Mecasoka change de braquet
Saint-Laurent-Blangy. L'entreprise familiale de mécanique de précision investit dans une nouvelle usine pour suivre une croissance forte.
Gros pari pour la petite entreprise de mécanique générale et de précision Mecasoka. Créée en 2001 avec 5 salariés, la société de Jean-Marc Sokalski (photo) a grandi pour compter aujourd'hui 24 personnes pour un chiffre d'affaires de 2,4 M€ (exercice clos fin avril), contre 1,8 M€ un an plus tôt. En mars 2018, elle a racheté une petite société du secteur, Huret & Chevalier, à Beaurains, qui risquait de disparaître suite à un sinistre. Jean-Marc Sokalski investit aujourd'hui presque l'équivalent d'un an d'activité, soit 2 M€, dans un nouveau site en cours d'achèvement, sur la zone Actiparc. De quoi transférer ses activités, qui étaient en pleine zone urbaine dans un bâtiment devenu très exigu, à Tilloy-lès-Mofflaines, et d’en doubler les surfaces. Mecasoka disposera de près de 2000 m2, avec une réserve foncière pour doubler à nouveau plus tard. « Ce nouveau bâtiment permettra de répondre à la demande. Pour se développer dans de bonnes conditions, il fallait une nouvelle étape », décrypte le dirigeant. Mecasoka a déjà un portefeuille de clients prestigieux, comme EnerSys, Exide, les brioches Pasquier, Vandemoortele, Tereos, Advitam ou Häagen-Dazs. Pour Jean-Marc Sokalski, le marché est là, pour une pmi qui fait la différence sur le service, indispensable quand des lignes de production sont arrêtées, avec des coûts d'immobilisation élevés. L'entreprise est ouverte de 6 h du matin à 20h40, et un samedi sur deux, et opère déjà 20% de son activité en dépannage. Signes prometteurs : Mecasoka était présente pour la première fois au salon Sepem il y a quelques semaines à Douai, et en est repartie avec trois nouveaux contrats. Et Mecasoka compte bien aussi profiter de la dynamique de la zone d'activités d’Actiparc pour développer aussi un volume d'activité significatif sur place.
Ces articles peuvent également vous intéresser :
Bioline prépare la troisième voie agricole dans le Nord
La Chapelle d'Armentières. La nouvelle station de semences a bénéficié d'une cure de jouvence de 11 M€.
Mäder croît, déménage et lève 19 M€
Villeneuve d’Ascq. Une acquisition industrielle, un déménagement du siège à la Haute-Borne et un gros partenariat avec un équipementier aéronautique : le calendrier de Mäder est pour le moins chargé.
Lesaffre s'offre un "Baking Center" en Autriche
Le géant de la levure dédie sa boulangerie industrielle expérimentale autrichienne entièrement à ses clients industriels.
JC David : passage de témoin en douceur
Boulogne-sur-Mer. Sous la conduite d'un nouveau capitaine, le spécialiste du poisson fumé va investir 1,1 M€ pour désengorger l'outil, en restant fidèle à la qualité.
Verbrugge prépare son usine du futur à Templemars
Lille. Le spécialiste du revêtement de surfaces va investir 6,2 M€ dans une usine entièrement automatisée aux capacités fortement accrues.
Ingénierie : Elysis met le turbo
Villeneuve d’Ascq. Le cabinet d'ingénierie s'implante à Paris puis Nantes et Le Havre en 2019. Avant d'attaquer l'international.
Aluminium Dunkerque repart pour 25 ans avec GFG
Loon Plage. Le britannique GFG reprend les clés de la première fonderie d’aluminium d’Europe. Et annonce 100 à 140 M€ d’investissements en trois ans.
Lhotellier se lance dans la promotion immobilière
Amiens. Le groupe familial spécialisé dans le BTP intègre de nouvelles activités amont. Il vise une cinquantaine d’opérations via sa nouvelle filiale Valcity.
Cheveux STMM poursuit sa croissance dans le matériel de tri
Mesnil-Saint-Nicaise. Reprise il y a trois ans par le petit-fils du fondateur, l'ex-filiale de RosRoca se refait une place sur le marché des machines de convoyage et de tri.
Le groupe Baron complète sa palette dans la robotique automobile
Calais. L’ETI familiale reprend le denaisien DIC Technology, avec de fortes synergies attendues.