"Le consommateur a tué le producteur" André Beirnaert, président du pôle de compétitivité UpTex

Image illustrative Eco121, mensuel des décideurs des hauts de France Image illustrative Eco121, mensuel des décideurs des hauts de France

Vous avez dirigé des entreprises textiles pendant de longues années, et vous avez vécu la terrible hémorragie de ce secteur, dont vous présidez le syndicat professionnel en région. Pensez-vous que le textile a préfiguré ce que vit l'industrie au sens large aujourd'hui ?

On l' a souvent dit. On n'est pas content d'avoir été précurseur. Notre région souffre beaucoup. Il n'y a pas de spécificité à l'industrie textile, elle est est comme les autres. Le textile technique est à usage industriel : quand l'automobile ne va pas, quand le BTP ne va pas ou la plaisance ne va pas, le textile suit la même tendance.
L'année 2009 qui vient de s'écouler a vu les entreprises plutôt bien résister. Il n'y pas eu tant de casse que cela, finalement, avec des entreprises qui gèrent leurs difficultés au quotidien. On s'aperçoit qu'il n'y a pas d'activités condamnées, certains s'en tirent dans toutes les circonstances quand ils ont de bonnes stratégies de dirigeants.

Même quand le marché s'arrête brutalement ou recule de 40% ?

Oui. Certains sont dans un plateau bas sans visibilité, beaucoup se sont adaptées à un niveau faible d'activité qui les fait remonter 10 à 12 ans en arrière, c'est assez sidérant. Les entreprises ont beaucoup consommé de chômage partiel avec formation en alternance en 2009, pour garder leur personnel au maximum. Mais s'il n'y a aucune chance de retrouver un niveau d'affaires suffisant, elles ne vont pas continuer à recourir au chômage partiel et je crains qu'elles ne les conservent pas. Les chefs d'entreprises ne vont pas faire du chômage partiel toute leur vie. On aura un moindre recours au chômage partiel comme palliatif au manque d'activité si c'est durable. Je suis un peu inquiet.

Vous pressentez donc un maintien de l'outil mais des difficultés sociales importantes cette année ?

Je crains des réductions d'effectifs, pas nécessairement massives, mais ponctuelles. Avec mes autres collègues de l'industrie, on note une situation similaire partout. Une seule industrie semble tirer son épingle du jeu, c'est l'agroalimentaire. Mais ce n'est pas avec les mêmes produits qu'avant. Il y a une réduction qualitative, tout le monde régresse.

Est-ce la faute à la mondialisation ?

La mondialisation n'est pas un mal en soi. On ne peut pas s'insurger sur son principe, elle est d'ailleurs irréversible. Cela peut être sain pour les entreprises d'aller sourcer ou produire localement pour ces marchés. Mais elle est mal gérée, mal régulée avec beaucoup d'écarts anormaux de concurrences. Le consommateur a tué le producteur. On cherche toujours à acheter moins cher. La distribution sert merveilleusement la consommation en cherchant des sourcings lointains au moindre coût. On est content d'acheter bon marché ou moins cher - ce qui n'est d'ailleurs pas toujours le cas.
Mais le jour où le consommateur n'est plus payé, il consomme moins cher , et il tue le producteur. Nous avons un vrai problème de fond : peut-on inverser la tendance ?


Bio express
Président de l'Union des Industries textiles du Nord (UIT), du pôle de compétitivité Up-Tex et de l'association CETI.
Administrateur de l'Institut Français de la Mode, l'Institut Français du Textile et de l'Habillement, de l'IRD et de l'UIT Paris.
Ancien dirigeant de la Lainière de Roubaix, les Tissages Lepoutre, Peignage Amédée ou Pingouin Stemm, au sein des groupes Prouvost et Chargeurs

Précisément, les yeux sont braqués sur la crise conjoncturelle. Mais ne s'ajoute-t-elle pas à une crise structurelle ancienne en France ?

C'est vrai. La crise n'a fait qu'accélérer un processus à l'oeuvre depuis longtemps de désindustrialisation de notre pays. Elle a révélé de façon amplifiée ce qu'on connaissait de façon larvée. Là c'est un choc, qui nous ramène à 7 ou 10 ans en arrière. Le phénomène de fond n'est pas la crise mais la désindustrialisation.
La Chine est un exemple extraordinaire d'industrialisation à une vitesse folle, aujourd'hui à l'efficacité impressionnante. Elle est devenue l'usine du monde, on trouve tout en Chine. Mais les conditions ne sont pas égales avec notre industrie. Le yuan est sous-évalué, même s'il a un peu remonté, il est accroché au dollar lui-même sous-évalué, même s'il reprend un peu de verdeur par rapport à l'euro. C'est la même chose avec les lois sociales. Notre modèle social doit bien sûr être préservé, mais il coûte cher, quand les produits chinois ne paient pas de protection sociale. Et nos charges sociales pèsent lourd sur les salaires. Pour deux euros payés, le salarié français n'en a qu'un a un dans la poche, à partir de 1,5 fois le smic. Elargir l'assiette via la CSG serait une bonne solution, car c'est un impôt parfaitement égalitaire, prélevant de l'argent partout, avec une assiette très large.
Quand on nous taxe le carbone, ce qui n'est pas très utile d'ailleurs nous ne représentons que le millième du carbone mondial -, au moins que l'on taxe tout le monde ! Quand on nous oblige à ne pas utiliser des colorants toxiques, c'est bien, d'ailleurs la profession l'a déjà anticipé. Mais pourquoi laisse-t-on rentrer aux frontières des produits qui ne répondent pas aux mêmes normes ?
L'Europe est par ailleurs une passoire en matière de droits de douane. Alors qu'à l'inverse ils peuvent représenter trois à quatre fois le prix du produit pour aller en Inde quand ils ne sont pas tout simplement interdits.

Pourquoi n'est-on pas capable de défendre la survie de notre industrie ?

Je mets en cause la gouvernance du commerce mondial. On a loupé le coche à la négociation de Doha. On n'arrive à rien. Les uns défendent des idées que les autres ne veulent pas accepter, du coup nous restons dans les règles bilatérales, qui ne régulent pas au mieux l'honnêteté du commerce mondial. L'Europe là dessus n'est pas très bonne.

Les industriels eux-mêmes n'ont pas été des lobbyistes très efficaces...

Que faire ? Je ne connais que mon petit métier textilien, nous avons une organisation professionnelle à Bruxelles, Euratex, qui représente l'Europe des 27 mais aussi des membres associés comme la Turquie, l'Ukraine... Il y a une mésentente forte dans notre métier entre ceux qui ont encore des industries et ceux qui n'en ont plus, entre scandinaves et espagnols par exemple. Il est difficile dans ces conditions de défendre des positions fortes. Et soyons clairs, le textile a toujours été la monnaie d'échange que l'on met en avant pour permettre à des pays moins développés de commencer à s'industrialiser. Pendant un temps la Chine a été considérée comme un PMA et bénéficiait de mesures favorables. C'est un peu scandaleux. Si un pays est bien industrialisé, c'est la Chine aujourd'hui. Ce n'est même pas que nous sommes angéliques sur ces questions là, nous sommes sots.

N'y a t-il pas schizophrénie parfois pour des industriels qui ont des usines en Europe mais aussi dans les pays à faible coût de main d'oeuvre?

Non, cette organisation est plutôt pertinente. Si seulement les industriels avaient pu délocaliser, ils auraient peut-être mieux résisté. Parmi les collègues qui ne se portent pas trop mal dans le textile, ce sont ceux qui ont su doser une production française et lointaine, en fabriquant ailleurs des choses relativement simples tout en continuant à exercer intelligemment ici. On ne vend plus un produit, mais un produit et un service, assemblés dans notre pays. Prenons un exemple : un industriel peut être fondéà acheter à l'étranger du fil écru moins cher qu'en France, la valeur ajoutée est faible. En revanche, teindre au dernier moment en France dans le coloris du client, là c'est performant.
Il y a quelques exemples réussis comme ça.

Le gouvernement a lancé des états généraux de l'industrie, qui ont fait étape à Lille. Quels sont pour vous les grands défis de l'industrie française ?

30% de la valeur ajoutée allemande vient de l'industrie contre 16% seulement en France. Mais en France on prélève 27% sur cette valeur ajoutée deux fois plus faible. Les coûts de main d'oeuvre en France sont très élevés. Pour pouvoir les supporter, il faut deux conditions . La première, pourtant essentielle, n'est jamais remplie : il faudrait des accords de partenariat, des accords de filière de moyen terme, pour éviter le tronçonnage des achats, qui consiste à acheter chaque segment au moins cher. Résultat : tout donneur d'ordre a vocation à étrangler le façonnier. Alors qu'il faut relever que pour un produit fini, la part de coût salarial n'est pas si élevée.
Le deuxième point est qu'on peut produire en France à condition d'avoir une bonne flexibilité. Les productions ordinaires ne sont plus pour nous, mais on peut encore beaucoup produire du sur mesure ou des traitement spécialisés.

Vous tirez pourtant la sonnette d'alarme en disant que les jours sont comptés ...

Ce qui est détruit et ne se recontruit pas en matière d'investissement, ne se fera plus jamais. Le savoir faire peut être perdu définitivement.

Quelles seraient les principales mesures à adopter pour redynamiser l'industrie?

Nous avons besoin de flexibilité. La contrainte numéro un , c'est le carcan administratif qui pèse sur les entreprises. Les Belges ont des prix salariaux très chers mais une flexibilité infiniment supérieure à la nôtre, ne serait-ce que sur le chômage. Les Italiens ont la fameuse loi Casa di integrazzione, caisse de compensation. Pendant ce temps, les entreprises tournent aisément, n'ont pas de démarches insensées à faire auprès de l'administration.
Si on nous colle de nouvelles lois tous les mois qui nous mettent un carcan sur la tête, comme l'obligation de représentants syndicaux dans les TPE de 5 ou 10 personnes, on est mal. Je suis mortifié de ce qui se passe. On parle de mettre en place des garanties de prévoyance, c'est une négociation de plus... La plupart des entreprises ont déjà ça. Autre exemple, le droit individuel à la formation, le DIF, qui permet de cumuler 120 heures de formation. Quand le salarié quitte l''entreprise, qui paie, est-ce l'ancienne ou la nouvelle, est-ce les OPCA, mais laquelle, celle où on cotisait avant ou la suivante ? Ce sont des règles incroyables, il faut gérer ça. Après on nous dit, gardez les seniors. Et en même temps, on instaure de nouvelles règles de départ en retraite qui se traduisent par une démarche transactionnelle, plus longue, plus chère, alors que l'entreprise n'a pas provisionné ces dépenses. Dernier exemple en date, la comédie des entreprises mises au banc de la société car elles n'ont pas commencé à négocier sur le stress, alors qu'elles nont peut-être aucun problème. Je trouve assez scandaleux de mettre les patrons au pilori... Tout cela dégoûte et décourage les patrons. La croissance ne reviendra que si les patrons ont envie de l'amener.

Quel regard portez vous sur le crédit impôt recherche ?

C'est une mesure excellente. Il est simple, sans contrainte d'utilisation. En 2009, le CIR a permis de sauver nombre de situations de trésoreries grâce aux remboursements anticipés. Je profère une monstruosité : s'il n'y avait plus d'argent pour financer les projets des pôles de compétitivité, qu'on mette alors en place un crédit d'impôt recherche tout à fait attractif. Je souhaiterais un CIR très ambitieux, à un taux peut être plus attractif qu'aujourd'hui, ouvert à l'innovation, dans une conception extensive. Mais le nec plus ultra serait pour moi la mise en place d'un crédit d'impôt investissement, comme l'ont mis en place les Italiens, alors même que nos entreprises souffrent d'un grave sous-investissement. Cet outil non sectoriel susciterait une grosse vague d'investissements. Je suis persuadé que ça marcherait. Imaginez un CII dans lequel on investit et on reçoit un remboursement immédiat du TPG...

Les pôles de compétitivité font un peu office de politique industrielle en France depuis trois ans. Quel bilan en tirez-vous ?

Premièrement, si c'était à faire je le referai! Ca nous a permis un rapprochement désormais aisé entre chercheurs et entreprises. On a mis en place des projets coopératifs entre entreprises, qui vont nous permettre d'aller chercher des talents et des complémentarités y compris dans d'autres métiers que le nôtre. Le textile est un métier aux usages transversaux, on y a acquis une ouverture qu'on n'aurait pas eue autrement et que davantage de gens considèrent comme nécessaire, normale, voire habituelle.
Quant à compter sur les pôles de compétitivité pour relancer l'industrie, je vais être nuancé. La séquence le plus souvent mise en avant sur les pôles, c'est que la recherche va créer de l'innovation qui va créer des produits qui vont créer de la valeur ajoutée et des emplois.
Or la recherche ne conduit pas naturellement à l'innovation. Non pas que les chercheurs ne veuillent pas innover, mais nous sommes sur des horizons très différents. Et la recherche peut partir dans toutes les directions, elle est aléatoire. Quand on met des entreprises avec les chercheurs il faut qu'elles aient déjà des idées de recherche pour avoir de la recherche appliquée. Or une Pme ne sait pas, elle se met dans les traces d'un institut lui même capable de monter des projets et de rédiger. Les entreprises sont plutôt à la remorque de certains projets bien faits, mais un peu loin de leur horizon de travail. Ce n'est pas toujours le cas, nous avons aussi des projets qui marchent déjà, avec des applications pratiques.
Les pôles doivent avoir absolument des programmes scientifiques très développés, comme nous en avons, pour cadrer la recherche sur tel et tel sujet plutôt que tel autre: les matériaux techniques avancés, la polysensorialité, la customisation de masse.

Que faire pour dynamiser les pôles, faut-il les concentrer comme le préconise le ministre Christian Estrosi ?

Ce n'est pas une bonne idée du tout. Les gens sont contents d'avoir le label, c'est une marque de reconnaissance. Aujourd'hui qu'ils sont labellisés, arrêtons de parler de catégories administratives. Un pôle fonctionne pour autant que des gens travaillent ensemble, montent des projets et font tourner la mécanique. L'Etat peut il tout financer à l'avenir, c'est un autre problème.. C'est moins une question d'argent que de reconnaissance qu'on pourrait ne plus avoir, comme si on était brutalement déclassé. On a besoin de voir clair et surtout de ne pas être charrié à hue et à dia.

Votre pôle Up-Tex pôle n'a pas sauvé la dentelle...

Non, mais ce n'est pas son sujet. La dentelle ne relève pas de ce qu'est le traitement d'un pôle de compétitivité, encore que quelques projets de denteliers aient vu le jour. Mais on ne peut pas remplacer par un pôle de compétitivité la disparition d'un marché parti sur les métiers Jacquart et les achats lointains. Le niveau atteint est un niveau bas et je pense qu'il ne remontra ni du côté de Calais ni de Caudry. Beaucoup de choses sont perdues.

La crise que nous vivons menace-t-elle l'image de l'industrie auprès des jeunes, comme celle du textile il y a quelques années ?

Ecoutez, je fais régulièrement des exposés auprès de jeunes, ou des plus âgés d'ailleurs, sur le textile. Les gens sont passionnés. On me dit : " Ce que vous nous racontez n'est pas l'image qu'on en a ". Quand on explique ce que devient le textile, on intéresse les gens. C'est vrai que le quotidien apporte son lot de désastres. Mais je vous livre un petite anecdote : quand j'ai pris la présidence de l'Union textile il y a cinq ans, on était en plein dans l'arrêt des quotas, les journalistes m'appelaient alors pour savoir combien d'entreprises allaient mourir demain... Et on a lancé le pôle de compétitivité. Aujourd'hui Up-Tex a réussi à modifier l'image du textile. On sait que ça va mal, mais les milieux régionaux savent aussi que le secteur veut rebondir.

Comment jugez vous le schéma régional de développement économique mis en place ces dernières années ?

J'en pense beaucoup de bien. J'étais dubitatif. Une gouvernance aussi complexe pouvait elle fonctionner? Le SRDE est quelque chose qui marche contre toute attente. Sans lui, je suis persuadé que la région serait beaucoup moins bien administrée. Ca permet de parler calmement entre gens qui veulent avancer des sujets, le climat est très bon entre les partenaires C'est un bon exemple à suivre pour mettre ensemble des gens qui doivent oeuvre dans une même direction même s'ils ont des opinions et des approches différentes. On peut s'en inspirer pour d'autres gouvernances car nous sommes sur des métiers affreusement compliqués. Si on vivait dans des systèmes structurés et carrés, il faut maintenant s'habituer à fonctionner en réseau.

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