Iago Technologie : le digital comme levier de croissance
Fariborz Farhoudi a créé son cabinet de conseil en nouvelles technologies en 2018. Objectif : aider les dirigeants dans leur virage numérique.
Après 26 ans passés au sein d’entreprises de services du numérique en France, cet Iranien d’origine a franchi le pas de l’entrepreneuriat en avril 2018. A 52 ans, Fariborz Farhoudi crée Iago Technologie à Péronne-en-Mélantois, un cabinet de conseil stratégique et opérationnel spécialisé dans les nouvelles technologies, la data et l’intelligence artificielle (IA). Sa mission: accompagner les dirigeants de Pme, Pmi et ETI de tous secteurs dans l’utilisation du digital, non plus comme simple outil, mais comme un véritable levier de croissance et de développement de business.
Les cinq salariés de Iago Technologie sont un peu « l’équipe d’innovation digitale externalisée » des sociétés qui n’ont pas les moyens d’en avoir une en interne, raconte Fariborz Farhoudi. Aussi, Iago Technologie coopère avec un écosystème de partenaires régionaux, nationaux et étrangers. « La digitalisation des RH d’une entreprise entraîne par exemple des questionnements sur la formation des salariés. Pour cela, on travaille avec la société lilloise eLamp spécialisée dans l’identification et la cartographie des compétences », poursuit le fondateur. Selon qui l’IA reste encore un sujet à démystifier.
La crise du Covid-19 doit être l’opportunité pour certains dirigeants d’engager ou d’accélérer leur transition numérique. « Mais auront-ils les moyens pour le faire ?, questionne Fariborz Farhoudi. Le digital ne doit pas être vu comme un coût mais comme un investissement ».
A ses débuts, l’entrepreneur a bénéficié de l’accompagnement de la Région Hauts-de-France pour la création de son cabinet et de ses emplois. Iago Technologie est référencé au Cetim, labellisé Hauts-de-France Innovation Développement (HDFID) et, depuis avril, lauréat du Réseau Entreprendre Nord. Côté projets, son dirigeant ambitionne un développement à Paris, et dans un second temps à Nantes. En parallèle, il travaille sur la structuration d’un canal de vente digital. Selon la reprise de l’activité économique, il pourrait embaucher deux à trois personnes d’ici fin 2020.
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