Laure Dalon : « Nous ambitionnons de doubler la fréquentation rapidement »
Après trois ans de travaux, le musée de Picardie a réouvert ses portes en mars dernier, juste avant le confinement. Comment avez-vous vécu cette période ?
Cette longue fermeture liée aux travaux, suivie du confinement, a été une période frustrante pour les équipes du musée. Il s’agit par conséquent de réelles retrouvailles avec le public qui va pouvoir découvrir ou redécouvrir les collections de notre grand musée, généraliste et universel. Les architectes ont beaucoup travaillé sur l’ouverture du bâtiment, rendu plus accueillant. Un effort particulier a été porté sur la mise en valeur des décors anciens, mais aussi des collections, grâce à des choix de couleurs originaux. Nous avons donc hâte de retrouver le public, même si nous avons tout de même pu ouvrir un peu cette année !
L’activité a donc été très réduite ces derniers mois ?
Pas vraiment ! Les équipes ont beaucoup travaillé en coulisses durant les derniers mois. Il s’agissait de « prendre en main » ce nouvel équipement, d’affiner les accrochages, de travailler sur les parcours, les programmes de médiation culturelle, mais aussi sur les réseaux sociaux. C’est un aspect qui n’avait pas été suffisamment travaillé jusqu’à présent et c’est pourquoi, nous avons développé une politique éditoriale riche, sur Facebook et Instagram, en adoptant un ton à la fois décalé et convivial.
Quels sont vos objectifs, vos axes de développement pour ce musée modernisé ?
Le premier axe de travail est celui de l’humain, du partage, pour permettre à tous d’accéder à nos collections, de comprendre leur histoire, l’origine de leur constitution. Ensuite, il s’agit de faire du musée une véritable vitrine pour le territoire, qu’il devienne un objet de fierté pour les Amiénois. Le troisième aspect est évidemment le travail scientifique, indispensable au rayonnement d’un établissement comme le nôtre. Beaucoup de programmes d’échanges, de partenariats sont en cours, avec le musée du Moyen-Âge de Cluny ou de la Renaissance à Ecouen par exemple. Avant les travaux, une partie des collections était déjà inaccessible. La fréquentation était tombée autour de 35 000 à 40 000 visiteurs chaque année. Ce n’était pas à la hauteur d’un musée comme le musée de Picardie. Nous ambitionnons de doubler ce chiffre rapidement et il s’agit d’un objectif tout à fait raisonnable. Recueilli par G.R.
Ces articles peuvent également vous intéresser :
Cécile Backès : "Une réduction des subventions aurait un impact lourd sur l’emploi"
Gestion du calendrier, poursuite des créations, maintien du lien avec les spectateurs et les comédiens... Entretien avec Cécile Backès, directrice et metteur en scène à la Comédie de Béthune.
L'Odyssée des sens, l'élégance marine
Comme tous les mois, Didier Nicolas pose son regard indépendant sur un établissement de la région. Ce mois-ci L’Odyssée des sens à Lille.
L'Emulsion : un petit nouveau dans le plus vieil établissement de Lambersart
Comme tous les mois, Didier Nicolas pose son regard indépendant sur un établissement de la région. Ce mois-ci l'Emulsion à Lambersart.
Lille : Esprit tapas et Art déco au Court debout
Comme tous les mois, Didier Nicolas pose son regard indépendant sur un établissement de la région. Ce mois-ci Le Court debout à Lille.
« Le Quai » : l'excellence gastronomique au format brasserie
Comme tous les mois, Didier Nicolas pose son regard indépendant sur un établissement de la région. Ce mois-ci Le Quai à Lambersart.
L'Epi curieux, un petit nouveau au cœur des Weppes
Comme tous les mois, Didier Nicolas pose son regard indépendant sur un établissement de la région. Ce mois-ci L’Epi curieux à Illies.
Le Félicie, un petit nouveau à la personnalité bien posée
Comme tous les mois, Didier Nicolas pose son regard indépendant sur un établissement de la région. Ce mois-ci le Félicie, à Loos.
Les Hauts de Lille : élégant, discret, confortable... et pratique
Comme tous les mois, Didier Nicolas pose son regard indépendant sur un établissement de la région. Ce mois-ci les Hauts de Lille, à Lille.
« Nous avons reçu des prêts incroyables du monde entier »
Le conservateur du musée Matisse du Cateau-Cambrésis Patrice Deparpe nous explique les enjeux de la prochaine expo « Devenir Matisse », du 9 novembre au 9 février. Incontournable.
Le Galibot à Lens, une cuisine sincère et chaleureuse
Comme tous les mois, Didier Nicolas pose son regard indépendant sur un établissement de la région. Ce mois-ci le Galibot, à Lens.