SeaFrance sous protection du tribunal de commerce

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La direction de la compagnie calaisienne transmanche SeaFrance a présenté vendredi matin une demande de mise sous sauvegarde auprès du tribunal de commerce de Paris. La société, filiale de la SNCF, est dans une situation extrêmement critique, avec un passif de 185 millions et une trésorerie négative de 58 millions d'euros. Les perspectives de redressement des comptes n'étant plus défendables selon la direction, notamment après les grèves du week-end de Pâques qui lui ont coûté 1,25 million d'euros, la procédure a donc été engagée vendredi. Elle se traduira par la désignation d'un administrateur judiciaire d'ici à la fin du mois. Ce dernier devra dans l'urgence adopter un plan de restructuration, beaucoup plus douloureux que la version précédente qui avait été obtenue au terme d'un long travail de médiation. Il devait entraîner le départ de 482 emplois quand même...

L'enjeu est ni plus ni moins la survie de la compagnie, dont le taux de remplissage reste mauvais malgré la réduction du nombre de bateaux (65%, alors que le dernier exercice bénéficiaire, en 2007, avait enregistré un taux d'occupation de 75 à 80%). Exceptionnellement depuis deux jours le remplissage est très élevé, du fait de l'arrêt des aéroports du nord de l'Europe pour cause de cendres volcaniques.

Deux motifs d'inquiétudes perdurent : la CFDT, largement majoritaire dans l'entreprise reste résolument opposée à la stratégie proposée par la direction depuis un an de réduction de l'offre, et la dégradation des comptes suppose de redéfinir le projet de recapitalisation de la compagnie, pour son acceptation par la maison mère et par Bruxelles. La SNCF devait réinjecter 170 millions d'euros (70 millions de prêts gagés sur deux bateaux et 100 millions de recapitalisation). L'alternative semble bien être désormais la saignée brutale, mais socialement très indigeste, et la liquidation pure et simple. Une situation qui mettrait à mal non seulement les 1.600 salariés et leurs familles mais toute l'économie locale, déjà fragile. Le transmanche représente des retombées de quelque 264 millions d'euros pour le Calaisis, selon la CCI de Calais.

Le site de la compagnie

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