Ciel & Terre s’engage pour l’égalité des chances

Degàd,Anass Ouadif, étudiant Centrale Lille, bénéficiaire du programme Emergence au côté de Tiphaine Duquesnes, manager du programme Emergence à l'Areli, et Alexandre Zakariya, R&D Engineer Ciel & Terre International. Degàd,Anass Ouadif, étudiant Centrale Lille, bénéficiaire du programme Emergence au côté de Tiphaine Duquesnes, manager du programme Emergence à l'Areli, et Alexandre Zakariya, R&D Engineer Ciel & Terre International.

Des salariés du spécialiste du solaire flottant parrainent depuis trois ans des étudiants de milieux modestes, grâce au programme Emergence de l’Areli.

Quand on croise le parrain et le filleul au siège de Ciel & Terre en métropole lilloise, on sait qu’ils ne se sont pas choisis par hasard. Les connivences sont nombreuses entre Anass Ouadif, 19 ans, bachelier lauréat du programme Emergence et Alexandre Zakarya, 24 ans, ingénieur R&D : une enfance dans un quartier populaire, des passions sportives, et une soif de réussite. Cet accompagnement va durer cinq ans. Le parrain sera toujours là pour des conseils d’orientation, la découverte entrepreneuriale ou en cas de coup dur. C’est aussi une enveloppe accordée par l’entreprise : 20 K€ sur cinq ans (avec possibilité de défiscaliser). Elle co-finance ainsi, avec le bailleur social Areli, les frais de scolarité de Centrale Lille qu’Anass Ouadif a pu intégrer en septembre : « Je ne pensais pas pouvoir rentrer dans une telle école. Mes parents - bien qu’attentifs à mon cursus scolaire - n’avaient pas le réseau et les moyens, pour m’aider dans mes choix. » C’est là qu’intervient l’Areli, véritable coup d’accélérateur estudiantin.

Pour l’entreprise Ciel & Terre, cet accompagnement reflète les valeurs des deux co-gérants, que souligne Alexandre Zakarya : « Notre fondateur Bernard Prouvost est roubaisien. Il a vu évoluer sa ville, de l’âge d’or du textile à la crise. Dès que son entreprise est devenue pérenne, il a tout de suite eu envie de participer à l’essor social de sa région. Alexis Gaveau, notre président, l’a alors soutenu. » Il faut dire que la PME d’une centaine de salariés est maintenant sur les rails, avec un chiffre d’affaires en forte croissance de 42 M€ en 2017 (contre 12M€ en 2015). Depuis 2012, date de sa spécialisation dans le solaire flottant, près de 300 MWc (mégawatts-crête) ont été installés sur divers plans d’eau du monde entier, grâce à une technologie brevetée Hydrelio (panneaux solaires posés sur des flotteurs plastiques industrialisés, photo) que le parrain a bien sûr présentée à Anass, dès leur première rencontre.

Rapport d'activité trimestriel

Il ne faut pas occulter les échecs : « On en compte cinq par an sur les 250 étudiants que nous accompagnons. Mais le parcours reste sélectif : les lauréats sont des bacheliers avec mention, boursiers du crous et passent au préalable plusieurs entretiens. Puis, pendant les cinq ans, ils doivent nous fournir trimestriellement un rapport d’activité », souligne Tiphaine Duquesnes, manager du programme Emergence qui a distingué 700 lauréats depuis 15 ans. 450 sont diplômés et travaillent comme directeurs de cliniques, DAF, chercheurs, ingenieurs... Les autres sont étudiants, issus des métropoles lilloise et dunkerquoise, accompagnés par 54 entreprises (certaines en accueillent plusieurs).

C’est un budget annuel de 800 K€, dont 600 K€ financés par les entreprises et autres partenaires, 200 K€ par l’Areli. Chaque année, le challenge est à renouveler comme conclut notre représentante de l’Areli : « Il s’agit de convaincre de nouvelles sociétés pour tenter d’accompagner près de 50 jeunes motivés. sept ont déjà accepté, comme Décathlon, In- noVent, PWc, EDF Gravelines...; nous avons jusque juin pour boucler le projet. »

Ces articles peuvent également vous intéresser :

Crédit : Renault
Publié le 27/11/2018 Julie Kiavué Entreprendre

Voiture autonome : la technologie freinée par le juridique

Les recherches technologiques avancent, mais la législation piétine autour du sujet épineux de la responsabilité. Au grand dam des professionnels de l'automobile.

Gecco met au point son biodiésel à base d'huile de friture dans les laboratoires de l'Université de Lille. Crédit : Gecco
Publié le 27/11/2018 Julie Kiavué Entreprendre

Entreprises et Université de Lille : l'union sacrée pour Rev3

Ensemble, elles développent des projets en lien avec la Troisième Révolution Industrielle. Avec la volonté affichée de créer une chaire entreprise.

Ligne 7 en séminaire avec ses partenaires québécois de la société de distribution Maison 4:3.
Publié le 26/10/2018 Julie Kiavué Entreprendre

Ligne 7 s'installe à Pictanovo

Les quatre associés de la société cinématographique ont quitté Paris pour l'implanter chez nous. Premier objectif : développer !

Thierry Gautier (Cevino Glass), Christophe Lesbroussart (Seibo), Isabelle Taranne (Cabinet BDL), Pascal Lefort (Caisse d’Épargne Hauts de France) et Olivier Ducuing (ECO121).
Publié le 26/10/2018 Entreprendre

LBO et croissance externe : comment bien anticiper ?

Notre Club Experts s'est réuni à Valenciennes sur ce temps fort de la vie de l'entreprise.

Cutii et son fondateur Antoine Bataille.
Publié le 26/10/2018 Julie Kiavué Entreprendre

Cutii : le nouvel assistant des personnes âgées

Conçu par la société Care Clever, ce robot mobile espère retarder l’entrée en Ehpad de ses utilisateurs.

Publié le 26/09/2018 Julie Kiavué Entreprendre

Saneco tisse sa croissance dans le monde

Depuis 2017, la société dessine et exporte son linge de maison en lin made in France. L'international, stratégie historique, représente 80% de son chiffre d'affaires.

Publié le 26/09/2018 Julie Kiavué Entreprendre

Le e-learning monte en puissance

Les établissements sont toujours plus nombreux à proposer des formations en ligne. Parmi lesquels l'Edhec, qui vise 1 000 diplômés à distance par an à horizon 2025.

Damien Vandorpe, Dg de Floralys résidence, Christophe Itier, Haut commissaire à l’ESS, Gregory Lelong, vice-président de Valenciennes métropole, et Olivier Ducuing directeur de la rédaction d’ECO121.
Publié le 26/09/2018 Julie Kiavué Entreprendre

Entre vocation sociale et exigence de rentabilité, quel avenir pour l'ESS ?

Crédits publics en berne, demande sociale forte dans un cadre réglementaire toujours plus contraignant : le secteur de l'économie sociale et solidaire vit depuis des années un gros effet de ciseaux.

Damien Vandorpe, Christophe Itier, Grégory Lelong, invités du club Eco121 à Valenciennes, animé par O. Ducuing.
Publié le 07/09/2018 Julie Kiavué Entreprendre

Christophe Itier dévoile ses projets de réformes pour l'ESS

Le haut commissaire à l'Economie Sociale et Solidaire était l'invité d'honneur du dernier Club Eco121, le 6 septembre.

Publié le 24/08/2018 Julie Kiavué Entreprendre

M Naturellement s'invite à votre table... de bureau

Sébastien Wylleman et Bertrand Leclercq proposent aux professionnels un service traiteur de repas sains et équilibrés.

Tags: