Pierre Gattaz : "Laissons les patrons créer de l'emploi"

Image illustrative Eco121, mensuel des décideurs des hauts de France Image illustrative Eco121, mensuel des décideurs des hauts de France

 

 

Avec le niveau de dette du pays de 2000 milliards d'euros, peut-on s'en sortir aujourd'hui ?
En fait, tous les indicateurs de la France sont très mauvais : 3,3 millions de chômeurs, 4,4% de déficit budgétaire, 100% de PIB de dette, un commerce extérieur en déficit de plus de 60 milliards d'euros...La France est encalminée, et elle vit au dessus de ses moyens sur la sphère publique qui a grossi constamment sans prêter attention ni à notre économie ni à nos entreprises : les impôts ont sédimenté année après année, depuis 30 ans, impactant les salariés, les ménages, les entrepreneurs et les entreprises. Nos entreprises sont exsangues, asphyxiées par un niveau d'impôts imposé par la sphère publique, qui prélève 57% du PIB. La réforme mère, c'est donc la réduction de cette sphère publique, en intégrant la réduction des déficits sociaux. Tant qu'on ne le fait pas, on n'a aucune chance de réduire la dette, les déficits et les impôts.

 

 

Peut-on le faire sans toucher aux effectifs de la fonction publique ?

Non. Il faut y toucher. On a rajouté 500 000 fonctionnaires en douze ans (2000- 2012), principalement dans les territoires. C'est une responsabilité droite et gauche confondue. On a 5 millions de fonctionnaires, plus un million de salariés dépendant de la fonction publique, par rapport à 4,3 millions en Allemagne. Vous avez donc 1,7 million de fonctionnaires supplémentaire en France alors que les Allemands sont plus nombreux que nous. Il faut faire ce qu'on fait les Suédois, les Canadiens, les Allemands, les Anglais, les Espagnols les Néo-zélandais, les Singapouriens. Les pays qui s'en sortent et qui sont parmi les 15 plus performants au monde en terme de croissance du PIB ou de PIB par habitant nous ont montré le chemin. Ils ont eu le courage de réformer leur fonction publique, sans révolution.

 

 

A quel niveau doit-on descendre la fonction publique ?
Il faut ne pas remplacer les départs à la retraite, en faisant attention bien sûr aux fonctions régaliennes (justice, sécurité, défense, éducation, santé publique). Mais il y a plein d'endroits où on est beaucoup trop nombreux, dans les territoires en particulier. Mais vous avez un second levier, le management. Dans nos entreprises, on fait du lean management, qui consiste à demander à chacun de nos salariés des idées de productivité, pour travailler mieux. C'est la qualité totale, la gestion des flux, la qualité opérationnelle. Vous travaillez sur le poste du salarié lui-même mais aussi le process dans lequel il s'inscrit. Ces méthodes sont appliquées depuis 40 ans par Toyota, et ils ont des performances exceptionnelles. J'en ai fait à Radiall, ce qui m'a permis de garder mes quatre usines mais aussi d'en créer une cinquième en plus en France, alors que 90% de mon chiffre d'affaires est fait hors de France, où j'ai 50% de mes effectifs.

 

 

Ce type de démarche est-il compatible avec un statut de la fonction publique aussi rigide ?
Je crois que oui. J'ai aussi suggéré au pré- sident de la République de créer des bi- nômes de responsables de la haute ad- ministration avec des chefs d'entre- prises, ce qui a été fait dans le cadre de la mission Mandon-Poitrinal. Cette idée de binôme entre l'un qui connaît l'ad- ministration de l'intérieur – et peut aussi être éventuellement un gage poli- tique - associé à quelqu'un d'opéra- tionnel en gestion des flux, de manage- ment et de la motivation, me semble être une alchimie qu'il faut essayer en France. Ensuite,touslesrapportssontécrits,sur les dysfonctionnements, c'est un pro- blème de courage politique. Dans nos en- treprises, un chef, ça décide. On vous ap- porte des solutions A, B , C ou D et vous tranchez. Le pire est de ne pas prendre de décision, c'est ce qui se passe en France. Il faut que notre gouvernement dise que plus de 1200 milliards, c'est trop. Tant qu'on ne rentre pas dans ce système, il n'y aucune chance de réaliser des éco- nomies et de baisser la fiscalité des sa- lariés, des ménages ou des entreprises.

 

Pourtant, le discours gouvernemental est clairement devenu pro-business... Ce n'est que du dis- cours ?

Vous avez un problème de Compétitivité, de Confiance et de manque de Cap et de vision pour le pays. Ce sont les 3 C que j'ai théorisés dans mon bouquin « Fran- çais, bougeons nous !». On a applaudi au pacte de compétitivité. C'étaient 40 milliards d'euros à horizon 2017, bravo. Mais en précisant qu'on a encaissé 30 milliards de hausse d'impôts depuis 2012. Cela fait dix milliards d'eu- ros en moins au final en 2017. Encore ces 40 milliards ne représentent-ils qu'un tiers du chemin par rapport à nos amis allemands. Les entreprises outre-Rhin sont plus légères de 116 milliards que les nôtres, la moitié sur la charge du travail, l'autre moitié sur les taxes et impôts. Le pacte de responsabilité est nécessaire, mais pas suffisant; mais on joue le jeu. Le second C est celui de la confiance, qui naît de la cohérence entre les beaux dis- cours et les actes. Le Président de la Ré- publique et Manuel Valls nous pro- mettent la simplification, la baisse des impôts, la compétitivité... En même temps il y a des flagrants délits d'inco- hérence comme le dispositif de pénibi- lité. Enfin, le Cap et la vision sont es- sentiels. Si l'on veut réellement réformer la France en profondeur, ce sera plus fa- cile de le faire accepter si on indique à nos concitoyens où l'on va.

 

 

En attendant, la croissance est à l'arrêt. Comment revenir dans un cercle vertueux ?
Au Medef, nous avons un projet France 2020 pour une France qui gagne. C'est d'ailleurs un Nordiste qui pilote ce travail (Jean-Pierre Letartre, président d'EY France, ndlr). Nous avons défini sept relais de croissance pour expliquer comment alimenter, étayer une France du plein emploi et de la croissance : mondialisation, transition énergétique, numérique, filières du futur, tourisme, énergie, entrepreneuriat... De quoi faire baisser la dépense publique tout en of- frant des opportunités de développement et d'emplois marchands. On doit opérer un balancier le plus vite possible. Le noeud gordien, c'est l'entreprise. En attendant, la première mesure est d'arrêter les dispositifs anxiogènes que sont le dispositif pénibilité ou celui de la loi Hamon. Ils touchent les petites so- ciétés. Le dispositif pénibilité va s'appliquer sur des secteurs déjà très fragilisés comme le bâtiment. Vous avez des dirigeants d'entreprises de 15-20 personnes, confrontés à une crise très dure et durable, et vous leur remettez une couche en leur disant d'instituer ce dispositif très complexe fin 2015...

 

 

Certes, mais ces lois sont le fruit du processus démocratique...

C'est vrai, mais à un moment, comme pour la loi Alur, on doit admettre que les textes ne sont pas bons. Les articles 19 et 20 de la loi Hamon doivent être revus avec les chefs d'entreprises. La pénibi- lité c'est un exemple flagrant de surcomplexité, de surcoût du travail, car on fait partir des salariés plus tôt à la retraite. Il faut simplifier tout ça et nous demandons l'abrogation complète de ces articles.

 

 

Comment réformer avec des syn- dicats qui ont souvent la culture de la surenchère?
Dans la négociation actuelle, ils peuvent montrer qu'ils savent être réformistes et lucides, vers la simplification tout en intégrant la compétitivité des entreprises. Nous sommes à la croisée des chemins. Nous devons nous entendre sur cette négociation très importante avec la satisfaction de réussir quelque chose de fondamental pour simplifier ce modèle social, à travers la symbolique des seuils notamment, car c'est un totem. Si on y arrive, on pourra travailler ensemble sur une réforme du marché du travail qui nous fasse sortir du gagnant-perdant vers le gagnant-gagnant. L'entreprise gagne en étant plus compétitive, plus agile, et le salarié aussi, avec un dialogue social moins complexe, moins institutionnalisé.

 

 

Sur le terrain, on voit souvent des accords pragmatiques, je pense à l'accord de compétitivité de Sevelnord chez nous. A Paris, cela semble plus difficile...

Je fais le pari de ce syndicalisme de progrès. Certains ont compris la situation de la France. Les Français, eux, en sont conscients. Tous les sondages l'attestent. 78% disent qu'on n'en fait pas assez pour les entreprises, 66% que les entreprises sont la cellule la plus importante et la plus crédible du pays, qu'il faut réformer les 35 heures, que travailler le dimanche ou après 21 heures n'est pas un gros mot...Ils sont en avance sur les politiques et sur les syndicats. J'espère que ce bon sens, face à une situation dramatique de la France, fera évoluer les positions.

Le rôle du Medef est très pédagogique. Comment l'économie tourne, comment les pays émergés ou émergents ont réussi à recréer de la croissance... Il faut dépolitiser le dialogue social, le paritarisme, le syndicalisme, cesser de faire du dialogue social hors sol et intégrer la dimension économique. Je fais le pari de réformer notre législation sociale, idéalement avec nos partenaires sociaux. Je ne dis pas qu'il faut tout jeter aux orties. Avec nous, on peut se réformer ensemble, patronat et syndicat.

 

 

Le discours récurrent des « cadeaux au patronat » laisse à penser que le chemin est encore long...

Ce discours est très pénible. Il faut une révolution culturelle au niveau du pays, je la crois en marche : l'entreprise est avant tout une communauté d'hommes et de femmes. Il faut un chef comme dans une armée, un bateau, un avion, un pays. Une armée sans chef ne fonctionne pas. N'y voyez pas d'allusion politique. Le chef d'entreprise est pour moi un héros. Il faut expliquer à nos concitoyens que ce sont des gens qui ont eu beaucoup de courage de se mettre à leur compte, de reprendre une entreprise et de tenir, malgré tous les avatars et difficultés de gérer en France.

 

“Les Français sont en avance sur les politiques et sur les syndicats"

 

Quelqu'un qui réussit en France peut réussir partout dans le monde. Il faut l'expliquer par l'exemple, réhabiliter les métiers, et le travail. Les salariés aiment bien leur patron, ils n'aiment pas le patronat. Nous avons un travail au niveau du Medef d'expliquer d'abord que nous représentons 750 000 adhérents qui sont principalement des PME. 99% de nos adhérents ont moins de 50 personnes. Les gens ne le savent pas et nous sommes amalgamés sans cesse avec le CAC 40. Le Medef est une formidable armée d'acteurs économiques, dont la taille moyenne est autour de 20-30 salariés, surtout dans les territoires, ce sont des personnes formidables qui ont les clés de la création de richesse et d'emploi dans ce pays. Laissons le patron créer de l'emploi.

 

 

Les chefs d'entreprise sont aujourd'hui marginaux dans le monde politique. Souhaitez-vous qu'ils y entrent à la façon d'un Denis Payre ?

Il y a un énorme sujet. La représentation de nos élus est trop faiblement issue de l'entreprise, qu'il s'agisse de salariés, de cadres ou de patrons. Il faudrait trouver assez vite – on a grosso modo l'année 2015- des systèmes pour qu'ils soient beaucoup plus nombreux à être candidats à la députation par exemple. Pour qu'ils puissent retrouver leur fonction dans l'entreprise après un ou deux mandats. Nous y réfléchissons avec Jean-Dominique Sénart, le patron de Michelin, qui lui même en est très convaincu. Beaucoup me disent que ce n'est pas possible que sur 577 députés, moins d'une cinquantaine connaît l'entreprise. Aux Etats-Unis, vous montez à 40 ou 50%. J'encourage à s'engager en poli- tique les chefs d'entreprise ou les jeunes retraités, les cadres et les salariés, pour que la voix de l'entreprise et de l'économie soit beaucoup plus présente et qu'on ne se retrouve pas avec des dis- positifs complètement aberrants, qui sont le fruit d'une méconnaissance de l'entreprise associée à de l'idéologie.

 

 

Quelle est la santé de nos entreprises aujourd'hui ?
La crise n'en finit pas. On a l'impression d'être dans une sorte de « double deep » ou«triple deep».Après2008ilyaeu une petite accalmie, c'est redescendu une fois, ça remontait très doucement en 2014 et on a l'impression que toute l'Europe repart à la baisse. Avec une particularité française : dans les phases de rebond entre deux « deeps », la France ne remonte ni très haut ni très fort, contrairement aux autres. Les Allemands sont à 5% de chômage, les Anglais à moins de 7%, les Suisses à 3%, les Singapouriens à 2%. La France semble enlisée par ses charges trop élevées.

 

 

Mais les réformes de structure sont très délicates, hors phase de croissance...
Nous avons élaboré le projet « un million d'emplois » formalisé dans un petit livre jaune, portant une trentaine de propositions, sur une dizaine de secteurs. Une partie d'entre elles ne coûtent rien à l'Etat et ne sont que du courage poli- tique. Le tourisme est sans doute l'une des sorties les plus rapides du pays par le haut : le million et demi de touristes chinois pourrait être 3 à 5 millions dans les années à venir. Ils ne consomment pas assez, il faut qu'ils puissent le faire le soir, le week-end et il faut donc ouvrir le dimanche. C'est entre 50 et 100 000 emplois à créer.Idem dans le service à la personne (personnes âgées, soutien scolaire, femme de ménage, ...) : on a 400 000 emplois de moins que les Anglais dans ce secteur avec une population plus importante en France !

 

 

Oui mais les avantages fiscaux ont été érodés...
Si vous adaptez la fiscalité à ce secteur, vous avez 100 000 emplois demain matin à générer. Vous avez différente poches de 50.000 emplois à créer , fai- sons-le ! Il faut libérer ces énergies, faire confiance aux entreprises. On estime entre 50 000 et 150 000 les emplois à créer si on optimise les seuils sociaux. Beaucoup de sociétés sont bloquées à 9, beaucoup d'autres à 49. J'espère que la négociation en cours permettra de libé- rer ces passages.

 

 

Quel est l'état d'esprit des chefs d'entreprise aujourd'hui ?
Ils étaient prêts à partir dans la confiance avec les beaux discours du Premier ministre Manuel Valls en juillet, répétés dans toute l'Europe durant le mois de septembre. D'un seul coup on nous re- met ce décret pénibilité qui a refroidi tout le monde car ce dispositif est extrêmement anxiogène. Et les articles 19 et 20 de la loi Hamon nous obligent à informer les salariés de tout projet de cession dans les deux mois avant sa conclusion. Sans parler de la taxation locale qui continue d'augmenter. En résumé on nous dit des choses d'un côté, on fait le contraire de l'autre. Le sentiment des patrons notamment des plus petits est celui d'une incompréhension totale.

 

 

Quel est le sens de la mobilisation du Medef, plutôt inhabituelle ?

Ce n'est pas une manifestation de rue, car le Medef ne veut pas s'engager dans ce type de mouvement, même si d'autres organisations patronales le suggèrent. Nous souhaitons une mobilisation pa- triote et républicaine avec des rassemblements de patrons qui vont témoigner auprès des Préfets, à des élus, de la sphère publique, sur les réseaux sociaux pour expliquer pourquoi la pénibilité est inapplicable, pourquoi la loi Hamon est toxique dans la pratique. Il s'agit de faire de la pédagogie par des cas concrets, dans le Tarn, l'Aveyron, le Finistère, le Pas-de-Calais, pendant la première semaine de décembre.

 

“Le pire est de ne pas prendre de décision, c'est ce qui se passe en France.”

 

 

C'est un peu ce qu'a fait Karine Charbonnier (dirigeante de Beck-Crespel à Armentières) lors de l'émission de TV avec François Hollande ...
Exactement ! Les chefs d'entreprise ne parlent pas assez. J'étais extrêmement content de ce qu'a dit Karine Charbonnier devant François Hollande, j'y ai retrouvé ce que je dis moi-même. Je suis un peu la tête de Turc aujourd'hui car j'exprime la vérité et qu'on n'est pas très nombreux. Si tous les patrons de France commencent à s'exprimer, on aura un impact fort. C'est l'apprentissage par le concret, ce n'est pas de la politique.

 

 

Et si le gouvernement ne revenait pas sur ces deux lois Hamon et pénibilité ?
Je veux sensibiliser les élus. C'est eux qui ont fait ça. Ils sont responsables du pays. Soit ils comprennent que ce que nous disons est vrai, que ce n'est pas le discours du grand Satan, et ils font en sorte que des commissions mixtes parlementaires rapportent ou neutralisent les articles en question. Soit il ne se passe rien, la grogne des patrons continuera, ils ne voudront ni investir ni embaucher, vous risquez une radicalisation, ce ne serait pas bon pour le pays.

Vous nous avez enlevé la table les chaises le divan et la TV en 2011 et vous nous rendez gentiment la TV, c'est ça le sentiment. Il faut que nos députés et que le gouvernement comprennent qu'ils ne peuvent pas redresser le pays sans nous les chefs d'entreprise de France.

Ces articles peuvent également vous intéresser :

Image illustrative Eco121, mensuel des décideurs des hauts de France
Image illustrative Eco121, mensuel des décideurs des hauts de France
Publié le 27/11/2014 Eco121

Le docteur Geloen soigne les maisons de retraite

Une fois n'est pas coutume, le portrait du mois ne porte pas sur un chef d'entreprise mais sur un médecin. Mais un médecin inventif qui va révolutionner la vie des maisons de retraite avec des couches à témoin lumineux.

Image illustrative Eco121, mensuel des décideurs des hauts de France
Publié le 27/11/2014 Eco121

Le Nord-Pas-de-Calais, région leader dans l’agroalimentaire

Fortes d’une agriculture diversifiée, d’un bassin de 80 millions de consommateurs, d’infrastructures nombreuses et de qualité et d’un écosystème favorable à l’innovation, les industries agroalimentaires ont su capitaliser sur les atouts du Nord-Pas-de-Calais pour s’y développer. La CCI de Région a conduit une étude en profondeur pour caractériser cette filière majeure de l'économie régionale.

Image illustrative Eco121, mensuel des décideurs des hauts de France
Publié le 27/11/2014 Eco121

Le Nord entre marteau des dépenses sociales et enclume des dotations

Le premier département de France prépare son budget dans un contexte d'effet de ciseau entre des dépenses sociales qui flambent et des dotations d'Etat en berne.

Image illustrative Eco121, mensuel des décideurs des hauts de France
Publié le 27/11/2014 Eco121

La région mise sur l'énergie de l'espoir

Aucun doute, la re?gion juge l'e?nergie comme le nouveau secteur stratégique. Aujourd'hui déjà, encore plus demain.

Image illustrative Eco121, mensuel des décideurs des hauts de France
Publié le 27/11/2014 Eco121

Indiscrétions

Les indiscrétions de la rédaction.

Image illustrative Eco121, mensuel des décideurs des hauts de France
Publié le 27/11/2014 Eco121

Top & Flop

Les hauts et les bas du mois de novembre.

Image illustrative Eco121, mensuel des décideurs des hauts de France
Publié le 27/11/2014 Eco121

Me?de?e a? la croise?e des chemins

Le pôle Médée attend une vraie reconnaissance notamment autour d'un important programme de recherche dans le contrat de plan Etat Région.

Image illustrative Eco121, mensuel des décideurs des hauts de France
Publié le 27/11/2014 Eco121

Verbatims

Les verbatims du mois.

Image illustrative Eco121, mensuel des décideurs des hauts de France
Publié le 27/11/2014 Eco121

Carnets

Les derniers mouvements en région.