Bouygues réalisera la nouvelle cité administrative de Lille

La future cité administrative, qui s'étendra sur 38 500 m2 de plancher à la porte des postes, sera constituée de 5 bâtiments reliés par une rue intérieure - : © VIZE / Valode et Pistre – Coldefy La future cité administrative, qui s'étendra sur 38 500 m2 de plancher à la porte des postes, sera constituée de 5 bâtiments reliés par une rue intérieure - : © VIZE / Valode et Pistre – Coldefy

 

 

La cité administrative du XXIe siècle prend forme à Lille. Le jury de ce projet majeur a tranché mi-juin en faveur du dossier présenté par Bouygues Bâtiment Nord Est, au détriment de Sogea Caroni et Rabot Dutilleul.

 

La nouvelle cité administrative de Lille est un chantier stratégique pour l'Etat en région, dont l'actuel site, en face de Lille Grand Palais était devenu complètement obsolète. L'Etat va mobiliser quelque 150 M€ dans cette opération de plus de 38 000 m2 de surface de plancher.Bouygues Bâtiment Nord Est évoque de son côté un chantier de 107 M€ sr son périmètre, dont 99,8 M€ pour Bouygues seul L'ensemble, qui s'inscrit dans une démarche globale de requalification urbaine de Lille Sud autour de la porte des Postes, se présentera sous la forme de 5 bâtiments en U aux ailes « gradinées ». Les bâtiments sont homogènes dans le concept mais légèrement variés dans leur forme pour éviter toute monotonie. Ils seront reliés par une rue intérieure ponctuée de cafétérias. Parmi les autres acteurs de la candidature Bouygues figurent notamment Valode & Pistre, Coldefy, Vp design, SLA, Berim ou encore ELAN.

Pas moins d'une petite vingtaine de services de l'Etat y seront regroupés, parmi lesquels la DRAAF, la direction régionale de l'économie, de l'emploi, du travail et des solidarités, le rectorat, l'IGPN ou encore l'école nationale des finances publiques ou le CROUS. Au total, la nouvelle cité administrative est calibrée pour accueillir 2 000 agents.

Un des plus gros chantiers immobiliers de l'Etat  

L'Etat a lancé en 2016 une réflexion sur l'avenir de sa cité administrative, construit dans les années 50-60, et à l'architecture massive. L'option de sa réhabilitation avait été écartée, car aussi coûteuse qu'une construction neuve, mais pour un résultat qui eût été inférieur aux standards tertiaires actuels. Le nouveau site, qui évite les contraintes des immeubles de grande hauteur, permet aussi à l'Etat de s'appliquer à lui-même les exigences environnementales qu'il décide par ailleurs. Ce chantier immobilier civil est annoncé comme l'un des plus gros de l'Etat en France.