Jean-Marie Toulisse : l’autre 3ème révolution

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Les 3 piliers constitutifs d’une économie  socialement responsable, si chère au World Forum de Lille, reposent sur l’Economique, l’Environnemental et  le Social . Dans ces 3 dimensions consubstancielles  de la RSE, il me semble que le Social est encore considéré comme une « pièce rapportée ».

 

Après le mécénat et la création des directions du développement durable, nos entreprises les plus éclairées se sont engagées maintenant dans la 3ème génération de la RSE.

 

La RSE des années 2020 est celle des entreprises qui partagent leur pouvoir. Eh oui, rien que cela, partager le pouvoir entrepreneurial ! Le partager avec ce que l’on appelle « les parties prenantes » c’est-à-dire les clients, les fournisseurs, les collaborateurs (bien sûr !) mais aussi des partenaires non traditionnels comme les associations, l’économie sociale, voire les réseaux sociaux. Ça ne se voit pas au premier coup d’œil, mais le coup est déjà parti. Rifkin parle de pouvoir latéral en opposition au pouvoir vertical.

 

Les entreprises changent plus vite que nos lunettes. Les nouvelles alliances, vitales au développement économique, ne sont plus basées sur des rapports de domination ou d’échanges uniquement marchands, il faut maintenant savoir partager nos connaissances, nos savoirs faire, il faut co-construire des produits, des services. Les entreprises de l’agroalimentaire y sont toutes affrontées. Travailler avec l’Institut Pasteur, l’INRA, les associations de consommateurs ou d’usagers, mobiliser les collaborateurs aux nouvelles exigences de la santé alimentaire obligent à de nombreux changements managériaux.

 

L’entreprise est entrain de se « réinventer » pour assurer pleinement la responsabilité de ses 3 empreintes » économiques, sociales et environnementales. Ca fait peut être un peu social écolo mais ne nous y trompons pas c’est éminemment économique et créateur de richesses.

 

Les premiers qui anticiperont ces évolutions seront les gagnants de la crise.

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