Martine Aubry : une rentrée sous le signe de la transition écologique

Comme à son habitude, le maire de Lille a fait sa rentrée en automne, entourée de son équipe et debout devant une horde de journalistes à la piscine Max Dormoy à Lille. Cette année, Martine Aubry a placé ce point presse sous le thème de la transition écologique. L'occasion pour elle de taire ses intentions pour les municipales (tout en montrant sa volonté de poursuivre son action) mais surtout de revenir sur les projets placés sous la bannière de la candidature à la capitale verte européenne.

 

Une transition en marche

"Plus personne ne peut nier – sauf évidemment Donald Trump – l’urgence d’agir" a déclaré Martine Aubry. Urgence face à laquelle la capitale des Flandres n'est pas restée insensible. L'élue socialiste a rappelé l'engagement de sa ville dès 2001 dans la transition écologique avec la signature de l'Agenda 21, renouvelé en 2010. "L’an passé, avec la nouvelle Convention des Maires, nous nous sommes engagés à réduire de 40% nos émissions de GES d’ici 2030", précise-t-elle. Rappelant l'obtention du label « éco-quartier » pour les Rives de la Haute Deûle et la labellisation en cours pour Fives Cail et Saint-Sauveur. Qui pèseront peut-être dans la balance de Lille pour sa candidature à la capitale verte européenne. "L’enjeu pour nous dans cette candidature, ce n’est pas de décrocher un prix supplémentaire, mais plutôt d’impulser une nouvelle dynamique pour changer d’échelle", poursuit Martine Aubry.

Avec pour justificatifs, les actions déjà menées : un nouveau plan de circulation qui aurait "apaisé le cœur de ville" et "favorisé les moyens de transport" (+ 42% de l’usage du vélo, + 9% de fréquentation du métro, + 23% de fréquentation des bus, selon le maire de Lille), la baisse de 19% depuis 2004 de la consommation énergétique du patrimoine municipal, le déploiement de 30 sites de compostage collectifs dans la Ville ou encore les 12 hectares de jardins et espaces verts réaménagés comme le Jardin écologique dans le Vieux-Lille. Bref, un bilan plutôt positif selon Martine Aubry.

 

Des projets tous azimuts

Quant aux autres grands chantiers, ils suivent leur cours. Dans les prochains mois, les chantiers de plus de 400 logements démarreront au nord de l'ancienne friche Fives Cail et des activités commerciales et économiques débuteront d'ici 2021. A plus court terme, les travaux de la future Halle gourmande commenceront dans les semaines à venir pour une ouverture à l’automne prochain. A Saint-Sauveur, la démolition de la seconde partie de la halle A se fera d'ici peu, en parallèle des travaux du Saint-So Bazaar, les espaces de coworking pour entreprises artisanales et start-up spécialisées dans les nouvelles technologies prévu pour fin 2019. Enfin, à Porte de Valencienne, près de 300 logements seront livrés d’ici à l'an prochain et 700 au total à horizon 2020.

 

Julie Kiavué

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