QUI SONT NOS CHAMPIONS 2016 DE L'ECONOMIE RESPONSABLE ?

Image illustrative Eco121, mensuel des décideurs des hauts de France Image illustrative Eco121, mensuel des décideurs des hauts de France

Prix Spécial Rev3

 

DAGOMA : UN NOUVEL ECO-SYSTEME EN 3 D

De leur expe?rience de sept ans en Chine, Mathieu Re?gnier et Gauthier Vignon ont conserve? l'image pesante des exce?s d'un capitalisme de?bride? : des employe?s vivant dans « des conditions inacceptables, l'apoge?e du taylorisme ». Et une re?fe?rence en ne?gatif qui a structure? leur projet franc?ais vers un autre mode?le de consommation sobre, local, horizontal, collaboratif et respectueux, au cœur d'un nouvel e?cosyste?me e?conomique et de la troisie?me re?volution industrielle. Dagoma est ne?e en 2014 sur ce terreau et sur la technologie de l'imprimante 3D. L'entreprise roubaisienne (Eco121 n°59) conc?oit, fabrique et commercialise des imprimantes 3D made in France. Qui sont devenues ses propres lignes de production pour imprimer environ 40% des composants, en pensant en amont le cycle de vie du produit. Des e?quipements avec lesquels le client final pourra lui-me?me fabriquer en circuit le plus court possible. En moins de trois ans, l'entreprise a connu une progression spectaculaire : partie de 22 m2 de bureaux a? Tourcoing, Dagoma a grandi plusieurs fois, pour occuper de?sormais 800 m2 avec 30 salarie?s (dont 20% de?volus a? la R&D) aujourd'hui. Et 50 attendus d'ici la fin de l'anne?e. Une croissance qu'il faut conjuguer avec une culture d'entreprise libe?re?e, ou? les salarie?s sont autonomes, de?cideurs et responsables, sur la base de la confiance.
Tout recrutement commence d'ailleurs par une « piscine », une semaine d'immersion qui pre?ce?de le contrat et qui permet la cooptation de la personne par son e?quipe. Les fondateurs gardent ne?anmoins un droit de ve?to.

Adeptes convaincus de la RSE, Mathieu Re?gnier et Gauthier Vignon l'ont disse?mine?e partout : le management, avec une grande transparence sur la vie de l'entreprise (pre?sentation des « Dago'chiffres » par exemple) ou encore des me?thodes de recrutement peu orthodoxes. « Je ne lis pas les CV et les lettres de candidature, je veux rencontrer les gens », explique Mathieu Regnier, plus en recherche de savoir-e?tre, de savoir-faire et de valeurs que de diplo?mes. Le respect de l'environnement est une autre priorite?. Les filaments sont produits a? partir de rebuts plastiques, d'autres en bioplastique a? base d'amidon. Et des tests sont en cours sur des filaments a? base de pots de yaourts. Leurs machines sont pre?sente?es comme les moins e?nergivores du monde, a? raison de 30 W au lieu du triple commune?ment.

Hors des murs de l'entreprise, les dirigeants poursuivent aussi leur œuvre de pe?dagogie, dans les e?coles, avec les clients, ou au profit de causes. Ils travaillent ainsi avec une autre e?toile montante de la 3D re?gionale, Antoine Motte (Machines 3D, a? Anzin), pour des constructions 3D destine?es aux pays en de?veloppement. « On a une responsabilite?. On n'a pas le droit juste de profiter. Il faut rendre ».

 

DE 20 A 100 SALARIES

 

Mention OR : CLAYRTON'S S'EMBALLE POUR LA RSE

 

Tristan-Guirec & Aure?lien-RSE-63

 

Pas de greenwashing chez Clayrton's. Le leader franc?ais de l'emballage de fleurs est de longue date implique? dans ce qui e?tait seulement du de?veloppement durable au de?part, devenu responsabilite? sociale et environnementale. De?s 2007, la socie?te? familiale roubaisienne de?veloppe l'impression a? 100% avec des encres a? eau, y compris sur le polypropyle?ne. Avec le Re?seau Alliances, l'entreprise s'engage dans une de?marche globale, baptise?e Green Power, re?vise?e tous les trois ans. Une initiative qui lui vaut de?ja? un premier prix Re?seau Alliances en 2008. Avec une personne charge?e d'animer le projet, mais aussi une mobilisation de toutes les e?quipes. Avec une conviction forte : « Prendre l'entreprise par le bout de la RSE permet d'en faire un crite?re de performance e?conomique, de performance cre?ative. La RSE nous a permis de garder notre mode?le industriel en France », de?fend Tristan Guirec-Lepoutre (photo), codirigeant de l'entreprise avec son fre?re Alban.

C'est aussi avec ces valeurs fortes que les dirigeants ont conduit un chan- tier difficile : fin 2014, l'entreprise a rachete? son principal concurrent franc?ais, Cre?astyl, en difficulte?, a? Roanne, qui apportait 6 M€ de chiffre d'affaires en appoint aux 13 M€ de Clayrton’s, et une diversification importante dans le papier cadeau. Mais avec une e?vidence imme?diate : l'impossibilite? de garder deux sites, et la ne?cessite? d'un plan social. « Ça a e?te? la de?cision la plus difficile de ma carrie?re », reconnai?t Tristan Guirec-Lepoutre. Mais Clayrton's a tout mis en œuvre pour accompagner au maximum les 21 salarie?s concerne?s, bien au-dela? des obligations le?gales. Avec une satisfaction : un an apre?s, 85% des salarie?s ont trouve? une solution. Clayrton's pousse encore les feux de la RSE : vers ses salarie?s, appele?s a? un "teambuilding" re?gulier pour projeter ce que sera l'entreprise a? horizon trois ans ; vers des partenaires de l'insertion, comme l'e?cole de la 2e chance ou un atelier prote?ge?; vers ses clients fleuristes pour lesquels elle a cre?e? un e?colabel, certifie? par un organisme exte?rieur, mais aussi une Clayrton's Academy, devenue un concours de re?fe?rence avec plus de 1000 participants cette anne?e.

 

MENTION ARGENT : AXIS EXPERTS CONSEILS : UNE GOUVERNANCE OUVERTE

 

 

Peut-on exercer une activite? d'expert-comptable, pluto?t conventionnelle, et pratiquer la RSE ? La re?ponse est oui, spe?cialement chez Axis Experts Conseils, a? Villeneuve d'Ascq. Chez ce cabinet, dirige? par Laurent Bazin, e?galement vice-pre?sident national du CJD, la RSE est un projet collectif volontaire. A la fois pour l'entreprise elle-me?me mais aussi pour ses clients. La gouvernance e?tant l'un des piliers de la RSE, Axis s'est dote? d'un conseil d'entreprise compose? de trois associe?s mais aussi deux salarie?s, avec pour principe : un homme, une voix. Des the?matiques transversales font l'objet de comite?s de pilotage, porte?s par des collaborateurs volontaires. Un plan d'actions fonde? sur 60 indicateurs (e?conomiques, environnementaux, sociaux et socie?taux) a e?galement e?te? mis en œuvre, dont la re?alisation d'une enque?te satisfaction clients ou encore la re?alisation d'un premier rapport d'engagements RSE. Et le cabinet s'en porte apparemment tre?s bien. En cinq ans, il affiche une croissance de 64%.

 

MENTION BRONZE  KEYCOOPT : LA FIBRE COLLABORATIVE

 

 

 

La RSE chez Keycoopt, c'est dans l'ADN depuis la cre?ation me?me de cette plateforme de recrutement collaborative en 2011, dans le sillage du groupe de RH Keyman. Avec un mode?le innovant de « coopteurs » qui vont recommander des personnes de leur entourage. Si le recrutement est re?alise?, Keycoopt les gratifie d'une prime de 500 a? 1000€. Le coopteur peut la verser a? des associations partenaires telles SOS Entrepreneurs, l’École de la deuxie?me chance (E2C), Areli ou encore les Nez rouges. Keycoopt n'oublie pas le bien-e?tre de ses propres salarie?s, qui be?ne?ficient du me?me substrat participatif : la socie?te? favorise le te?le?travail, un tiers de ses collaborateurs a be?ne?ficie? de mobilite? interne; les salarie?s ont me?me une libre expression pour indiquer ce qu'ils ont aime? ou non lors du mois e?coule?. Et les volontaires organisent chaque anne?e une trentaine de sessions de simulation d'entretiens d'embauche aupre?s des jeunes de l'E2C. Le mode?le est gagnant : les effectifs de Keycoopt ont de?ja? triple?. Les coopteurs, eux, sont 30 000 !

 

MOINS DE 20 SALARIES

 MENTION OR  GECCO : DE L'HUILE DANS LES ROUAGES DE L’ÉCONOMIE RESPONSABLE

 

 

[caption id="attachment_31135" align="alignleft" width="400"] Le fondateur de Gecco, Julien Pilette[/caption]

L'e?conomie circulaire est au cœur du me?tier de Gecco : donner une deuxie?me vie aux de?chets du secteur de la restauration, pour les transformer en e?nergie (biodiesel)... et en emplois pe?rennes. Le tout en ame?liorant l'empreinte e?cologique. C'est sur cette logique vertueuse de social business que Gecco est ne?e en 2007. Elle traite 1200 tonnes d'huiles usage?es par an (soit un cinquie?me de la ressource re?gionale), fle?che?es vers la filie?re biodiesel. La collecte elle-me?me est tre?s pense?e, avec des camions adapte?s et des ve?los a? assistance e?lectrique (a? Lille) pour cette entreprise spe?cialiste du dernier kilome?tre. Julien Pilette, le dirigeant (photo), se fe?licite d'avoir embauche? jusqu'a? pre?sent 80% de personnes sans emploi ou issues de la formation et de travailler avec des entreprises d'insertion pour la collecte, comme Recup'Tri, a? Loison-sous-Lens. Le bien-e?tre des salarie?s est un enjeu fort chez Gecco, qui prend en charge par exemple 100% de la mutuelle de ses collaborateurs et de leurs familles.
Gecco veut aller plus loin. Elle dispose pour cela de son propre laboratoire scientifique, qui travaille a? optimiser l'empreinte e?cologique de la filie?re, en particulier via l'analyse du cycle de vie. C'est ainsi qu'elle pre?voit, au deuxie?me semestre de cette anne?e, un nouveau proce?de? de traitement biologique, issu de son programme de recherche. Le carburant devrait e?tre utilise? dans des ve?hicules tests de la mairie de Lille. Gra?ce a? sa logique locale et un gros travail sur l'ACV, son bilan de gaz a? effet de serre sera infe?rieur de 90% par rapport au diesel, et de 65% par rapport a? la filie?re biodiesel actuelle. Et Gecco se projette plus loin avec des perspectives de recyclage d'autres types de de?chets de la restauration comme le marc de cafe? et les biode?chets, qui se transformeront en bu?ches de marc et en biogaz. Un projet d'entreprise qui a se?duit nombre de parrains (mairie de Lille, Re?gion, Caisse des De?po?ts, Mc Cain...) et d'investisseurs entre?s en 2015 : la CDC au titre du PIA e?conomie sociale et solidaire, Nord France Amorc?age et Autonomie & Solidarite?.

 

MENTION ARGENT : LES PANIERS DE LÉA, UNE DÉMARCHE RSE BIEN MÛRIE

 

 

Les Paniers de Le?a proposent des fruits et le?gumes au sein de chaque entreprise ou collectivite?. Mais le pe?rime?tre de la petite socie?te? lilloise de?passe cette fonction de base : de?s l'origine, l'entreprise a inte?gre? la RSE dans son activite?. Economie de la fonctionnalite? et de la coope?ration, impact carbone re?duit au maximum, achats responsables -pousse?s jusqu'a? une charte cosigne?e avec les producteurs, et qui garantit a? ces derniers un prix juste. Mais aussi une dimension pe?dagogique pour amener les collaborateurs des entreprises a? modifier leurs habitudes alimentaires. Une ambition qui passe aussi par des actions de sensibilisation, des fiches d'information et une collaboration avec des naturopathes. Avec en ligne de mire le bien-e?tre des collaborateurs, avec leur participation : dans chaque entreprise, une ambassadrice « Le?a » va cre?er du lien entre colle?gues sur ce service. Et va participer a? deux rencontres annuelles chez un producteur dans la convivialite? et le partage pour e?changer et informer sur la qualite? des produits. De quoi boucler la boucle du circuit court.

 

MENTION BRONZE - APNOS, L'HOMME AU CŒUR DE L'ENTREPRISE NUMÉRIQUE

 

[caption id="attachment_31164" align="alignleft" width="266"] Alain Savary, dirigeant d'Apnos[/caption]

Apnos est un groupe douaisien de prestations de services informatiques et de vente de mate?riel, qu'elle de?ploie jusqu'a? une offre d'infoge?rance, et de re?fe?rencement de sites web. Alain Savary, son co-fondateur, affiche une conviction forte : que la rentabilite? et la pe?rennite? de l'entreprise ne sont pas incompatibles avec les valeurs humaines. Mais c'est en 2011, apre?s un de?- me?nagement dans des locaux plus fonctionnels, que le groupe formalise une de?marche RSE qu'elle avait engage?e un peu sans le savoir comme la prose du bourgeois gentilhomme. Il cre?e un comite? RSE, compose? du PDG et de quatre salarie?s, adopte des tableaux de bord de diffe?rents indicateurs ainsi qu'une charte du de?veloppement durable. Le groupe se lance aussi, avec l'appui de la CCI de Douai, dans une re?flexion en profondeur qui aboutit a? la transformation de son organisation en trois domaines d'activite?s strate?giques associant a? chaque fois les collaborateurs dans un management participatif. De quoi fe?de?rer un esprit d'e?quipe plus fort. De quoi expliquer sans doute le turn-over trois fois infe?rieur a? la moyenne du secteur et un absente?isme quasi-nul, contre 3,5% pour la profession.

 

 

 

 

DE 100 A 500 SALARIES

 

MENTION OR - DURISOTTI MET DU LIN DANS SES VÉHICULES

 

[caption id="attachment_31136" align="alignleft" width="400"] Le camion a vu son poids diminuer de 140 kilos[/caption]

Durisotti est un grand nom de la carrosserie automobile. A partir de ve?hicules de se?rie, ses 240 salarie?s de?coupent, soudent, polissent, peignent pour recre?er de nouveaux ve?hicules sur-mesure adapte?s aux demandes des clients. Soit 20 000 transformations complexes de ve?hicules par an, depuis le transport de personnes handicape?es jusqu'aux voitures de police, banalise?es ou non, en passant par des camions de formation voire des voitures de sport. Comme tout le secteur, l'entreprise familiale de Sallaumines, pre?s de Lens, a connu un choc violent lors de la crise mondiale de 2009. Durisotti a choisi de remonter la pente par une strate?gie de diffe?renciation par l'innovation. En particulier en direction du ve?hicule propre. Principal levier de la mutation : l'utilisation de la fibre de lin comme substrat d'un nouveau composite capable de remplacer toutes les pie?ces de carrosseries a? un horizon de 36 mois. L'entreprise a ainsi de?veloppe? un premier camion prototype e?co-conc?u : non seulement la carrosserie est a? base de fibre de lin, mais l'assemblage lui-me?me est repense? pour faciliter le de?montage rapide. Avec en corollaire une baisse du poids du ve?hicule de 140 kilos, soit 20%, et donc une augmentation paralle?le de sa charge utile, mais aussi une baisse des e?missions de CO2 et de la consommation de carburant. Le camion est en outre e?quipe? d'un panneau solaire. Autant d'innovations re?compense?es par un prix de l'innovation des solutions transport au dernier salon Solutrans.
Cerise sur le ga?teau : l'entreprise capitalise ses nouveaux savoir-faire aupre?s de marche?s comple?mentaires. Elle fabrique ainsi des pie?ces pour les e?oliennes Éole, mais aussi des e?le?ments d'ame?nagement inte?rieur pour Burger King, et pour quelques autres clients.
Les re?sultats sont la? : l'optimisation des ressources a permis par exemple en 2015 de re?duire de 58% la consommation d'eau potable, gra?ce a? la re?cupe?ration des eaux pluviales sur ... 37 000 m2 de toiture. La valorisation des de?chets a ge?ne?re? e?galement une e?conomie de 36 000 euros.

 

MENTION ARGENT GROUPE LEADER : UN CRITÈRE DIFFÉRENCIANT

 

Le groupe de travail temporaire et de recrutement s'est engage? en 2008 dans une de?marche RSE. Une de?marche qui concerne chez nous les 14 agences du re?seau en Hauts-de-France. Le projet s'articule autour d'un syste?me de management responsable, qui comprend six commissions : emploi RH, environnement, qualite?, pre?vention, e?thique commerciale, ancrage territorial. Parmi les points forts, Groupe Leader s'appuie sur une charte e?thique, compose?e de 10 commandements prioritaires a? usage interne, mais diffuse?s aussi aupre?s des clients et des prospects; et l'ancrage territorial passe par des liens tisse?s avec l'e?cosyste?me pour favoriser le de?veloppement du bassin d'emploi. A quoi s'ajoute un accompagnement personnalise? pour le retour a? l'emploi, une de?marche spe?cifique envers les personnes en situation de handicap via la structure handiLead, et des efforts volontaristes soutenus en matie?re de pre?vention des risques : la sensibilisation concerne 100 % des salarie?s. Ainsi, de 2005 a? aujourd'hui, le nombre d'accidents du travail a e?te? divise? par deux. Cet engagement RSE est en outre payant sur le plan e?conomique : il devient un crite?re de diffe?renciation dans les appels d'offre, qu'il s'agisse des grands comptes comme des petits.

 

PLUS DE 500 SALARIES

 

MENTION OR - DECATHLON, UNE QUADRA RESPONSABLE A TOUS LES ÉTAGES

 

 

L'enseigne pourrait vendre des articles de sport, un point c'est tout. Mais dans ce groupe ne? il y a quarante ans, commerce rime avec responsabilite?, une valeur de?cline?e a? tous les niveaux : consommation, production, management, environnement... Un engagement normal pour une entreprise porteuse des ge?nes de ce patronat social-chre?tien du Nord, qui a invente? tant d'avance?es sociales avant l'heure. Et ou? le salarie?, embauche? sur le profil plus que sur les diplo?mes, est laisse? tre?s autonome. Et peut gravir les e?chelons de la socie?te?, a? l'exemple de deux directeurs ge?ne?raux qui se sont succe?de?, Yves Claude et Michel Aballe?a, et qui ont tous deux de?bute? comme simples vendeurs. Au demeurant, les palmare?s sont pluto?t flatteurs car De?cathlon figure re?gulie?rement dans le top 5 des best workplaces en France, au 4e rang en 2016. Un challenge difficile a? maintenir quand on sait que le groupe embauche chaque anne?e pas moins de 16000 nouveaux collaborateurs dans le monde !

Le groupe avait de?ja? e?te? prime? en 2004 par Re?seau Alliances autour de sa de?marche d'achats responsables, the?me sur lequel elle a ensuite offert son expertise au profit d'autres entreprises. Il fait notamment signer une charte sociale a? ses fournisseurs, comme condition sine qua non, d'ailleurs valide?e par des audits. De?cathlon s'illustre encore cette anne?e pour son engagement RSE constant. Apre?s les enjeux de ressources humaines, toujours tre?s pre?sents, le groupe met davantage l'accent depuis les anne?es 2000 sur les the?matiques environnementales. « De?cath'» s'est ainsi lance? dans l'e?co-conception et dans l'affichage environnemental. Il s'agit de noter chaque re?fe?rence, avec un curseur allant de A a? E, sur le mode?le des machines a? laver, par exemple. Mais le syste?me est autrement plus complexe sur des articles de sport: il s'agit d'e?valuer les impacts du produit a? toutes les e?tapes de sa vie, sur de nombreux crite?res (air, eau, e?nergie, de?chets...).

Avec un effet vertueux attendu a? la cle? : un transfert progressif de la consommation vers des produits au bilan carbone optimal. De?ja? 61% des produits « passion » du groupe ont vu ce calcul effectue?, pour un total de 900 re?fe?rences concerne?es a? ce jour. « On challenge la me?thode avec l'Afnor, l'Ade?me, la DGCCRF pour ne pas e?tre juge et partie », explique l'entreprise, qui espe?re de?velopper ainsi un standard d'affichage demain. L'objectif attendu est de tirer le consommateur vers le haut avec des achats plus vertueux et de doper en paralle?le les re?fe?rences de produits e?co-conc?us. Ils pe?sent aujourd'hui 10% de l'ensemble. De?cathlon se donne jusqu'a? 2018 pour finaliser son travail et aboutir a? l'affichage environnemental pour la totalite? de ses produits.

 

 

MENTION ARGENT  ORANGE NORD DE FRANCE, LA RSE 2.0

 

[caption id="attachment_31132" align="alignleft" width="267"] Laurent Vitoux, directeur régional d'orange[/caption]

Orange s'est dote? en mars 2015 d'un plan strate?gique baptise? Essentiels 2020. Une orientation qui vise non seulement a? centrer toujours plus le client au cœur de l'entreprise, mais aussi a? faire percoler la RSE dans tout le tissu de l'entreprise, suivie par toute une batterie d'indicateurs. Un gros enjeu pour la re?gion, ou? Orange, avec 7000 collaborateurs est le premier employeur nume?rique. La de?clinaison de l'e?conomie responsable se traduit dans la gouvernance (communication avec les salarie?s, avec les parties prenantes...), la diversite?, l'environnement (partage de serveurs, plan de de?placement d'entreprise, incitation aux transports alternatifs...), entre autres. Orange se distingue par exemple a? travers une sensibilisation forte des salarie?s au handicap, et par un taux d'embauche de personnes handicape?es e?leve? (6,3%). Son effort de formation est tre?s important (7,7% de la masse salariale). Et l'e?coute des collaborateurs, qui fait e?cho a? quelques e?pisodes difficiles de l'entreprise, est prioritaire. Ainsi un comite? d'expression existe sur tout site de plus de 100 personnes. Et un barome?tre social a e?te? mis en place. Avec un re?sultat tangible aujourd'hui : 93% des salarie?s se disent fiers de travailler chez Orange.

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