« L'industrie 4.0, c'est très impactant pour les entreprises »

L'Institut des Mobilités et des Transports Durables, à Valenciennes, lance un cycle d'expositions conférences sur le thème de l'industrie 4.0. Six rendez-vous au programme, dont le premier rendez-vous le 15 décembre autour de la cybersécurité industrielle. Entretien avec le dirigeant de l'IMTD, Stéphane Meuric.

Vous lancez un cycle d'un an de conférences-expositions sur l'industrie 4.0. Pourquoi ce thème ?

Le sujet de l'industrie 4.0 est très présent dans les problématiques des entreprises, qu'il s'agisse de grands groupes comme de PME car cela touche aussi bien l'outil industriel et l'organisation. Les techniques arrivent, sont matures et doivent être déployées. Cela concerne la robotique mais pas seulement. Il y a un référentiel de l'industrie du futur qui définit les différents blocs, de la cybersécurité à la simulation numérique, notamment avec les jumeaux numériques ou la réalité augmentée, en passant par l'intelligence artificielle. Tout ceci arrive de façon importante, avec de gros enjeux d'intégration dans les entreprises : comment s'orienter, quel fournisseur retenir, quel changement anticiper sur l'organisation... C'est très impactant pour les entreprises.

 

Que proposez-vous concrètement dans cette série de rendez-vous à l'IMTD ?

Nous proposons un format novateur, qui permettra à une entreprise de venir quelques heures à la fois autour d'une conférence sur un sujet donné pour découvrir des technologies, des entreprises avec des experts. Et dans le même temps, nous avons un espace d'exposition qui rassemble une vingtaine d'exposants. Les entreprises pourront ainsi identifier des fournisseurs, et découvrir des démonstrations. Ce format « confex » apporte de la proximité, au-delà des salons nationaux, pour présenter des techniques et des solutions, au-delà du seul plan théorique.

 

Pourquoi six « confex » plutôt qu'un gros événement unique ?

 

Le sujet de l'industrie 4.0 est si vaste qu'on a souhaité le découper par thématiques. Il y aura donc six rendez-vous. Cela démarre le 15 décembre sur la cybersécurité industrielle et l'Internet industriel des objets. Il y aura ensuite quatre événements en 2023 puis le cycle se terminera début 2024.

 

Ces rencontres sont-elles orientées sur les transports et la mobilité, qui est votre ADN ?

Oui, nous nous associons dans ce cycle avec les filières auto, ferroviaire et aéronautique. Nous avons une forte orientation transport, mobilité et industrie du transport qui reste notre axe. Nous sommes dans notre écosystème Transalley, avec une grappe d'entreprises sur le technopole qui sont déjà sur ce créneau.