L’EPF lance un plan à 420 M€
Le recycleur de foncier régional a dévoilé son nouveau plan d’investissement pluriannuel. Au menu : nouvelle dynamique, multiplication des partenariats et accompagnement personnalisé.
Démolition d'anciens bâtiments industriels, requalification, dépollution de sites, rénovation d'anciens quartiers ou encore cession de foncier pour la construction de logements... Depuis sa création, il y a 30 ans, l'EPF Nord - Pas-de-Calais participe, activement et tout en discrétion, à la transformation du foncier de la région française comptant le plus grand nombre de friches industrielles. Aujourd'hui, il veut réaffirmer son positionnement d'acteur majeur du recyclage foncier. Notamment, via un nouveau programme pluriannuel d'intervention (PPI) 2020-2024 plus ambitieux et volontariste. L'accent est mis sur des sujets jugés “sensibles” : biodiversité, périurbanisation, reconquête des nouvelles friches ou encore redynamisation des centres villes et centres bourgs. Avec force finances à travers une enveloppe de 420 M€ de dépenses opérationnelle (soit le triple du PPI précédent) et l'accord d'aides sur fonds propres à hauteur de 238 M€. "La situation très saine de l'établissement nous permet d'être confiant quant au bon déroulé de notre cinquième PPI", se réjouit la Dg Loranne Bailly. Aussi, et pour la première fois, l’EPF ajoute un volet territorial à son PPI. Chacun des territoires bénéficiera d'une feuille de route ajustée selon ses besoins. Pour la construction in fine de projets "cousus main". Mais pour cela, l'EPF veut renforcer ses synergies avec les acteurs locaux. "Des partenariats spécifiques pourront être mis en place pour définir les projets prioritaires et les moyens humains et financiers à mobiliser", affirme Loranne Bailly. "On n'est pas un guichet !, lance le président de l'EPF Salvatore Castiglione. Il est donc évident que nous ne pourrons pas tout faire tout de suite et tout seul".
Et la Picardie ?
Souhaitée par l'Etat, l'extension de l'EPF à l'ex-Picardie est actuellement en stand-by jusqu'à la fin des échéances électorales. Toutefois, "si les territoires le demandent, nous serons présents et prêts à les accueillir", insiste Loranne Bailly. D'ailleurs, certains se sont déjà manifestés, à l'instar de la Somme qui frappe de façon "insistante" à la porte.
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