Conjoncture : un bon mois de février, incertitudes pour mars

Le taux d’utilisation des capacités de production industrielle a de nouveau progressé. Il s’établit désormais à 78,35%, soit un niveau dépassant sa moyenne de long terme. Le taux d’utilisation des capacités de production industrielle a de nouveau progressé. Il s’établit désormais à 78,35%, soit un niveau dépassant sa moyenne de long terme.

Selon la dernière enquête de conjoncture de la Banque de France, l'activité s'est bien portée dans l'ensemble en février hormis la métallurgie et la chimie. L'emploi repart dans les services. Et les prix remontent partout.

 

La banque de France a livré son enquête mensuelle de conjoncture pour février. Dans la région, l'activité « s'est inscrite dans une dynamique de croissance ». L'industrie a gagné en vigueur de manière générale, mais avec quelques évolutions plus contrastées : industries métallurgiques et chimie ont reculé, tandis que l'agroalimentaire et surtout les secteurs caoutchouc-plastiques-verre sont reparties à la hausse. L'enquête fait mention de carnets de commande très satisfaisants et d'une demande bien orientée. Bien évidemment la guerre en Ukraine et la situation géopolitique suscitent une grande prudence, les industriels tablant seulement sur une stabilité de la production.

Du côté des services, l'activité s'est bien tenue en février, « confirmant la tendance favorable enregistrée depuis le début d'année ». Plusieurs secteurs connaissent même une vraie dynamique comme l'intérim, l'informatique et l'information-communication tandis que l'hébergement-restauration, très affecté pendant la crise sanitaire, « a connu un fort regain d'activité ». Les effectifs ont augmenté, le prix des prestations aussi, permettant aux trésoreries de se renforcer au point d'être jugées désormais correctes. Les chefs d'entreprise restent optimiste pour mars, et affichent une hausse de la demande dans tous les secteurs. Les besoins en personnel sont élevés, avec « d'importants recrutements » en vue. En parallèle, les prix des prestations seront réévalués.

Dans le domaine du bâtiment, la progression s'est poursuivie, tirée notamment par le gros œuvre. Les effectifs se sont renforcés, et on note une nette hausse du niveau des devis. Une évolution favorable avec une bonne tenue des carnets de commandes, mais qui «  se heurte à un contexte économique incertain, lequel conduit les chefs d’entreprise à annoncer une progression modérée de l’activité pour les prochaines semaines ».

L'étude est consultable sur le site de la Banque de France

 

 

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