Forma-Protec sort des frontières régionales

Le spécialiste de la formation professionnelle Forma-Protec entend plus que doubler ses effectifs d’ici fin 2022. Via notamment des implantations hors région. Le spécialiste de la formation professionnelle Forma-Protec entend plus que doubler ses effectifs d’ici fin 2022. Via notamment des implantations hors région.

Templemars. Le spécialiste de la formation professionnelle entend plus que doubler ses effectifs d’ici fin 2022. Via notamment des implantations hors région.

De longue date, et particulièrement depuis la pandémie, nombre de chefs d’entreprises peinent à recruter. Forma-Protec apporte sa pierre à l'édifice en prônant une formation professionnelle cousue main. Essentielle, selon cet organisme de formation né en 2011, pour relever le défi de l’emploi. Comment ? En créant des parcours de formation sur-mesure selon les besoins des dirigeants. Forma-Protec source les potentiels candidats, en partenariat avec les acteurs de l’emploi, les forme dans l’un de ses centres et réalise un bilan d’intégration jusqu’à un an après leur prise de fonction. Une recette gagnante : face à une demande en constante hausse, Forma-Protec va dupliquer son modèle à Arras, en Bretagne, à Rouen et à Strasbourg d’ici 2023. Pour l’heure, l’organisme n’est présent qu’en Hauts-de-France à Templemars (également son siège), Haubourdin, Marly, Leffrinckoucke et Saint-Pol-sur-Mer.

En un an, ses effectifs ont déjà doublé pour atteindre la soixantaine de salariés. Son dirigeant fondateur Miguel Garcia vise la barre symbolique des 100 collaborateurs dès septembre, avant celle des 150 fin 2022. Une croissance très forte, favorisée aussi par l’arrivée minoritaire de Nord Création au capital en avril 2021.

Côté formation, Forma-Protec accompagne 16 000 personnes à l’année sur le volet réglementaire de l’hygiène et de la sécurité au travail. En parallèle, il a permis le retour à l’emploi de près de 400 personnes l’an dernier, principalement dans les secteurs du ferroviaire, de la logistique, de l’industrie, ou encore du bâtiment. « Notre but est et a toujours été d’intervenir sur les métiers en souffrance, et d’accompagner le retour à l’emploi sans pré-requis », indique Miguel Garcia. Tous les mois, son organisme ouvre un ou deux nouveaux métiers dits en tension.

Le dirigeant vise 5 M€ de chiffre d’affaires sur l’exercice 2022-2023, contre les 3 M€ réalisés en 2021.

 

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