L'extension de Delta 3 générerait 1 500 emplois supplémentaires sur le site

Quinze ans après son ouverture, Delta 3 poursuit son développement. Alors que les derniers bâtiments de la première phase sont en passe d'être achevés ou commercialisés sur 210 ha de zone logistique, le calendrier de la seconde phase a été présenté le 8 juin sur le site basé à Dourges. Les travaux d’extension font sortir de terre la quatrième zone logistique de la plate-forme, divisée en quatre lots de bâtiments, représentant 35 ha d’entrepôts sur un foncier de 115 ha. Environ 1 500 emplois s’ajouteront aux 1 400 déjà existants d’après le président du conseil d'administration de Delta 3 Christophe Pilche. A terme, le site disposera de 80 ha d'entrepôts.

Le premier programme de l’extension a été réalisé dans le lot n°3 et concerne la création d’un parc locatif de 150 000 m2 en deux bâtiments. Dont l'un loué depuis décembre dernier par Simastock (groupe Bils Deroo). Un entrepôt rouge vif de 40 000 m2 utilisé principalement par Leroy Merlin et Décathlon, disposant déjà d’anciens entrepôts à Delta 3. Le second bâtiment (8,4 ha) sera de couleur verte et devrait être livré en mai 2019.
Le lot n°1 accueillera un entrepôt de 11 ha réalisé en deux phases. Les travaux de la première (7,4 ha) débuteront dès cette année. « Nous espérons avoir les autorisations en septembre pour une livraison en octobre 2019 », détaille Emmanuel Favreuille, directeur de Delta 3. L’exploitant, qui tient à rester secret pour le moment, serait un prestataire logistique déjà présent dans la région. Il souhaiterait démarrer son activité fin 2019.
13 ha d’entrepôt peuvent être construits dans le lot n°2 de Delta 3, en un ou deux bâtiments de 60 000 m2, pour un exploitant déjà trouvé. Les permis de construire seront déposés d’ici à la fin de l’année selon le directeur de la plate-forme.
Enfin le dernier lot, le n°4, sera quant à lui réservé pour un bâtiment unique à Delta 3 : 1,5 ha dédiés au stockage de produits en froid positif ou négatif.

15 à 20 % de hausse du trafic
La phase 2 de la plate-forme multimodale a nécessité une enveloppe de 105 M€ ; 25 M€ pour l’aménagement, le reste pour la construction des bâtiments. Sur le site, à horizon 2023, la direction imagine une hausse du trafic comprise entre 15 et 20 %. L’an dernier, il a affiché une progression d’à peu près 3% par rapport à 2016.