Arc International : Patrick Puy évoque de possibles licenciements

Arrivé en septembre dernier à la tête du groupe verrier, Patrick Puy livre ce matin dans le quotidien régional son plan de bataille pour redresser la barre. Avec un délai supplémentaire d’un an pour rembourser 20 M€ d’emprunts, le nouveau président se donne six mois pour engager des discussions avec un ou plusieurs nouveaux partenaires. La famille Durand pourrait alors céder la majorité du capital. Il affirme avoir reçu « une quinzaine de marques d’intérêts » de la part d’industriels ou financiers. Les nouveaux actionnaires devront apporter dans l’escarcelle 150 millions d’euros, une somme indispensable pour financer le développement du groupe qui doit par ailleurs faire face à une dette de 360 M€. Patrick Puy vise trois domaines que sont « la redynamisation des ventes et des marques ; la modernisation en matière de packaging et de décor aux Emirats et en Russie et la redynamisation d’Arques en matière d’automatisation ».

Le président évoque également la possibilité de licenciement pour l’usine nordiste qui emploie actuellement 5 700 salariés. Pour lui, « il est clair qu’il y a un sureffectif » qu’il va falloir résoudre. Grâce aux départs à la retraite. 3000 personnes partiront d’ici 12 ans. S’il explique qu’il « ne pourra pas faire tourner le site d’Arques avec 2700 personnes », le mot licenciement est tout de même lâché. Une option envisagée pour adapter rapidement l’entreprise (après 2014), comme « un plan amiante ou l’acceptation d’une moindre rentabilité sur le court terme », annonce t-il.