Premier exercice fusionné en demi-teinte pour la Caisse d'Epargne

La Caisse d'Epargne Hauts de France a présenté ce jour les résultats de son premier plein exercice. L'occasion pour son président du directoire Alain Denizot et pour son président du conseil d'orientation et de surveillance Philippe Lamblin d'affirmer les nouvelles ambitions de la Caisse, définies dans le plan stratégique 2018-2020. Le groupe pèse désormais 2,1 millions de clients, 3200 salariés, 350 agences et 10 centres d'affaires. « L'enjeu est que l'effet de taille ne détruise pas de la valeur en éloignant la proximité », souligne Alain Denizot qui pointe quatre ambitions : travailler en transversalité, renforcer les compétences pour « délivrer un haut niveau de valeur ajoutée », réaliser des projets de transformation et de développement en intégrant les opportunités de la révolution digitale, au service d'une performance élevée, globale et durable.

La première année s'ouvre néanmoins sur des performances en demi-teinte, avec un PNB de 675,5 M€, en retrait de 4,9% sur le même périmètre pro forma. Un niveau qui traduit celui des taux d'intérêt très bas, les nouvelles productions de crédit s'opérant à des taux très faibles. Pour autant, la banque a distribué plus de 5 mds€ de crédits nouveaux (+11%) , dont 2,7 milliards pour l'habitat. L'Ecureuil des Hauts-de-France a mené sa mutation tout en maîtrisant sa gestion du risque, limité à 11 M€ en 2017 (-44,2%), tandis que les frais généraux montent légèrement (+1,86%). La Caisse d'Epargne Hauts de France achève l'exercice sur un résultat net de 158,2 M€. Alain Denizot se félicite des très bons ratios de la banque, avec un coefficient d'exploitation de 64,7%, un ratio de solvabilité de 27,3% et un ratio de levier de 8,1%.