Numéro #143

Numéro #143 28/08/2024

Edito

20 ans après, rêve (presque) accompli !

Le lay-up, le alley-oop avant le dunk, le catch and shoot, le three pointer et bien sûr les lancers-francs n'ont plus aucun secret pour vous ? Pas plus que le chabala, la roucoulette ou le tir à la hanche au handball ? 20 ans après la tentative avortée du Comité Grand Lille d'accueillir les JO à Lille, sous l'impulsion de Bruno Bonduelle et d'un millier de personnalités de tous horizons de notre territoire, le rêve olympique a finalement pris corps dans notre région cet été. Certes, pour deux disciplines seulement, le hand et le basket, très loin d'une olympiade complète. Mais Lille, quand bien même eut-il été Grand, voire très très Grand, en aurait-il vraiment eu les moyens ? Pas si sûr. Réjouissons-nous aujourd'hui tout autant du succès planétaire de Paris 2024, hormis quelques couacs pourtant évitables, que de son volet nordiste. Sur le plan quantitatif, bien sûr : le stade Pierre Mauroy aura accueilli plus de visiteurs que la métropole ne compte d'habitants. Un bilan chiffré qui ne montera plus puisque les Jeux paralympiques n'ont (quasiment) pas de déclinaison régionale. Mais les Olympiades à Lille ont aussi marqué le terrain, montré au monde entier un public enfiévré, une capacité d'accueil et d'organisation, et un lieu exceptionnel pour organiser des événements XXL. Autant dire que Lille, Villeneuve-d'Ascq, la métropole et notre région sont désormais plus qu'un point sur la carte des grands shows, une vraie destination.

Alors, le rêve initial du Comité Grand Lille pour 2004 n'est certes pas pleinement atteint. Mais avec un investissement très limité, une optimisation des atouts du territoire et une mobilisation générale, le retour est de première classe. Malgré le contexte de disette budgétaire croissante, de pessimisme galopant et de fracturations sociales voire sociétales, la dynamique portée par ceux qui furent les premiers à affirmer une fierté lilloise, une vision métropolitaine et de grandes ambitions communes s'est aujourd'hui incarnée. Un capital précieux qu'il convient désormais de faire fructifier.

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Publié le 28/08/2024

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