Carlier Plastiques & Composite entre dans le giron d'Innercap
Après avoir fait l'acquisition l'an dernier du lillois Rémanence (produits cosmétiques), la start-up financière Innercap s'offre cette fois un bel acteur industriel du Pas-de-Calais, à travers le numéro deux français du panneau composite.
Après la cosmétique, la plasturgie. La jeune start up fi- nancière Innercap poursuit ses acquisitions en Hauts-de- France. En 2021, elle reprenait la société de produits pour la peau et les cheveux et de compléments alimentaires Rémanence (10 M€ de ventes). Cette fois, il s'agit d'un acteur plus important, Carlier Plastiques & Composites, basée à Calonne-Ricouart (62). Créée en 1957, l'entreprise compte plus de 100 salariés pour un chiffre d'affaires de quelque 30 M€. Elle conçoit et produit des panneaux composites pour la carrosserie industrielle, essentiellement à destination des remorques de camions. Les deux dirigeants, gendres du fondateur partaient successivement en retraite : une belle opportunité pour Innercap de prendre la majorité du capital, au côté d'un autre investisseur, Entrepreneur Invest. Suivant son modèle original, Innercap prend la main sur des Pme avec pour objectif de les doper par la digitalisation et l'innovation. Polexandre Joly, co-fondateur d'Innercap, explique que Carlier dispose d'un soubassement d'activité très solide dans le segment du camion bien moins affecté par la crise, et « offre beaucoup de possibilités de digitalisation » : ERP, CRM, maintenance prédictive notamment. Confiée à la direction de Damien Martel, un ingénieur de 48 ans, ancien CEO de chez Dourdin, Carlier va aussi chercher l'innovation technologique. Une première voie pourrait être le développement de panneaux composites en bois recyclé.
En parallèle, la nouvelle direction envisage déjà d'utiliser les bâtiments de 10 000 m2 pour installer en toiture des panneaux photovoltaïques. De quoi abaisser la facture électrique et améliorer le bilan carbone.
Ces articles peuvent également vous intéresser :
Le bureau lillois persiste et signe avec un énième record
Après un premier trimestre déjà digne d’une prouesse, le marché tertiaire lillois poursuit sur sa lancée et se targue cette fois d’un semestre sans équivalent. Meilleure performance des régions françaises, hors Île-de-France.
Monsieur Jean : la table lilloise de Marc Meurin placée en redressement judiciaire
L’établissement, situé rue Pierre Mauroy depuis sa création en 2010, emploie 17 personnes.
Lesaffre acquiert une biotech californienne
Lesaffre acquiert Recombia Biosciences, une biotech américaine dont il était déjà partenaire et dont la technologie permet d'accélérer à haut débit le développement de nouvelles souches.
Euratech : Koussée Vaneecke prend la suite de Nicolas Brien par intérim
Après la mise à l'écart de Nicolas Brien, une présidente du directoire par intérim prend sa suite.
Résultats : Soupe à la grimace pour Damartex
Grosse déconvenue pour Damartex au titre de l'exercice 2021-2022, avec le retour des pertes et un plongeon de l'Ebitda.
Menissez cède la majorité des boulangeries Louise à Teract
La holding familiale de Laurent Menissez cède les deux tiers du capital du réseau de boulangeries Louise, fondé il y a 10 ans, et qui pèse déjà 1 800 salariés pour 88 M€. Et qui devrait doubler très rapidement avec l'adossement à son nouvel actionnaire Teract et devenir ainsi le numéro deux français.
La Banque Populaire du Nord se dote d'une foncière
La BPN lance sa première foncière d'une capacité de 65 M€, qui investira majoritairement en Hauts-de-France.
Jérôme Bodel, nouveau directeur TER des Hauts-de-France
Le numéro 2 du TER Hauts-de-France assurait l’intérim depuis le départ de Frédéric Guichard début juillet. Sa nomination à la tête du service a été confirmée le 5 septembre.
Nosoli (ex-Furet du Nord) : Pierre Coursières passe son flambeau de président
Le groupe Nosoli, né du rachat du sudiste Decitre en 2019 par le Furet du Nord, voit son capital se réorganiser et sa gouvernance évoluer. Pierre Coursières transmet en effet l’ensemble de ses mandats à Cyril Olivier, Dg depuis 2021.
Le patron d'Euratech doit être révoqué ce vendredi
Les actionnaires d'Euratechnologies doivent se prononcer le 2 septembre sur la révocation de son dirigeant depuis juillet 2021, Nicolas Brien. Martine Aubry, présidente du conseil de surveillance, pointe « un comportement managérial hautement préoccupant ».
