La fédération des travaux publics pointe la qualité des routes en Hauts-de-France

Quelques jours après l'effondrement du pont à Gênes en Italie survenu mi-août, la question de la viabilité du réseau routier français s'est rapidement posée. Fin juillet déjà, le ministère des transports rendait public un rapport soulignant "une forte dégradation du réseau national routier".

A son tour, le président de la fédération régionale des travaux publics Hauts-de-France Bernard Duhamel jette aujourd'hui la lumière sur l'état de notre réseau. Et son constat - établi à partir de rapports d'organismes officiels comme la Direction interdépartementale des routes (DIR) - n'est pas bon. Parmi les 1 580 kms de routes nationales et autoroutes non concédées que compte les Hauts-de-France (sur plus de 67 000 kms de route au total), 67 % des infrastructures devraient bénéficier de travaux d'entretien, constate t-il. En ce qui concerne les ponts et notamment les 1 138 appartenant au réseau géré par la DIR, 47% nécessiteraient des travaux. "38% d'entre eux pour de l'entretien préventif et 9% pour des réparations nécessaires", précise Bernard Duhamel, préoccupé par le devenir de l'attractivité de notre territoire.

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