Peyce veut devenir la plateforme de référence des courses outdoor

Ronan Denoual, le fondateur, veut "aller le plus vite possible" Ronan Denoual, le fondateur, veut "aller le plus vite possible"

Les dirigeants de la start up viennent de lever 3 M€ et font entrer notamment la famille Amaury et le fonds Super Capital.

Peyce va-t-elle devenir LA marketplace mondiale dédiée aux courses sportives en extérieur ? La jeune société implantée dans le quartier Euratech s'est bâtie discrètement depuis juillet 2021, à partir du retour des courses post-confinement. Aujourd'hui elle signe un tour de table de 3 M€ avec la famille Amaury (Le Tour de France, le Dakar ou le marathon de Paris), au côté du fonds Super Capital et de business angels. Il faut dire que les fondateurs de Peyce sont eux-mêmes des entrepreneurs aguerris : Ronan Denoual, le président, a notamment lancé les aventures Hospimedia puis Nahimic. Maxime Delaporte a monté les coursiers normands Kebi. François-Xavier Le Louarn était quant à lui à l'origine de la start up d'évaluation en ligne Formaeva. Et Pierre-Yves Aubert, ex-KPMG, a pour sa part piloté les programmes d'Euratech.
C'est cette équipe - toujours largement majoritaire - qui met aujourd'hui un puissant coup d'accélérateur. La société lilloise a développé une plateforme communautaire au service des courses, soit quelque 15 000 événements en France en comptant le running, le triathlon et le vélo. Des manifestations le plus souvent associatives, pesant sur la bonne volonté de bénévoles, et confrontées à la difficulté de rayonner large pour engranger des inscriptions. Peyce recense l'intégralité des courses en France, permet l'inscription en ligne, et se finance par des commissions sur les dossards. En première phase, Peyce a testé son concept auprès de 300 courses de running, qui ont vu leur fréquentation s'accroître de 15 à 50%, avec autant de recettes en plus pour les organisateurs. L'heure est venue d'élargir son terrain de jeu : Peyce s'attaquera cette année au triathlon avant de couvrir le champ des courses cyclistes, en France. L'an prochain, elle devrait viser les marchés voisins. Le potentiel mondial est de 500 000 courses par an. Par sa maîtrise de la donnée, Peyce compte bien générer un gros effet communautaire, pour fidéliser ses membres, mais aussi pour générer des offres de partenaires.
Ronan Denoual indique réfléchir déjà à une nouvelle levée de fonds, « pour aller le plus vite possible ».

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