Qualimétrie renoue avec la croissance
Le cabinet d’études et de sondages retrouve cette année son niveau d’avant-crise. Et envisage une croissance à deux chiffres en 2022.
La Covid a eu de lourdes répercussions sur nos habitudes de consommation. Pour comprendre les nouvelles tendances, les attentes et les besoins de leurs clients, les marques - challengées par les géants du web - se tournent vers les spécialistes d’études de marché. Qualimétrie est l’un d’entre eux. Le cabinet roubaisien, créé par les fondateurs de l’Usine de Roubaix, mesure l’expérience client en France et dans le monde depuis plus de 30 ans. D’abord spécialisé dans les visites mystères, il a au fil des ans élargi son offre pour proposer aujourd’hui une vision 360° de l’expérience client, à travers études, sondages et enquêtes de satisfaction.
La fermeture des points de vente au premier confinement a mis l’activité de Qualimétrie en berne. « Notre chiffre d’affaires a diminué, mais on n’a pas perdu d’argent », assure le Dg Emeric Bayart, repreneur et dirigeant de la Pme depuis quatre ans. Cette année, il vise une croissance de 40% par rapport à 2020, retrouvant ainsi le niveau d’activité de 2019. « Nous avons connu un pic avant l’été 2020. Depuis, il y a eu des confinements et déconfinements successifs. Les enseignes ont besoin de connaître en temps réel l’impact que cela a sur les consommateurs », explicite le dirigeant.
En pleine pandémie, son entreprise a lancé CX First, une plateforme qui permet à ses clients de croiser et centraliser sur un outil unique l’ensemble des données collectées à travers les études, sondages et avis partagés sur les réseaux sociaux. Cette offre fait mouche. 40 enseignes y ont souscrit en 2020. Ils sont pas moins d’une centaine cette année. Qualimétrie y dédie une équipe de six personnes, installée à Euratech. Emeric Bayart vise désormais les 13 M€ de chiffre d’affaires fin 2021, avec un peu plus de 200 salariés. Ils sont 150 à Roubaix (sept postes sont ouverts) et 60 à Madrid. L’an prochain, Qualimétrie vise une progression de quelque 15%.terr
Ces articles peuvent également vous intéresser :
Jules : la mode responsable comme relais de croissance
Roubaix. En fort redressement malgré la crise sanitaire, l’enseigne voit les premiers fruits de sa stratégie « in progress ». De nouveaux points de vente ouvriront dès cette année en France et à l’international.
Tourcoing : Vertbaudet change de mains
Le fonds d’investissement Alpha Private Equity, qui avait racheté Vertbaudet aux mains de Pinault Printemps La Redoute fin 2012, vient de céder la marque à un autre fonds, Equistone Partners Europe.
Roubaix : Le campus Jean Arnault ouvre ses portes
Cet été, le Pdg du groupe LVMH Bernard Arnault a inauguré le campus Jean Arnault, un projet éducatif d’intérêt général, baptisé en hommage à son père et basé à Roubaix, sa terre natale.
Dunkerque : ArcelorMittal inaugure son premier Digital Lab
Ce lieu, dédié à l’innovation numérique et à la transformation digitale du sidérurgiste, ouvrira en septembre prochain. Il sera à la fois centre de co-développement, de formation et lieu d’accueil d’événements, conférences et partenariats.
Tikamoon prend son indépendance en duo
Début juin, les deux managers de la société de vente en ligne de meubles en bois Tikamoon, ont racheté leur entreprise auprès d'Adeo. Avec des ambitions colossales.
Astérix & Obelix : la potion magique d’Hootside pour l’international
Lille. Le développeur vient de dévoiler son jeu mobile en réalité augmentée Astérix & Obélix Vidi Vici. Dans son chaudron : une accélération en Europe et un premier pied au Canada.
Phildar devient PP Yarns & Co pour tricoter une croissance en maille serrée
Roubaix. L’enseigne de prêt-à-porter, reprise l’an dernier par son dirigeant, adopte un ambitieux plan de transformation. Et vise les 50 M€ de ventes d’ici 2025.
Lille Grand Palais sort de l’hibernation sanitaire
Lille. Avec 200 événements programmés pour cette nouvelle saison, Lille Grand Palais reprend vie avec appétit. Tout en poursuivant son plan stratégique 2025.
Renault Douai en route vers sa mutation électrique
Au terme d’un demi-milliard d’euros d’investissements, l’usine s’est équipée pour démarrer la production de véhicules électriques. A commencer par la Mégane e-Vision cette année.
Légumes surgelés : Trinature investit 88 M€ dans une nouvelle usine
Blaringhem. Le futur site ambitionne de traiter 32 000 tonnes de légumes, dont 30% en bio, par an. 74 emplois à la clef.
