Le billet de Bruno Bonduelle

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1er mai. Seuls les anciens se souviennent des poings levés dans les défilés unitaires qui faisaient trembler les bourgeois…

8 mai. Les vétérans ont vécu la honte de « l'étrange défaite » mais la télévision nous abreuve de documentaires colorisés sur les derniers jours du Führerbunker.

Ascension et Lundi de Pentecôte. Il faut être catho-tala pour savoir ce que ces fêtes veulent dire.

Mais peu importent ces quatre faits qui appartiennent à l'Histoire pourvu qu'on ait huit jours chômés en mai.

Ce n'est d'ailleurs pas tant leur nombre qui pose problème, c'est cette concentration sur un seul mois qui désorganise la vie économique. Difficile dans l'industrie, ce temps haché devient impossible dans les usines en continu alors que tout va pour le mieux dans le secteur protégé des administrations et du para public où l'on est heureux de « travailler moins pour gagner autant », parfois même de faire le viaduc en cumulant les RTT pour ne pas laisser seuls ces chérubins qui s'ennuient en vacances de Pâques.

Seize jours travaillés sur trente pour un joli mois de Mai « où les fleurs volent au vent ». Ce n'est plus le fils du Roi, c'est le percepteur qui bientôt s'en ira les ramassant, les feuilles d'impôts.

Ce 8 mai n'est-il pas de trop ? Avons-nous vraiment gagné la deuxième guerre mondiale ? Le 11 novembre ne suffirait-il pas pour commémorer la fin de toutes nos guerres ?

Pour nous en Nord-Picardie, plus il y a de ponts, a fortiori de viaducs, plus le pouvoir d'achat que nous générons par notre travail va se perdre sous des cieux plus cléments. Certes, en mai la digue de Wimereux fut noire de monde et les commerçants de la rue Saint Jean firent boutique pleine. Cependant le compte n'y fut pas. Beaucoup étaient ailleurs, en Méditerranée, en Bretagne, au soleil des vols low cost.

Des sables de Bray-Dunes aux falaises de craie de Mers les Bains, la côte d'Opale enfin unifiée trouvera-t-elle les moyens d'un nouveau développement pour faire oublier la mer grise et froide ? Cette mer serait-elle bleue et chaude sur la côte belge ? Alors pourquoi est-il de bon ton de fréquenter le Zoute mais de décrier, d'un ton pincé, le béton de La Panne alors que les foules s'y précipitent pour goûter aux joies simples du cuistax et du golf miniature dans l'odeur des frites et des beignets de crevettes ? Parce que « y a du monde, savez-vous ; ça est gai ! » 

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Les entreprises familiales sont sous-endette?es. Par Philippe Foulquier directeur EDHEC Financial analysis and accounting research centre et directeur Edhec EMBA Paris

Le président de l'Association des régions de France (ARF), Alain Rousset (PS), a estimé mercredi que "le modèle économique des régions est à bout de souffle" et appelé l'Etat à clarifier leurs missions. "Tant que les baisses fiscales dynamiques nous permettaient d'avoir une croissance naturelle de nos ressources, ce modèle était tenable", a souligné Alain Rousset, lors de la présentation des chiffres clés de l'ARF. Ce modèle est en revanche aujourd'hui "à bout de souffle". "A partir du moment où nos ressources dépendent plus des dotations de l'Etat qui diminuent et que nous n'avons pas de bases fiscales à la différence des départements et des communes", les recettes régionales devraient diminuer à l'avenir, a poursuivi le président socialiste de la région Aquitaine. Selon les projections de l'ARF, entre 2014 et 2017, les régions devraient voir leurs recettes diminuer de 953 millions d'euros alors que celles des départements et des communes devraient augmenter respectivement de 1,65 milliard et 1,38 milliard d'euros. Le président de l'ARF a dit attendre "du gouvernement et du Parlement", une "clarification" des missions des régions, "des ressources conformes à (leurs) compétences" et qui soient "cohérentes par rapport à la taille des nouvelles régions". Le projet de loi NOTRe sur la répartition des compétences entre collectivités territoriales poursuit actuellement son parcours parlementaire. Le texte, qui prévoit une montée en puissance des régions et des intercommunalités, doit passer en deuxième lecture à l'Assemblée, le gouvernement espérant le voir adopté avant la pause estivale, en raison des élections régionales de fin d'année. M. Rousset a déploré la répartition actuelle de la CVAE (partie principale de l'ex-taxe professionnelle) dont les régions perçoivent 23%, contre "50% pour les départements" et "25 à 27% pour les intercommunalités". "La région est la collectivité qui est à la fois chargée d'accompagner des PME, du développement économique, de produire de la richesse et de l'emploi et a la part la plus faible de CVAE, c'est à dire que nous n'avons pas de retour sur investissement", a-t-il regretté. "Il faut qu'on arrive à 70% (de CVAE) si on veut vraiment avoir une action à l'allemande comme les Länder (régions allemandes, ndlr) pour accompagner les PME qui investissent et créent de l'emploi", a plaidé M. Rousset rappelant que l'ARF accompagnait "20.000 PME EPI, TPE par an". "Si on double le budget des régions sur le plan proprement de l'accompagnement des PME, en gros 700 millions d'euros, on double le nombre d'emplois créés et on retourne la courbe du chômage", a-t-il également soutenu. Dans le contexte e?conomique actuel, conse?cutivement a? la baisse des capacite?s d’autofinamencement, de nombreux directeurs financiers d’entreprises familiales sont confronte?s a? la proble?matique du niveau d’endettement pertinent au regard des caracte?ristiques intrinse?ques de leur entreprise.

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