Smart Module Concept en redressement judiciaire

L'innovation n'est pas toujours payante. Smart Module Concept en fait aujourd'hui les frais à travers un redressement judiciaire prononcé par le tribunal de commerce de Lille Métropole.

Cette entreprise est née en 2009 de l'idée de deux ingénieurs ICAM, Grégoire Cappelle et Thibaut Leroy, d'industrialiser l'univers du bâtiment avec des procédés inspirés du monde automobile. Le projet était si prometteur que le groupe Rabot-Dutilleul avait fait le choix d'en prendre la majorité des parts en 2013, à hauteur de 60%. « Le modèle économique est à parfaire, on n'a pas réussi à trouver le point d'équilibre, le marché est encore peu mature. Mais nous restons persuadés que l'industrialisation dans le bâtiment a de l'avenir », décrypte-t-on au siège du groupe familial. L'activité se poursuit sous administration judiciaire, dans l'attente d'une solution de cession. Une décision du tribunal devrait intervenir le 11 juillet.

Smart Module Concept emploie 42 salaris (50 avec les intérimaires) pour un chiffre d'affaires de 4,8 M€ l'an dernier.