croissances externes en France. C'est chose faite avec la prise de contrôle de Languedoc Restauration.

Cette société créée en 2006 par Jean-Marc Neyrand et Philippe Casanova s'est fortement développée dans les trois univers de la restauration collective : scolaire, entreprises et santé, autour d'une cuisine axée sur les produits locaux. Elle est particulièrement présente dans le Gard, l'Hérault, l'Aude et les Pyrénées-Orientales. Api Restauration est déjà largement présent dans cette région mais va garder l'identité de Languedoc-Restauration dont l'image est très bonne et dont les dirigeants restent en place hormis un départ en retraite. « La société reste sous son nom, je crois à l'identité régionale. Nous ne voulons pas être une grosse société qui met son nom partout », explique Damien Debosque, dirigeant du groupe nordiste avec sa sœur Béatrice. En revanche, les outils et technologies de gestion seront unifiés. Languedoc Restauration réalise un chiffre d'affaires de quelque 15 M€, en croissance annuelle de l'ordre de 10%, avec 220 salariés.

Api Restauration, de son côté, affiche cette année un chiffre d'affaires de 720 M€ (dont 15% à l'international), au-delà du chiffre de 2019, avec 9 500 personnes. « On a retrouvé notre croissance », se félicite Damien Debosque qui souligne qu'en dépit d'un exercice 2020 difficile dans son secteur, l'entreprise a pu compenser partiellement le recul de la restauration en entreprises par l'activité scolaire et dans l'univers de la santé. « Pour 2021, deux moteurs fonctionnent bien, le scolaire et la santé et on a encore un moteur à – 30%, dans l'entreprise », note le dirigeant