LIUT de Béthune se branche sur la transition énergétique
Inauguré en 1968, lIUT de Béthune na depuis connu aucun projet immobilier denvergure. Afin de se mettre au diapason des enjeux climatiques, léquipe dirigeante a lancé en mai 2014 le projet EITRE. Plus quune simple cure de jouvence, cet acronyme (Ecosystème Intégré pour la Transition et la Réhabilitation Energétique) aux accents hamletiens et bucoliques recouvre la réhabilitation énergétique, structurelle et fonctionnelle dun ensemble de 6300 m2. Un projet qui sinscrit en droite ligne de linitiative rev 3 portée par la CCI Nord de France et la Région Hauts-de-France. Laile en question est particulièrement fréquentée par les étudiants des filières génie civil, GE2I, Réseaux Télécom et Génie Mécanique et Productique. Coût total du projet : 10,5 M dont 4,5 M en fonds propres. « Lidée, cest de proposer un vrai chantier école, plaide Barbara De Vos, manager du projet,la réduction des coûts énergétiques et de limpact environnemental sont des thématiques qui seront de en plus importantes dans la vie professionnelle de nos étudiants».
Partager lénergie
Le projet se subdivise en trois phases dont les travaux entre 2018 et 2020. Chacune sera mise à profit pour créer des passerelles entre les étudiants et le monde économique. Notamment des entreprises qui interviendront sur le campus. La première, budgétée à 4,5 M portera sur lisolation de lenveloppe des bâtiments pour rapprocher leurs consommations délectricité du seuil de 40 kwh par an et mètre carré. Un pré requis nécessaire à lobtention du label BEPOS-Effinergie. « Nous travaillons avec un groupe de chercheurs de lIUT et de lUniversité dArtois pour définir les meilleures solutions techniques», précise Barbara De Vos. La seconde vise à convertir cette partie du campus en bâtiments producteurs dénergies solaire et géothermique pour un coût estimé à 3,5M. « Nous sommes un établissement denseignement avec un fonctionnement intermittent. Nous réfléchissons à la manière de partager cette énergie avec des structures voisines des lycées, le CROUS et une vingtaine dentreprises », anticipe Barbara De Vos.
En parallèle, la démarche Futura menée par létablissement travaille déjà à définir des pistes de mutualisation avec le voisinage sur des thématiques comme la mobilité ou la gestion des déchets. Enfin, une troisième phase de « réhabilitation fonctionnelle » adaptera les salles de cours et les labos aux évolutions pédagogiques. « Les étudiants ne veulent plus écouter leurs professeurs pendant deux heures de cours magistral. Ils sont dans une logique beaucoup plus active et donc de prise en main de leur formation », constate Barara De Vos. La démarche consisterait alors à repenser les espaces pour leur permettre de sapproprier les lieux et travailler de manière autonome. Dès septembre, lIUT lancera des programmes de discussion avec les étudiants. A terme, LIUT de Béthune espère ériger son projet en modèle auprès des autres IUT du territoire.
Etienne Vergne
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