Les brasseurs nordistes, à leur tour, réclament justice

"Notre filière brassicole se trouve depuis mars dernier dans une situation particulièrement préoccupante qui ne cesse de s’aggraver », estime Vincent Bogaert, président des Brasseurs des Hauts-de-France. "Notre filière brassicole se trouve depuis mars dernier dans une situation particulièrement préoccupante qui ne cesse de s’aggraver », estime Vincent Bogaert, président des Brasseurs des Hauts-de-France.

Le monde régional de la bière, qui emploie quelque 10 000 personnes au sens large, en appelle à des mesures d'urgence pour assurer sa survie.

24 heures seulement après les fournisseurs du secteur CHR (cafés-hôtels-restaurants), c'est le monde des brasseurs régionaux qui sonne à son tour l'alarme. Confrontés à l'interdiction d'ouverture des cafés, bars et restaurants, les producteurs de bière déplorent des conséquences catastrophiques, en terme de chiffre d'affaires, de trésorerie, de fragilisation de leur clientèle, sans compter un accès « très difficile » aux aides mises en place. Jugeant leur secteur d'activité « stigmatisé » alors que le reste des commerces est rouvert, les brasseurs en appellent à bénéficier des aides à hauteur de 20% du chiffre d'affaires, la prise en charge « réelle » du chômage partiel, l'exonération des charges patronales tant que le chiffre d'affaires n'a pas retrouvé 80% du niveau d'avant crise, et un report sans frais et automatique des échéances bancaires. La filière juge « qu'il s'agit désormais d'une question de survie ».

« Compte tenu de notre grande dépendance aux secteurs des cafés-restaurants, de l’événementiel et du tourisme, notre filière brassicole se trouve depuis mars dernier dans une situation particulièrement préoccupante qui ne cesse de s’aggraver », estime Vincent Bogaert, président des Brasseurs des Hauts-de-France (photo), qui rappelle que le secteur fait travailler pas moins de 10 000 personnes en région.

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