Qui sont nos start-up les plus prometteuses ?

Image illustrative Eco121, mensuel des décideurs des hauts de France Image illustrative Eco121, mensuel des décideurs des hauts de France

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

GT ENGINEERING veut réduire la consommation des voitures de 70%
Moins d’1,5 l au 100 km. Alors que les prix à la pompe repartent à la hausse et que vos alvéoles ne supportent plus toutes ces particules fines, vous en rêvez. Ludwig Czelecz est peut-être bien votre bonne fée. Il développe un kit d’hybridation adaptable sur utilitaires et véhicules légers et sur tous types de carburant. Le système repose sur la récupération optimisée d’e l'énergie au freinage et le principe du groupe électrogène. Initié alors qu'’il n’'était encore qu’'étudiant à Polytech’Lille, le projet a germé au sein de l’incubateur Cré’innov de Lille1. Quatre ans de R&D plus tard, il est lauréat en 2014 du concours national de création d’entreprises innovantes lancé par Bpifrance et le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. De quoi se donner les moyens de belles ambitions. Les premiers essais en partenariat avec des constructeurs doivent démarrer ces prochains mois sur utilitaires et dès 2015 pour les véhicules légers, le tout pour des commercialisations prévues à partir de 2016 et 2017. Pour ce kit qui fonctionnerait par location, les perspectives sont énormes alors que les réglementations européennes se font plus drastiques en matière d’'émissions. Trois brevets européens sont d’'ores et déjà en cours de dépôt et trois personnes doivent rejoindre le fondateur ce mois-ci. Si cette première étape s’'avère concluante, une seconde à destination des moteurs d’'engins de chantier pourrait s’'ouvrir. Et même si Ludwig Czelecz reste prudent depuis son bureau de la ruche technologique d’Hellemmes, il vise plusieurs millions d’euros de CA d'’ici 3 ans. Enthousiasmant.

 

 

 

 

 

 

CLIC AND WALK sonde les pensées des consommateurs

Que se passe-t-il dans la tête du consommateur à l’'instant T ? Le savoir est le fantasme de beaucoup de marques. Avec Clic and Walk, Frédérique Grigolato propose d’'y répondre en toute complicité avec l'’utilisateur, via son appli lancée en mai 2012. En deux ans seulement, celle-ci rassemble déja une communauté de 150 000 consommateurs actifs, des « Clicwalkers », dans le jargon de la start-up, sur un potentiel d'’environ 30 millions d’'utilisateurs de smartphones en France. Leur rôle ? Répondre à des missions contre rémunération, de quelques centimes à plusieurs dizaines d’'euros, en fonction de la quantité et de la qualité des données collectées. Comme par exemple, vérifier l’implantation d’un produit en prenant une photo en magasin, la date et la géolocalisation apportant de la fiabilité. Une mine d’or pour les marques qui récupèrent ainsi une information de valeur, agrégée par Clic and Walk. « C’est un nouveau business model. On passe au C to B* », explique la dirigeante qui a récemment vu sa start-up intégrer le Top 10 Netexplo-Unesco des pépites internationales les plus prometteuses. De quoi séduire un peu plus les grands comptes toujours à l’'affût de nouveaux outils à l'’instar d’Auchan, Casino, Logitech, Unilever, Ikea, SFR, Renault ou encore Axa. Depuis 2013, Frédérique Grigolato part à l'’assaut de l’'Angleterre et de l’'Allemagne, et réfléchit à conquérir les marchés polonais et espagnol grâce à une future levée de fonds. Un premier tour de table auprès de Breega Capital a déjà ramené 750 K€€ en juillet 2013. D'’ici la fin d’'année, l’'équipe de cette ex-acheteuse pour Auchan et Castorama devrait passer de 14 à 20 collaborateurs pour un CA espéré d’'1 M€€. Mais cette jeune quadra prépare l’'avenir. En septembre, deux chercheurs de l'’Inria intégreront sa cellule R&D, pour toujours garder une longueur d’'avance. *C to B : consumer to business.

 

 

 

DELFMEMS révolutionne la performance des mobiles
Ce spécialiste en semi-conducteurs conçoit depuis la Haute-Borne à Villeneuve d’'Ascq des micro-interrupteurs pour les modules radio des télephones portables. En clair, un dispositif qui permettra une miniaturisation poussée, la qualité d’'émission-réception et par conséquent, une durée de batterie dopée. Créée en 2005 par Olivier Millet, elle est aujourd’hui pilotée par Guillaume d’Eyssautier, fort d’une carrière dans les semi-conducteurs, notamment chez Big Blue. Signe de l'’enjeu majeur qui se cache derrière ces micro-interrupteurs (photo), Delfmems vient de clôturer un second tour de table de 5,5 M€, après une première levée de plus de 8 M€€ en 2013. BPIfrance, Iris Capital, Finovam, Capital Aria, Vives et des business angels poursuivent ainsi leur collaboration en remettant au pot. Objectif : monter en puissance en finalisant le transfert de technologie et passer en phase d'’industrialisation. La production aux Etats-Unis et en Suède permettra de livrer dès 2015 les clients : les fabricants de téléphone et autres sociétés spécialistes du module radio. En 2016, la start-up devrait donc fabriquer des « dizaines de millions de pie?ces par mois » - un téléphone pouvant contenir plusieurs interrupteurs, pour atteindre 20 à 30 % de part de marché mondial dans les 5 ans à venir. De quoi générer             « plusieurs centaines de millions de dollars de chiffre d'’affaires dans les années à venir grâce à un marché mondial de 800 à 1 milliard de Smartphones », explique Guillaume d’Eyssautier. Trois brevets fondamentaux protègent « la technologie à la pointe du progrès », tandis que des brevets complémentaires sont en cours de dépôt. Si les revenus de la jeune pousse restent encore modestes, les perspectives paraissent donc phénoménales. L’'arrivée de 7 personnes et de nouvelle matière grise en fin d’'année doit renforcer l’'équipe de 23 personnes et accompagner son ascension.

 

 

 

 

 

 

 

NENUPHAR va produire de l'électricité en pleine mer

Les fées qui se sont penchées sur son berceau ont pour nom Idinvest, Areva et Bpifrance. Au bout de leur baguette, un apport de 15 M€€ (lire ECO121 n°41). C'est dire que les promesses de Nénuphar sont importantes. La start-up lilloise a été créée il y a huit ans par Charles Smadja et Frédéric Silvert autour d'un concept très innovant d'éolienne à axe vertical montée sur flotteur : les éoliennes en mer, où le vent est plus fort et plus constant qu'à terre, sont aujourd'hui conditionnées à des fonds
peu profonds, pour pouvoir les assujettir dans le sol. Nénuphar ouvre la possibilité d'installer ces centrales électriques flottantes partout, y compris sur de très hauts fonds. En perspective : les pays montagneux dont le plateau continental tombe très vite et très profondément comme le Japon, certaines zones pacifiques, et la Méditerranée. La technologie est au point mais le premier proto terrestre ne sortira que l'an prochain tandis que la première centrale éolienne de grande envergure devrait être mise en service au large de Fos-sur-Mer à partir de 2016. Elle ouvrira la voie à la production d'électricité renouvelable partout sur la planète. Avec certes le défi économique majeur de produire de l'électricité offshore dans des conditions de rentabilité satisfaisantes. Le prix de l'énergie demain sera la clé de l'éclosion du Nénuphar.

 

 

 

 

 

CLIC2BUY

Le standard de demain des marques pour acheter en ligne ?
Cette plaquette de chocolat au caramel, il vous la faut tout de suite pour cuisiner votre gâteau ! Ca tombe bien, en cliquant sur le bouton « Achetez maintenant » au pied de votre recette, on vous dit où elle se trouve près de chez vous ! En trois clics, c’'est commande?, il ne vous reste qu’'à passer au drive ou attendre la livraison. Derrière cette nouvelle fonctionnalité se cache Clic2Buy, société fondée il y a un an seulement par trois « serials entrepreneurs », Franck Ibled, Guirec Tiberghien et Guillaume Fraybin. Avec leur équipe de 9 salariés, ils ont élu domicile à Euratech à Lille. Lancée en juin 2013, la société « géolocalise les produits de consommation disponible en drives et magasins », explique Franck Ibled, créateur par ailleurs du site Carbeo, comparateur du prix de l’'essence. Sa solution s’'adresse à la fois aux marques, aux distributeurs et aux consommateurs. Elle intègre son bouton « Acheter maintenant » sur tous les supports de communication (site web, réseaux sociaux, emails, vidéos...). Le consommateur est alors dirigé vers une carte qui lui indique où se trouve le produit près de chez lui et n'’a plus qu’'à le commander au drive de son choix. Une aubaine pour les distributeurs qui voient alors affluer de nouveaux clients sans bourse délier puisque le coût de la solution est pris en charge par la marque. La lauréate LMI s'’appuie sur un réseau de 3 000 drives français, pays précurseur en la matie?re. Si la start-up mise dans un premier temps sur les produits de grande consommation, « toutes les marques sont éligibles ! », s'’enthousiasme Guirec Tiberghien qui vise un effectif de 24 salariés à horizon 2016. Nestlé, Bonduelle ou encore Unilever parmi une quinzaine de clients ont déjà « rendu leur communication marchande » en faisant confiance aux trois entrepreneurs. C’est dire le potentiel, alors que le marché des drives et encore plus de la livraison à domicile poursuit son ascension.

 

 

 

 

 

HOSPIMEDIA

Quand la presse trouve la clé du web

Alors que la presse souffre dans le monde entier, que le modèle économique reste à trouver et que le nombre de journalistes se réduit chaque jour davantage, Hospimedia semble avoir résolu la quadrature du cercle d'’une information de qualité rentable. Hospimedia compte parmi les deux seules entreprises régionales ayant séduit le fonds des entrepreneurs du web ISAI, qui a apporté 2 M€€ au projet en 2013. « Nous avons pris le pari que les gens allaient comprendre la valeur d’'une information de qualité, élaborée en parfaite indépendance », revendique Julien Sibierski, un des trois fondateurs de cette agence d'’info créée en 2001. Défi relevé : treize ans après, le pure player de l’info destinée aux décideurs du monde hospitalier a réussi à générer des profits, et surtout, validé son modèle économique. Créée par trois profils complémentaires - Ronan Denoual, spécialisé en nouvelles technos, Christian Nicoli, connaisseur du secteur de la santé et Julien Sibierski, aux compétences financières -Hospimedia a démarré avec un premier site destiné aux équipes des centres hospitaliers. Avec un parti pris : de l'’info payante de qualité, et ce, sans aucune publicité. Un modèle éprouvé dans d'’autres univers par Mediapart ou le Canard enchaîné. Pour se lancer, il a fallu au trio de l’audace... et des reins solides. Les fondateurs ont rassemblé 750 K€€, avec l’'aide de Finorpa, LMI (lauréat 2001), Bpifrance et la Région. De quoi constituer d’'entrée une équipe de journalistes professionnels et une plate-forme technique entièrement intégrée, d’'administration des contenus, de diffusion, et de marketing. Il aura fallu cinq ans - au lieu des trois et demi prévus, à l’'entreprise pour atteindre son point d’'équilibre. Depuis, elle s’'est diversifiée dans le recrutement, avec deux sites d’'annonces d’'emplois. En 2012, elle a lancé un deuxième fil d'’infos, dans le médico-social. Hospimedia n’'hésite plus aujourd’hui à afficher ses ambitions. Rien moins qu’'un triplement d’'activité dans les cinq ans, par croissance interne et externe. De quoi décoiffer dans le paysage médiatique français.

 

 

 

 

 

Natural Security veut devenir la référence de l'’authentification digitale

Posez votre doigt sur un terminal à la caisse du supermarcheé. C’est payé ! Déja testée chez Auchan en France et Discover aux Etats-Unis, cette révolution des moyens de paiement devrait débarquer dans notre quotidien dès l’'année prochaine, probablement dans la distribution. C’est que l’'authentification est LE véritable enjeu de nos sociétés hyper connectées. Pour payer, rentrer dans un bureau sécurisé ou signer en ligne, les besoins d’'authentification sont partout. Natural Security veut en être le standard grâce à sa technologie biométrique. A la caisse du supermarché, il suffit d’'être porteur d’'une puce contenant ses données biométriques et de poser son doigt sur un terminal. Ce dernier communique à distance avec la puce et compare la biomeérie. Instantanément vos achats sont payés ! Ce geste simple et fiable améliore la sécurité. « Nous ne stockons aucune donnée personnelle », insiste Cédric Hozanne, fondateur-dirigeant. L’'entreprise, imaginée dans le giron du pôle de compeétitivité Picom, est née à Euratech en 2008. Mais pour mieux diffuser la solution, elle s’'est muée en association en novembre dernier. « Pour déployer le dispositif, la gouvernance devait être partagée, aujourd’hui avec 7 entités au board et 43 membres », explique le patron qui a par exemple su convaincre les majors de la distribution comme Auchan, Visa et autre Mastercard. Mais le marché est sans limite puisque tout le monde peut prétendre à l'’utilisation de cette solution. Natural Security Alliance dispose de 3 brevets et se rémunère par la vente de licences, non exclusives. Login et password ont du souci à se faire !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

MDOLORIS capte les douleurs muettes

MDoloris ame?liore le bien-e?tre des malades gra?ce a? son syste?me de monitoring de la douleur destine? aux patients incapables de s’exprimer. Concre?tement, l’invention consiste a? mesurer le signal ECG, autrement dit le rythme cardiaque, de manie?re continue et non invasive, gra?ce a? de simples e?lectrodes. Le moniteur capte ainsi les pics de douleur jusque la? non identifie?s. Une fois la mesure prise, les me?decins peuvent administrer la dose exacte d’antalgique ne?cessaire et l’adapter en temps re?el. L’avantage ? Eviter les sous et surdosages me?dicamenteux, ne?fastes pour l’organisme... et tre?s cou?teux. Un patient auquel on administre une trop forte dose d’analge?sique lors d’une anesthe?sie ge?ne?rale peut de?velopper une hyperalge?sie, autrement dit une hypersensibilite? a? la douleur jusque trois ans apre?s son ope?ration. La re?glementation ame?ricaine est de plus en plus stricte avec les ho?pitaux. Si un patient revient dans les jours qui suivent sa sortie pour les me?mes raisons, sa prise en charge par le syste?me d’assurance maladie ame?ricaine est refuse?e. Voyez l’enjeu ! Apre?s avoir lance? son appareil pour les patients de plus de deux ans en 2010, MDoloris a rec?u de?but juin son autorisation de mise sur le marche? pour le syste?me adapte? aux nourrissons. Un moyen de soulager les douleurs aigu?es des plus fragiles et d’ame?liorer leur confort de vie. Selon des e?tudes scientifiques, l’e?tat du nouveau-ne? pendant ses 45 premie?res semaines serait de?terminant pour son de?veloppement cognitif et moteur. Et dans sa lance?e, MDoloris lance un produit adapte? aux animaux - chiens, chats et chevaux, ce mois-ci. La jeune entreprise ne cesse de se de?velopper. De?ja? pre?sente dans 30 pays, elle vient de signer un contrat de distribution exclusif avec une major ame?ricaine, qui va inte?grer sa technologie dans ses moniteurs

 

 

 

 

My pop Corner, l’économie collaborative dans les magasins

Ces 15 m2 inutilise?s dans ce coin de boutique peuvent vous rapporter ! C’est la promesse de MyPopCorner.com. Derrie?re ce concept, trois ex de La Redoute : Nicolas Lengaigne, Thomas Lalaux et Pierre-Yves Banaszak. Le site, lance? en mars dernier, met en relation commerc?ants et marques pour un partage de l’espace, soit par location, soit par de?po?t vente. Un « corner » e?phe?me?re, ide?al pour des pure-players en que?te de clients ou des artistes en recherche de public. Le trio prend ainsi le contre-pied du  « tous sur le web » : « 94% des ventes sont re?alise?es dans le commerce physique et beaucoup de commerc?ants pa?tissent de la crise », constate Nicolas Lengaigne. Son mai?tre mot ? L’optimisation, a? l’heure ou? la pression des loyers pe?se sur les comptes. Il promeut un nouveau mode?le collaboratif qui tend
a? se de?velopper en France, a? l’instar d’AirBnB, ce site de location de chambre chez les particuliers, des locations de meubles Hellin ou du covoiturage. Incube? a? Euratech, My Pop Corner devait atteindre en septembre plus de 800 espaces en location. Se?duit, le distributeur Ge?ant Casino expe?rimente de?ja? la formule dans ses magasins. Manie?re de tester l’appe?tence du public pour un produit a? moindre frais. Les commerces de proximite? y verront pour leur part une occasion de rentabiliser un espace non valorise? (corner, mur, vitrine). D’ici deux ans, « apre?s une pe?riode d’e?vange?lisation au mode?le et de de?mocratisation », les associe?s espe?rent 1 M€ de CA. Ils tablent aussi sur une monte?e en puissance a? l’e?tranger. C’est que les candidats au re?seau Entreprendre et LMI pre?parent de?ja? la conque?te de capitales e?conomiques : apre?s une premie?re leve?e de fonds, Londres, Milan, Berlin, Barcelone, Bruxelles devraient biento?t voir e?clore ces nouveaux points e?phe?me?res.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le son ultra-directionnel d’A-VOLUTE va envahir notre quotidien

Ecouter sans casque ou appareil auditif un film diffe?rent de celui de votre voisin d’avion pourrait biento?t e?tre une re?alite?. Made in Tourcoing, s’il vous plai?t ! La technologie du son, c’est tout le savoir-faire d’A-Volute. « Concre?tement, nous ame?liorons le son, le corrigeons et sommes capable de leurrer le cerveau pour un sentiment d’immersion totale », expose Tuyen Pham. La start-up e?quipe aujourd’hui le premier fabricant de pe?riphe?rique de gaming et celui de carte me?re au monde. Apre?s des de?buts avec l’arme?e, elle a pris un ve?ritable virage grand public en 2009. Ordi portables, te?le?phones, tablettes peuvent accueillir sa technologie. Une petite re?volution dans un milieu surtout focalise? sur l’image. Et un marche? gigantesque de 2 milliards d’appareils a? e?quiper. Lance?e en 2004 par deux Centrale Lille, Tuyen Pham et Ambroise Recht, A-Volute dispose d’une technologie de pointe, mai?trise?e de l’algorithme a? l’inte?gration. De quoi rivaliser avec les majors du secteur, Dolby ou DTS. « On apporte de l’innovation. Les clients sont souvent surpris par la qualite? technique de nos produits et notre re?activite? », explique Tuyen Pham. L’e?quipe de 16 salarie?s doit rapidement grimper a? 40 personnes pour re?pondre a? la demande. Objectif : 150 collaborateurs dans les 5 ans, et un chiffre d’affaires aussi exponentiel, de 2 M$ espe?re?s pour 2014 a? 4 M$ en 2015.        « Pour doubler tous les ans jusqu’en 2018 », rien de moins. Et pour de?crocher la timbale, ils pre?parent une nouvelle leve?e de fonds pour septembre.

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