Minus Farm sert des grillons a? l'ape?ro

C'est une question de survie. Apre?s l'e?re de l'e?levage intensif, l'humanite? se nourrira d'insectes. C'est la conviction que s'est forge? Virginie Mixe apre?s lecture d'un rapport de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). Comme le colibri cher a? Pierre Rabhi, elle et son mari ont de?cide? de faire leur part. Les deux e?poux, par ailleurs dirigeants de l'agence de communication La Cuisine, viennent de lancer Minus Farm. La marque commercialise criquets, grillons et te?ne?brions a? grignoter sous forme de poudre, de sable?s ou de box’ape?ro. Trois varie?te?s e?leve?es depuis un an dans le sous-sol de leur domicile de Marcq-en-Baroeul. Et propose?es a? la de?gustation lors d'e?ve?nements organise?s dans la me?tropole comme notamment le salon Cre?er ou l'universite? du Medef. A l'avenir, ces produits s'e?couleront via leur site marchand, les e?piceries fines ou les magasins bios. La de?marche se veut avant tout militante et expe?rimentale. Reste a? structurer au niveau juridique cette activite? peu banale. "Toute la partie service sera ge?re?e par La Cuisine. Pour ce qui est de l'e?levage, il faudra se rapprocher de la Chambre d'agriculture", pre?cise Virginie Mixe.
Pour l'heure, les deux entrepreneurs, accompagne?s par le po?le Euralimentaire, ne produisent que 10kg d'insectes par mois. En 2019, ils espe?rent inte?grer le projet de ferme urbaine mene? par la coope?rative Baraka a? Roubaix sur la friche du Trichon. "Il va falloir produire plus pour faire diminuer les cou?ts de revient et que le prix de vente ne de?passe pas 150€/kg", souligne Virginie Mixe. Pour financer tous ces projets, les deux dirigeants lanceront au printemps prochain une campagne de crowdfunding sur la plateforme Miimosa E.V.