Finosta appuie sa croissance sur l'informatique industrielle
Finosta est un petit groupe discret. Créé en 1986, il est repris par les fils du fondateur, Romuald et Sébastien (photo) en 1984. Né d'une société d'électricité industrielle, SEAI, qui demeure le socle du groupe avec ses 47 salariés à Rosult, le groupe s'est déployé depuis à travers des créations ou des acquisitions : une autres société d'électricité industrielle à Ruitz en 1998, Atesya (30 salariés), Progise la même année dans l'automatisme et l'informatique industrielle (12 personnes, à Sars & Rosières), puis Telecnord, rachetée en 2003 dans l'électricité et les réseaux pour le bâtiment. Regroupés dans de nouveaux locaux fraîchement inaugurés en juin à Sars & Rosières, le groupe se lance aujourd’hui à l’assaut de la téléphonie professionnelle, sous la marque Vocx Telecom. Celle-ci sera bientôt filialisée avec ses 5 salariés, avec une perspective d'ouverture du capital aux hommes-clés.
Objets connectés
Finosta affiche un chiffre d'affaires consolidé de 11 M€ pour 110 salariés. A horizon trois ans ? « J'aimerais qu'on flirte avec les 15 M€, hors croissance externe », imagine Sébastien Ostach. Une prévision plausible à en juger par l'essor du petit groupe. Progise devrait doubler rapidement pour monter à 20 personnes, Telecnord projette l'ouverture d'agences commerciales, à commencer par Amiens. Le déploiement des objets connectés devrait être un fort relais de croissance tout comme l'informatique industrielle, qui entraîne l'ensemble du groupe. Et Finosta prend des marchés de plus en plus importants, allant jusqu'à l'installation clés en main de lignes jusqu'à 2 M€, auprès de grands noms comme Lesaffre, PPG, Arc, Roquette, ou encore sa voisine spécialiste des friandises Fizzy. Elle les accompagne à l'étranger à l'exemple d'un projet récent mené pour Lesaffre au Zimbabwe. Le groupe vient de décrocher un contrat de 400 K€ chez Danone pour un projet dédié à l'informatique industrielle. Et il se positionne dans le cadre de l'implantation de l'usine de maintenance d'ailettes de moteurs d'avions Safran-Air France sur la même zone d'activité.
Cette expansion se traduit aussi par un volume de recrutement actif : l'entreprise est en recherche pour cinq postes actuellement. « On fait le pari des jeunes autour du savoir-être et du savoir vivre. On est une société de service, l'humain est très important », décrit Sébastien Ostach, par ailleurs président du club d'entreprises Ecopark A23
Olivier Ducuing
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