Le versant Nord-Est veut conserver sa zone franche
3 QUESTIONS A?...
LE?ONARD DELCOURT, ADJOINT AU DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE DE ROUBAIX
Pourquoi vouloir conserver ce dispositif qui arrive a? e?che?ance ?
C'est un enjeu majeur pour Roubaix. La ZFU a cre?e? des centaines d'emplois, des emplois locaux, sur tous types d'activite?s. La zone franche est venue appuyer un ensemble de quartiers qui avaient besoin de leviers de de?veloppement. J'ai rencontre? le cabinet de Najat Valaut-Belkacem, ministre de la ville. Nous avons une nouvelle inte?ressante, a? savoir que les entreprises installe?es au 31 de?cembre continueront a? be?ne?ficier du dispositif. Mais nous avons aussi des inquie?tudes sur la pe?rennite? du syste?me.
Pour quelle raison ?
Un rapport doit e?tre remis au parlement en septembre sur les ZFU, c?a nous parai?t bien tard, cela donne le sentiment que les choses sont de?ja? joue?es. Ceci alors que le CESE vient de rendre un rapport sur le sujet, qui propose des pistes d'ame?lioration. Or en paralle?le, dans la politique de la ville et le nouveau contrat de ville, aucun outil de de?veloppement e?conomique n'est annonce?. Selon nous, il faut regarder ce qui a marche? et pas marche? et l'adapter. On se mobilise avec les de?pute?s du secteur, Dominique Baert et Francis Vercamer pour faire remonter nos inquie?tudes. Damien Castelain, pre?sident de LMCU, est aussi saisi.
Pourquoi est-ce si important ? On savait que le dispositif devait s'arre?ter un jour...
A Roubaix, le taux de cho?mage est de 20%. on est une ville tre?s jeune, ce qui est une chance, mais aussi peu ou pas qualifie?e. Et me?me ici, pour le premie?re fois nous allons devoir subir une baisse des dotations dÉtat l'an prochain. On ne demande pas a? e?tre sous perfusion de lÉtat, mais on veut conserver les outils qui fonctionnent, le temps de re?ussir la relance e?conomique.
Recueilli par OD
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