Avec Fred, les boulangeries Sophie Lebreuilly grossissent de 50%

Etaples. Plus d'un an après avoir ouvert son capital au fonds French Food Capital, l'enseigne passe à 35 boulangeries avec cette croissance externe sur la côte d'Opale.

 

13 boulangeries dont une 100% bio à Boulogne-sur-mer, 80 salariés et 5 M€ de chiffre d'affaires : c'est tout le réseau de boulangeries Fred qui rejoint l'aventure des boulangeries Sophie Lebreuilly, débutée en 2014. Cette acquisition est la première à intervenir après le reclassement de capital intervenu fin 2020: le fonds French Food Capital prenait alors la majorité des parts, au côté des actionnaires historiques (dont Finorpa et Generis), avec l'intention affichée d'une expansion importante. Première étape franchie donc avec le réseau Fred dont le dirigeant Frédéric Gambart, approchant l'âge de la retraite, trouve ainsi une belle solution de pérennité. Mieux, il intègre le comité de direction de Sophie Lebreuilly dont il va accompagner notamment la partie recherche-développement. « Tous nos sites sont ultra-complémentaires. Ce sont deux belles  histoires d'entrepreneurs et deux familles de la Côte d'Opale », se réjouit Olivier Lebreuilly, qui affiche au compteur, à l'issue de l'acquisition, 35 boulangeries, dont trois hors des Hauts-de-France. Soit une croissance de 50% d'un coup. Le dirigeant, au côté de son épouse Sophie, confirme l'ambition d'arriver au cap symbolique des 100 boutiques à horizon 2026, en actionnant trois leviers : la croissance externe, le développement organique du réseau, et le développement des franchises. Cette année, Sophie Lebreuilly compte 4 à 5 projets d'ouverture, qui devraient porter sa trajectoire de chiffre d'affaires autour de 25 M€. Le groupe compte à ce jour 350 fiches de paie.

Le modèle des boulangeries Sophie Lebreuilly fonctionne bien, entre boulangerie classique, restauration et salon de thé, sur des magasins de 350 mètres carrés en moyenne, en ciblant plus spécialement les territoires semi-ruraux.

Pour autant, Olivier Lebreuilly s'inquiète de l'impact très fort de l'inflation sur son métier, qui pèse à la fois sur les matières premières, en hausse de 8 à 15% en moyenne, mais aussi sur les matériaux de construction, qui impactent les programmes de rénovation ou modernisation de 10% en moyenne.