DV Group met l'accélérateur sur l'industrie 4.0

« L'industrie redevient importante, l'usine est redevenue une valeur », se félicite le dirigeant Pierre Vandenhove « L'industrie redevient importante, l'usine est redevenue une valeur », se félicite le dirigeant Pierre Vandenhove

Hesdin. Montée en puissance dans l'industrie du futur, croissance externe, développement en Allemagne, recrutements... Le groupe indépendant de services à l'industrie s'offre une copieuse feuille de route.

DV Group est une entreprise de taille intermédiaire basée à Hesdin, mais qui compte pas moins de 21 agences en Europe. Son métier : le service à l'industrie, à travers trois grands métiers, les solutions d'ingénierie, la maintenance et le contrôle. Un périmètre qui lui vaut déjà 30 M€ d'activité avec 250 salariés, et une forte présence sen Allemagne (15% du total). Mais l'entreprise dirigée par Pierre Vandenhove veut appuyer sur le champignon, pour accompagner le plan de relance industriel français et européen, et accompagner ses clients vers les mutations de l'industrie 4.0 : réalité virtuelle, jumeaux numériques, données, cobotique et robotique notamment. « L'industrie redevient importante, l'usine est redevenue une valeur », se félicite le dirigeant pour qui « il faut une certaine taille et surtout une certaine culture d'entreprise pour être capable d'appréhender les attentes des grands groupes ». Pour aller chercher cette croissance, le groupe engage d'abord un solide plan de recrutement : 20 CDI techniques, de formation master ou ingénieur, 10 alternants, et 5 commerciaux pour l'international, notamment l'Espagne et l'Italie, doivent rejoindre DV Group. Il s'agit plus d'intégrer de nouvelles compétences, notamment dans l'univers de la data et du collaboratif, que d'abaisser une moyenne d'âge très basse dans l'entreprise (31 ans).

Croissances externes en vue

Pierre Vandenhove a l'ambition d'aller caresser le cap des 50 M€ d'activité à horizon 2025 avec ces nouvelles forces internes, mais aussi à travers une stratégie d'acquisitions. La priorité est de les opérer à l'étranger, d'abord l'Allemagne, « pour confirmer que notre démarche s'inscrit dans la durée, pour une relation fiable », mais aussi l'Espagne et l'Italie. Pierre Vandenhove (photo) n'écarte pas non plus une acquisition en France « par opportunité », surtout dans la logique de renforcer l'offre digitale. Une stratégie qui ne nécessite pas selon lui d'ouverture de capital, le groupe étant très sain et dépourvu de dette.