La menace terroriste a raison de la braderie 2016
La plus grande braderie d'Europe et l'un des principaux rendez-vous du rayonnement lillois n'aura pas lieu cette année. Ainsi a décidé et annoncé aujourd'hui Martine Aubry, devant l'impossibilité de sécuriser un tel événement, prévu cette année du 2 au 4 septembre. Chaque année, plus de 2 millions de visiteurs venant de toute l'Europe déambulent à Lille pour ce très grand événement festif mais aussi économique.
Néanmoins, le drame de Nice il y a quelques jours a montré à la fois la barbarie et la détermination des djihadistes de frapper notre pays. Une situation particulière qui justifie selon le maire de Lille la "suspension" de la braderie cette année. "C'est un déchirement de prendre cette décision" explique-t-elle, soulignant l'impossibilité technique de sécuriser de tels volumes de marchandises et de populations. Néanmoins la suspension n'est que temporaire, précise la mairie pour qui cette mesure sera aussi peut-être l'occasion de refonder à partir de 2017 un événement devenu parfois trop commercial. "Cette décision ne remet toutefois pas en cause lavenir de la braderie. Cette période de suspension doit être loccasion pour nous de travailler, dès maintenant, à lédition 2017, pour réorganiser cet événement convivial dans le contexte sécuritaire imposé par les risques terroristes, en recherchant lesprit historique qui était le sien. Limage de la braderie a quelque peu changé ces dernières années, en devenant parfois trop commerciale, et nous allons nous mettre au travail dès maintenant pour redonner tout son sens à ce moment symbolique de notre cité."
"Drame économique"
Le président LR du conseil départemental Jean-René Lecerf a immédiatement réagi sur Tweeter en apportant son 'total soutien" à Martine Aubry, tandis que Claude Sohet, président de la fédération lilloise du commerce, évoquait un manque à gagner en millions d'euros pour le commerce local alors que de nombreux commerçants avaient déjà commandé des stocks en prévision de l'événement. Plus véhément, Thierry Grégoire, président de l'UMIH a dénoncé "un drame économique" qui envoie un "très mauvais signal à l'extérieur".
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