Recul du chômage au T2, mais moindre qu'au national

 

 

Au second trimestre 2021, les Hauts-de-France ont enregistré 3210 demandeurs d'emploi de moins. Ils sont encore 356 520 en catégorie A, 572 600 en catégories A, B et C.

 

Le nombre de demandeurs d'emploi dans la région Hauts-de-France a décru de 0,9% au second trimestre pour la principale catégorie (A), et de 0,6% pour les catégories A, B et C (incluant les chômeurs ayant eu une période d'activité).

Cette bonne performance est cependant moindre que la décrue nationale (-1,4%) en catégorie A.

Ce recul porte la baisse à 15,3% sur un an, le même rythme en région qu'en moyenne française.

Les cinq départements ont tous vu le nombre de demandeurs d'emplois diminuer fortement, avec un record pour le Pas-de-Calais (-19,1% sur un an), la moins bonne performance étant pour l'Aisne (-11,4% quand même).

A noter toutefois une très forte disparité pour les catégories A, B et C, dont la baisse par rapport au deuxième trimestre 2020 est bien moins forte (-2,1%), avec là encore la meilleure performance pour le Pas-de-Calais (-4,4%) et la moins bonne pour l'Aisne (-0,5%).

 

Baisse pour les inscrits récents, hausse pour les autres

Autre indicateur intéressant, les différences selon l'âge sont très marquées. Pour la catégorie A, la baisse est spectaculaire chez les jeunes de moins de 25 ans (-20,7% et jusqu'à -22% chez les jeunes hommes), alors que l'amélioration est plus ténue chez les séniors, (-8,4%) et notamment les séniors femmes (-7,3%). Sur les catégories A, B et C, le nombre de demandeurs d'emplois remonte même chez les populations de plus de 50 ans (+1%).

Enfin, les disparités sont à nouveau très fortes selon la durée d'inscription au chômage. Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits depuis moins d'un an est celui qui régresse le plus (-6,8% en catégories A, B et C), alors que les autres progressent de 1,9% avec une pointe à + 3,8% pour les inscrits à Pôle Emploi depuis 1 à 2 ans (+ 3,8%).

Des chiffres contrastés donc, qui mériteraient une analyse bien plus fine eu égard à la période très particulière que nouas avons traversée. A l'instar de l'augmentation stratosphérique des sorties de catégories A, B et C pour cause de radiation administrative (+ 1723 %!) ou celle moins spectaculaire mais forte des sorties pour formation ou stage (+ 81,7%...).