Sur le parcours de la fibre optique

Tous les foyers français devront être éligibles au très haut débit fin 2022. L'Etat mobilise des milliards d'euros pour le déploiement national dont 500 M€ pour l'ex-région Nord - Pas-de-Calais. L'opérateur historique a lancé le déploiement de la fibre au grand public dès 2010, dans le cadre du programme national très haut débit (THD) de l'Etat. La division entre les opérateurs s'effectue trois ans plus tard, Orange ayant à charge les zones les plus densément peuplées soit 1,1 million de foyers à raccorder sur le 1,9 millions en Hauts-de-France.

Différentes zones de déploiement sont définies. Les zones très denses où tous les opérateurs qui le veulent peuvent y déployer leur réseau. Dans le Nord, elle se limite à Lille et Mons-en-Baroeul. Les zones AMII (appels à manifestation d'intention d'investissement) sur lesquelles les opérateurs ont le choix de s'engager. Orange prend la plus grosse part de l'investissement, soit à peu près 90% de ce périmètre, voire plus en reprenant une petite partie à la place de SFR, comme pour 57 communes sur la métropole de Lille, par exemple. Enfin, sur la base de partenariats, les réseaux d'initiative publique (RIP), aux mains des collectivités locales, sur la base d'appels à candidature. Orange en fait un tiers en moyenne française mais n'intervient pas dans la région Nord. Orange ne communique pas le montant des investissements qu'elle réalise en Hauts-de-France.

La fibre en chiffres

340 000 logements rendus éligibles en Nord - Pas-de-Calais et 61 000 en Picardie
1,4 million de logements à rendre éligible par Orange en hauts-de-France
400 salariés dédiés à la fibre
Une quinzaine de centraux téléphoniques dans la MEL

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