Des scooters électriques transformés sur l'ex site Whirlpool

WN continue de tracer sa route. Deux mois après avoir conclu un partenariat avec le constructeur nordiste SECMA pour produire un utilitaire électrique (photo), la société née de la reprise par Nicolas Decayeux du site Whirlpool d'Amiens annonce qu'elle transformera aussi des scooters Piaggo MP3 de la firme Scodiam. «Nous allons les équiper de protections et d'un coffre de 230 litres permettant de transporter 100 kg environ », détaille Nicolas Decayeux, le Pdg. Une première série d'au moins 25 véhicules devrait sortir d'ici cet automne des chaînes de production de l'usine. Les scooters seront déployés dans le réseau de vente Piaggo et proposés en complément de la shopping box, le meuble à casiers tempérés (+5/+25 C°), frais (+5 C°) et même surgelés (-18 C°), développés par WN. «Nous comptons ainsi répondre à la problématique de la livraison du dernier kilomètre, la Shopping Box étant destinée à équiper les drives de supermarchés, mais également les résidences, les lieux de travail ou encore les villages de vacances », poursuit le dirigeant.

Deux pôles d'activité
Pour réindustrialiser l'ex-site de Whirlpool, qui a cessé toutes ses activités en mai, WN a imaginé deux pôles : WN Full Time Service avec la conception et la fabrication de projets estampillés WN, et l'open Factory, dédié à la mutualisation de projets entre TPE et PME françaises. C'est dans ce cadre que la société a aussi noué un partenariat avec Ageco Agencement, le spécialiste français de l’agencement de surfaces de vente, qui souhaitait rapatrier en France une partie de sa production, jusqu’alors sous-traitée en Pologne et en Roumanie. Une activité de métallerie doit être assurée par les équipes du site d’Amiens, où sera aussi stocké et recyclé le mobilier usagé.
« Pour l'heure, le calendrier et notre plan de charge sont conformes à nos prévisions », estime Nicolas Decayeux. 186 ex-Whirlpool ont intégré l’entreprise WN, 51 personnes préférant s’orienter vers des projets personnels ou des départs à la retraite. 9 personnes n’ont pas trouvé d’accord avec le repreneur.

GR