Bic prépare l'avenir du crayon dans le Pas-de-Calais

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Les services de communication étaient sur les dents le 23 octobre dans l'usine Bic de Samer, près de Boulogne. Tant de journalistes chez un champion de la discrétion, c'est stressant. Mais le jeu en valait la chandelle, et d'ailleurs le ministre de l'action publique Gérald Darmanin avait fait le voyage pour saluer « une entreprise familiale qui a choisi de rester en France ». Bic fabrique dans le Boulonnais depuis des décennies des porte-mines, des bic et autres feutres, et est engagée dans un transfert de ses activités de Boulogne-sur-Mer, dans une usine devenue obsolète, vers un site ultra-moderne à Samer. Pas question pour le groupe de délocaliser dans l'une ou l'autre de ses autres unités au Mexique ou au Brésil, pourtant moins chers. «Le nouveau site confirme l'ancrage historique du groupe dans la région, qui a vu naître les premiers ateliers de Conté », relève Gonzalve Bich (photo), directeur général adjoint et petit-fils du célèbre baron Bich, qui souligne que Bic fabrique en France 50% de la production mondiale, alors que le marché français n'en consomme que 8%. Deux nouveaux bâtiments ont été construits – soit 18 000 m2 de surfaces, portant le total à 30 000 m2, pour un investissement de 13,5 M€. Le parc machines a été enrichi, mais le groupe ne communique ni leur nombre ni l'investissement. Et un ultime bâtiment de 6000 m2 programmé en 2019 viendra clore le programme Samer 2020 appelé à transférer l'intégralité des productions de Boulogne.

Le site représentera alors une des plus grosses usines du groupe -qui en compte 27 dans le monde, avec 250 salariés, la production de 500 millions de crayons Evolution, 200 millions de Bic Matic et 120 millions de feutres. Mieux, l'unité du Pas-de-Calais deviendra centre d'expertise mondial du groupe en matière de produits graphites et de coloriage.

O.D

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