Archipelia appuie sur l'accélérateur

Villeneuve d'Ascq. Le spécialiste de l'ERP en mode cloud espère doubler tous les ans d'ici à 2025.

 

"On a vécu en mode marmotte pendant 15 ans », sourit Bruno Watine, fondateur d'Archipelia (photo). La fin de l'hibernation est clairement venue pour celle qui fut longtemps pionnière en matière de solution ERP hébergée en mode SaaS, proposant tout à la fois l'édition logicielle, l'intégration, et l'hébergement. Pendant 10 ans, la structure est restée essentiellement orientée sur la R&D, avec une équipe de 4 personnes en développement, tout en bénéficiant de la présence du navire amiral, la société Golden Eyes. Bruno Watine a revendu cette dernière en 2017, et s'est focalisé depuis sur Archipelia. Avec un coup de booster lié à la période Covid, qui a convaincu beaucoup d'acteurs de se tourner vers la solution du cloud, permettant une gestion des données à distance de manière très facilitée. L'effectif est monté dans le même temps à 15 personnes en 2021 puis 30 cette année. Et les perspectives de l'entreprises sont intenses : Archipelia compte une quarantaine de clients actifs (parmi lesquels Adeo, Meo-Fichaux ou encore Sofap) et en rentre 10 de plus par an aujourd'hui. Elle a recruté deux nouveaux intégrateurs en 2022 (au Congo et en Nouvelle-Calédonie) et a de gros espoirs dans un autre territoire d'outre-Mer.

Une dynamique qui doit permettre de doubler l'activité chaque année à partir des 2 M€ espérés en 2023 (contre 1,4 M€ en 2021) pour atteindre les 8 M€ de chiffre d'affaires à horizon 2025, vise Bruno Watine. Une ambition commerciale possible si la société parvient à recruter les talents nécessaires, un goulet d'étranglement particulièrement sensible dans le secteur. Archipelia cherche aujourd'hui un data scientist, un mathématicien-statisticien, cinq chefs de projets et cinq développeurs. D'autant plus que la pme veut se développer dans deux nouvelles directions, l'IA avec la mise en œuvre de nouveaux algorithmes, mais aussi l'empreinte carbone.

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