Don de sang : Macopharma revendique son rôle de maillon essentiel

Lors de sa semaine RSE, Macopharma a entrouvert les portes de son usine tourquennoise. L’occasion de lever le voile sur son activité industrielle, capitale dans la chaîne du don de sang. Lors de sa semaine RSE, Macopharma a entrouvert les portes de son usine tourquennoise. L’occasion de lever le voile sur son activité industrielle, capitale dans la chaîne du don de sang.

Pour la deuxième année, le groupe a invité tous ses collaborateurs dans le monde a donner leur sang. Une opération qui doit permettre de sauver près de 1 200 vies.

La grande discrète se dévoile. Lors de sa semaine RSE, Macopharma a entrouvert les portes de son usine tourquennoise. L’occasion de lever le voile sur son activité industrielle, capitale dans la chaîne du don de sang, et sur son événement solidaire et collaboratif avec l’Etablissement Français du Sang (EFS). L’an dernier, alors que les banques de sang multipliaient les appels aux dons, le fabricant nordiste de kits de collecte de sang crée la « Blood Donor Day ». Une journée organisée sur ses trois sites — Tourcoing, Pologne et Tunisie — et durant laquelle il invite l’ensemble de ses partenaires et de ses 2 100 collaborateurs (dont 754 en région) à donner leur sang. Une initiative en résonance évidente avec l'activité de l'entreprise. La collecte du 31 mai dernier aura permis à l’EFS de récolter 388 dons. De quoi permettre de sauver pas moins de 1 164 vies ! « A cause de la pandémie, les confinements successifs et les divers protocoles sanitaires, l’EFS ne disposait plus que d’une semaine de stock de sang. Ce qui est dérisoire ! On souhaitait apporter notre aide, sensibiliser nos salariés et conforter notre mission au service de la vie, de la société », raconte Gauthier Caron, directeur scientifique de Macopharma.

Recul des dons pendant la Covid

Coté activité, Macopharma entend retrouver rapidement son niveau d’avant-crise. Habituellement, le Nordiste fabrique chaque année environ 21 millions de kits de collecte de sang. Composés de poches et d’accessoires nécessaires à la transfusion — tubulures de perfusion, tuyaux, entre autres. Mais en 2021, la production est des- cendue à 18 millions d’unités pour 163 M€ de ventes. « Un repli lié à la baisse des dons pendant la Covid », indique Gauthier Caron. Cette année, son entreprise espère sortir 19 millions de kits de ses lignes de production. En 45 ans d’existence, l’entreprise de la famille Mulliez est devenue un acteur majeur dans l’industrie des dispositifs médicaux pour la transfusion sanguine, la perfusion de solutions injectables et la biothérapie. Elle commercialise ses produits dans une centaine de pays. En France, Macopharma produit la moitié des kits utilisés par l’EFS. L’autre moitié provient de son concurrent allemand, le second fabricant européen.

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