70 patrons nordistes veulent faire une région labo du monde d'après
Faire des Hauts-de-France la région pionnière "du monde d'après" avec des solutions déjà largement anticipées ici : C'est le sens d'une tribune rendue publiée ce jour et signée par 70 patrons de la région.
De Franck Grimonprez (Log's) à Antonio Molina (Mäder) en passant par Patrick Seghin (Damart), Edouard Roquette, Christophe Bonduelle, Dominique Soyer (Maisons & Cités) ou les dirigeants plus institutionnels, ces patrons nordistes appuient la démarche rev3 et sa logique d'une économie durable et connectée comme un levier d'après-crise. Appelant à « circonscrire l'incendie » comme première priorité, ils en appellent aussi à une relance de l'économie, mais à travers une stratégie d'investissement qui « devrait marquer une forte différenciation par rapport aux orientations d'avant la crise », rejoignant ainsi la stratégie définie par la présidente de la commission européenne Ursula Von der Leyen. La politique rev3 suivie depuis plusieurs années par les Hauts-de-France semble à ces dirigeants un chemin à poursuivre, à accélérer et approfondir dans cette logique qui a déjà permis à 1000 projets d'aboutir.
Ils en appellent à une nouvelle étape. « Les investissements dont la mobilisation est annoncée doivent permettre d'amplifier les programmes en cours et d'en ouvrir de nouveaux dans le cadre de rev3 », indique la tribune, qui cible plus spécifiquement la transition digitale, l'efficacité énergétique, l'amélioration du mix énergétique, les transports et la mobilité, l'économie circulaire, la bio-économie, l'appui à certaines filières stratégiques telles l'hydrogène ou les batteries, et l'éducation.
« Nous avons l'opportunité de renforcer nos actions et d'ouvrir ainsi de nouveaux débouchés à nos entreprises, de créer de nouvelles activités et de nouveaux emplois », concluent les 70 patrons.
D'autres signataires peuvent rejoindre ce crédo économique, indique son initiateur Philippe Vasseur. Pour l'heure, on notera qu'aucun représentant de la « galaxie » Mulliez n'a encore paraphé cet engagement collectif.
